Luce Douady — Wikipédia

Luce Douady
Luce Douady en 2019.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 16 ans)
CrollesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Luce Yvonne DouadyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Taille
1,68 mVoir et modifier les données sur Wikidata
Sport
Discipline sportive

Luce Douady est une grimpeuse française, née le à Grenoble[1] et morte le à Crolles[1] (Isère), aux abords de la falaise du Luisset.

En 2019, elle est championne du monde cadette[2] de bloc, puis médaillée de bronze en difficulté aux championnats d'Europe senior d'escalade. Alors qu'elle fait figure de grand espoir de l'escalade, elle meurt à l'âge de 16 ans dans un accident survenu sur un sentier d'approche vers le site d'escalade de Saint-Pancrasse.

Luce Douady, arrière-petite-fille du médecin Daniel Douady[3], est née le [4] et est originaire du Touvet[5], sur le plateau des Petites Roches en Isère. Elle commence l'escalade en club à l'âge de 7 ans au sein du TCGM, le club de la vallée du Grésivaudan[6],[7], puis intègre le club de Chambéry à 9 ans, où elle pratique ensuite ce sport à haut niveau, tout en intégrant le pôle espoir de Voiron[5] en 2017, puis le pôle France en octobre 2019[8].

En , à l'âge de 15 ans, Luce Douady participe, alors qu'elle est seulement cadette, à sa première compétition senior, la coupe d’Europe à Innsbruck, et elle remporte une inattendue médaille d'or[9]. En juin, lors de sa première participation à une étape de la Coupe du monde senior, à Vail, dans le Colorado, elle atteint la finale avec une prometteuse cinquième place[10]. En août, aux championnats du monde junior à Arco (Trente, Italie), elle devient championne du monde en bloc, après avoir remporté une médaille de bronze en difficulté (catégorie « cadette A »)[11],[2]. En octobre, elle remporte une médaille de bronze aux championnats d'Europe senior dans l'épreuve de difficulté derrière la Slovène Lučka Rakovec et l'Italienne Laura Rogora[12].

Elle fait ainsi figure de grand espoir de l'escalade[13] et fait partie de la « génération Paris 2024 »[14]. Grimpant aussi sur des sites naturels, elle y atteint en 2020 un niveau 8b+[13] (selon la cotation française) — les meilleures performances féminines sur rocher se situant aux niveaux 9a et 9b[15],[16].

Le , elle fait une sortie avec un groupe d'amis au site d'escalade de Saint-Pancrasse, situé dans la vallée du Grésivaudan (Isère)[15]. Sur un sentier exposé reliant deux secteurs et équipé d'une main courante, aux abords de la falaise du Luisset, près de Crolles, elle glisse accidentellement et meurt après une chute d'environ 150 mètres[17].

Meilleurs résultats

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Sauf mention contraire, les informations de cette section proviennent de son profil sur le site de la Fédération internationale d'escalade[18].
Luce Douady avec sa médaille d'or lors de la Coupe d'Europe senior 2019 à Innsbruck.

Pour sa carrière junior, ne sont mentionnés que les résultats où Luce Douady a terminé dans les dix premières places dans les principales compétitions. Le terme « junior » est ici employé de façon générique par rapport à « senior ».

La totalité des résultats senior de Luce Douady sont mentionnés ici.

Luce Douady faisait partie, avec son frère aîné Robin, Maïlys Flambard et Delphi de la Fouchardière, du groupe Les As de Pique formé en février 2012. Les quatre membres s'étaient rencontrés à l'école de Saint-Hilaire-du-Touvet et au club d'escalade de la commune. Luce jouait du violon et du ukulélé et était également la chanteuse du groupe[19]. Elle a également écrit et composé le titre Partir en 2015[7].

Alors qu'ils avaient entre 9 et 11 ans, ils avaient sorti en mai 2013 un premier album, intitulé C'est pas mon jour[20].

Liens externes

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Notes et références

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  1. a et b État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. a b c et d « Youth A » : (en) « IFSC Youth World Championships 2019 Results », sur climbernews.com, .
  3. « Ascendants de Luce Douady », sur Geneanet (consulté le )
  4. « Luce Douady », sur allyteams.com (consulté le ).
  5. a et b « La grimpeuse Luce Douady, grand espoir de l'escalade, décède lors d'une chute sous une grande voie en Isère », sur francebleu.fr, .
  6. Serge Pueyo, « Chute mortelle d’un grand espoir de l’escalade : “Luce n’était pas douée, elle était surdouée” », leparisien.fr, 16 juin 2020 ; modifié le 17 juin 2020.
  7. a et b Biographie détaillée des membres du groupe Les As de Pique
  8. « Mort de Luce Douady : ses proches se souviennent d'une athlète “qui a marqué le monde entier de l'escalade” », France 3 Auvergne Rhône Alpes, 17 juin 2019.
  9. Arthur Delicque, « Luce Douady, une Française de 15 ans s'impose à la coupe d'Europe d'Innsbruck! », sur Grimper, .
  10. « Deux nouvelles médailles de bronze pour Fanny Gibert à Vail (USA) », sur ffme.fr, .
  11. « Luce Douady prend l’or aux championnats du monde jeune à Arco ! », sur grimper.com, .
  12. D.B., « Escalade : Adam Ondra et Lucka Rakovec champions d'Europe de difficulté, la Française Luce Douady en bronze à 15 ans », sur L'Équipe, .
  13. a et b « Grand espoir de l'escalade, Luce Douady (16 ans) est morte lors d'une chute accidentelle », sur lequipe.fr, .
  14. Dorine Besson, « Luce Douady, une étoile de l'escalade français s'éteint à 16 ans », L'Équipe,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  15. a et b « Jeune espoir de l'escalade française, Luce Douady s'est tuée en montagne », sur eurosport.fr, .
  16. Grimper, « Angela Eiter entre dans l’histoire de l’escalade avec la réalisation du premier 9b féminin. », sur Grimper.com : l'actualité de l'escalade, tests matériel d'escalade, salles d'escalade,
  17. « Luce Douady, brillante grimpeuse de 16 ans, est morte lors d’une chute dans un sentier en Isère », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  18. (en) « Luce Douady », sur ifsc-climbing.org (consulté le )
  19. Stéfan L'Hermitte (avec Dorine Besson), « Pas si loin des étoiles », L'Equipe,‎ , p. 16-17.
  20. « “Les As de pique”, une dizaine d'années, du talent à revendre et un 1er CD ! », sur francetvinfo.fr, .