Love Story (film, 1970) — Wikipédia
Titre québécois | Une histoire d'amour |
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Réalisation | Arthur Hiller |
Scénario | Erich Segal |
Acteurs principaux | |
Pays de production | États-Unis |
Genre | Drame |
Durée | 96 min |
Sortie | 1970 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Love Story (titre québécois : Une histoire d'amour) est un film américain réalisé par Arthur Hiller et sorti en 1970.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Oliver Barrett, IVe du nom (Ryan O'Neal), vient d'une lignée de diplômés de Harvard riches et éminents. Au départ, et sans doute pour sortir du moule de l’« Ivy League » (les grandes universités de l’est des États-Unis), il sort avec Jennifer Cavilleri (Ali MacGraw), une Américaine d’origine italienne, pauvre et catholique, étudiante en musique, à Radcliffe. Ils sont amoureux. Dès la fin de leur année universitaire, ils se marient contre l’avis du père d’Oliver, qui y voit une mésalliance. Il se brouille avec son fils et le prive de son aide financière pour la fin de ses études.
Grâce à de petits boulots, Jennifer subvient aux besoins du couple et finance les études en droit d'Oliver. Elle l'incite à renouer avec son père, il refuse et s'emporte. Quand Oliver s'excuse, Jennifer lui répond « l'amour, c'est n'avoir jamais à dire qu'on est désolé ». Oliver sort troisième de sa promotion, et obtient un très bon poste au sein d'un cabinet d’avocats à New York. Jennifer enseigne la musique dans une école privée.
Avec leur revenus à présent élevés, Oliver et Jennifer, tous deux 24 ans, essayent d'avoir un enfant. Ils n'y arrivent pas. Un spécialiste informe Oliver que les analyses sanguines révèlent que Jennifer a une leucémie et qu'elle est condamnée à très court terme.
Suivant les conseils de leur médecin, Oliver repousse le moment de parler à Jennifer de sa maladie, mais celle-ci l’apprend par un autre médecin. Jennifer est courageuse. Elle est hospitalisée dans un établissement réputé et coûteux.
Oliver demande une aide financière à son père mais lui cache la raison. Le père suppose une relation extra-conjugale et Oliver ne dément pas. Il lui prête quand même l'argent.
Jennifer meurt à l’hôpital Mont Sinaï dans les bras d'Oliver anéanti. Il sort de l’hôpital sans un mot, il a neigé sur New York, il croise son père qui vient d'apprendre la maladie de Jennifer. Celui-ci lui demande s'il a besoin de quelque chose et s'excuse. Oliver lui annonce qu'elle est morte et lui dit cette dernière phrase : « l'amour, c'est n'avoir jamais à dire qu'on est désolé » avant de partir – seul – s'asseoir sur les gradins de la patinoire de plein-air de Central Park que Jennifer et lui fréquentaient.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre : Love Story
- Titre québécois : Une histoire d'amour
- Réalisation : Arthur Hiller
- Scénario : Erich Segal
- Consultants en hockey : William et Robert Cleary
- Musique : Francis Lai
- Direction artistique : Robert Gundlach
- Décors : Philip Smith
- Costumes : Alice Manougian Martin, Pearl Somner, Linda Howard et Ed Brennan
- Maquillage : Marty Bell
- Coiffures : William Farley
- Photographie : Dick Kratina
- Ingénieurs du son : Jack C. Jacobson et Bud Grenzbach
- Montage : Robert C. Jones
- Sociétés de production : Paramount Pictures et Love Story Company
- Producteurs : Howard G. Minsky, Arthur Hiller et David Golden
- Distributeur : Paramount Pictures
- Format : couleurs - 35 mm - 1,85:1 - mono
- Genre : drame
- Durée : 96 minutes
- Pays de production : États-Unis
- Dates de sortie :
- États-Unis :
- France :
Distribution
[modifier | modifier le code]- Ali MacGraw (VF : Anne Rochant) : Jennifer Cavilleri
- Ryan O'Neal (VF : Bernard Murat) : Oliver Barrett IV
- John Marley (VF : François Darbon) : Phil Cavilleri
- Ray Milland (VF : Jean-Henri Chambois) : Oliver Barrett III
- Tommy Lee Jones : Hank
- Walker Daniels : Ray
- John Merensky : Steve
- Katharine Balfour (en) (VF : Monique Mélinand) : Mrs Barrett
- Andrew Duncan (VF : Philippe Dumat) : le révérend Blauvelt
- Robert Modica (VF : Jacques Thébault) : Dr Addison
- Sudie Bond
Attribution des rôles
[modifier | modifier le code]Ce film marque la première apparition au cinéma de l'acteur Tommy Lee Jones. Crédité sous le nom "Tom Lee Jones"[1]
Citation
[modifier | modifier le code]« L'amour, c'est n'avoir jamais à dire qu'on est désolé » (« Love means never having to say you're sorry ») a été élevée au rang de la treizième citation la plus célèbre du cinéma américain.
À la fin de la comédie On s'fait la valise, doc ? (What's Up, Doc ? — 1972) de Peter Bogdanovich, le personnage joué par Barbra Streisand dit « L'amour, c'est n'avoir jamais à dire qu'on est désolé ». Ryan O'Neal lui répond « C'est la chose la plus bête que j'ai jamais entendue ».
Distinctions
[modifier | modifier le code]Récompenses
[modifier | modifier le code]- Oscar de la meilleure musique originale pour Francis Lai en 1971
- Golden Globes 1971 :
- Meilleur film dramatique
- Meilleure actrice dans un film dramatique pour Ali MacGraw
- Meilleur réalisateur pour Arthur Hiller
- Meilleur scénario pour Erich Segal
- Meilleure musique originale pour Francis Lai
Nominations
[modifier | modifier le code]- Oscars :
- Meilleur film
- Meilleur réalisateur : Arthur Hiller
- Meilleur acteur : Ryan O'Neal
- Meilleure actrice : Ali MacGraw
- Meilleur second rôle masculin : John Marley
- Meilleur scénario original : Erich Segal
- Golden Globes :
- Meilleur acteur dans film dramatique : Ryan O'Neal
- Meilleur second rôle masculin : John Marley
- L'association des réalisateurs américains (Directors Guild of America) a nommé Arthur Hiller pour le prix du meilleur réalisateur en 1971.
- L'association des scénaristes américains (Writers Guild of America) a nommé Erich Segal pour le prix du meilleur scénario de comédie en 1971.
- Francis Lai nommé pour le Grammy Award de la meilleure musique originale de film.
Références
[modifier | modifier le code]- « Bienvenue sur notreCinema », sur www.notrecinema.com (consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :