Lucienne Favre — Wikipédia
Lucienne Favre
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Nom de naissance | Lucienne Elisa Favre |
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Lucienne Favre, née le à Paris et morte le dans la même ville, est une écrivaine française, algérianiste.
Biographie
[modifier | modifier le code]Lucienne Favre, née le à Paris, arrive à Philippeville à l'âge de neuf ans[1].
Lucienne Favre se marie en 1912 à Paris avec Louis Turlin. À la mort de son mari en 1914, elle s'établit à Alger et se remarie en 1923 avec Me Gaillard, avocat à la cour d'appel d'Alger[2]. Le couple fréquente Edmond Brua, Marcel Camus, Max-Pol Fouchet, Le Corbusier. Me Gaillard se suicide en 1936, et en 1939, Lucienne Favre se remarie à Paris avec René Dard[3].
Ce fut Colette qui la fit connaitre en France[4].
En 1934, elle est membre du conseil d'administration de la Ligue internationale des combattants de la paix[5].
Publications
[modifier | modifier le code]Romans
[modifier | modifier le code]- Dimitri et la Mort, Ferenczi et fils, 1925
- Bab-el-Oued, Crès et Cie, 1926 — 8 voix au Femina[6] contre 10 à Charles Silvestre[7]
- L'Homme derrière le mur, préface de Pierre Mac-Orlan, Crès et Cie, 1927
- La Noce, Bernard Grasset, 1929 — critique de Louis Redon dans Alger-étudiant[8]
- Orientale 1930, Bernard Grasset, « Les Écrits », 1930 ; Grand Prix littéraire d'Algérie, 1931
- Tout l'inconnu de la Casbah d'Alger, illustration de Charles Brouty, Alger, Baconnier, 1933
- « Un dimanche dans la Casbah », Les Œuvres littéraires no 184,
- Mille et un jours, les aventures de la belle Doudjda, Gallimard, 1941
- Dans la Casbah, Grasset, 1937
- « Salvator », nouvelle, La Femme de France, , p. 17-24 lire en ligne sur Gallica
- Le Bain juif, Grasset, 1939
- Mourad, La Toison d'or, 1942
- Doudjda, Denoël, 1946
- Mourad II, Denoël, 1948
Théâtre
[modifier | modifier le code]- avec Constance Coline, Isabelle d'Afrique, 1939 lire en ligne sur Gallica — portrait de Isabelle Eberhardt[9]
- Prosper, légende en quatre parties et douze tableaux, Alger, Baconnier, 1934 ; mise en scène par Gaston Baty au Théâtre Montparnasse — critique de Colette dans La Jumelle noire, t. 1[10]
Articles
[modifier | modifier le code]- « Cinq étages et trois dieux », Alger-étudiant, 11 février 1933, p. 2 lire en ligne sur Gallica
- « Rue des Trois-Couleurs », Alger-étudiant, 24 mars 1933, p. 3 lire en ligne sur Gallica
Traductions
[modifier | modifier le code]- The Temptations of Mourad, translated from the French by Willard R. Trask, New York, W. Morrow, 1948
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Prix littéraire de l'Algérie, 1931, pour l'ensemble de son œuvre[11]
- Prix Corrard de la Société des gens de lettres, 1927, pour L'Homme derrière le mur[11]
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Paul Despiques, « Lucienne Favre. Fleur de Paris en terre d'Algérie », Notre rive. Revue nord-africaine illustrée, , p. 15-17 lire en ligne sur Gallica
- Fernand Pistor, « Quelques instants avec Mme Lucienne Favre », Alger-étudiant, 4 février 1933, p. 3 lire en ligne sur Gallica
- Marcelle Capy, « Lucienne Favre », La Femme de France, 24 février 1935, p. 14 lire en ligne sur Gallica
- Pierre Bonardi, « Portrait. Lucienne Favre », Gringoire, 27 juillet 1939, p. 5 lire en ligne sur Gallica
- Denise Brahimi, Femmes arabes et sœurs musulmanes, Tierce, 1984, p. 75 sqq
- Sakina Messaadi, Les romancières coloniales et la femme colonisée : contribution à une étude de la littérature coloniale en Algérie dans la première moitié du XXe siècle, Éditions ANEP, 2004, p. 44
- (en) Patricia M.E. Lorcin, « Sexe, Gender, and Race in the Colonial Novels of Elissa Rhaïs and Lucienne Favre », dans Sue Peabody, Tyler Stovall, The Color of Liberty: Histories of Race in France, Duke University Press, (ISBN 9780822331179), p. 108-130
- Patricia M.E. Lorcin, Historicizing Colonial Nostalgia: European Women's Narratives of Algeria and Kenya 1900-Present, Springer, 2011, p. 130-133, 135-136, 138-139
Source
[modifier | modifier le code]- Lucienne Martini, « Un regard de femme. Lucienne Favre : Orientale 1930 », dans Lucienne Martini, Jean-François Durand, Écrivains français d'Algérie et société coloniale 1900-1950, Éditions Kailash, « Les cahiers de la Sielec » no 5, (ISBN 978-2-84268-172-2, BNF 41393109), p. 73-97
Références
[modifier | modifier le code]- Martini, p. 73.
- http://www.pages-histoire.com/theme/Litterature?page=5
- « liberte-algerie.com/culture/lu… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Lorcin, p. 110.
- Le Barrage, 6 décembre 1934, p. 4 lire en ligne sur Gallica
- http://alger-roi.fr/Alger/inconnu_casbah/pdf/1_inconnu_chapitre_1.pdf
- Paule Malardot, La Femme de France, 30 novembre 1930
- gallica
- « La Madone des sables va-t-elle provoquer de nouveaux incidents en Afrique du Nord », Ce soir, 11 mai 1939, p. 1 ; 3 lire en ligne sur Gallica
- google livres
- Lorcin, p. 109.
Liens externes
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- Ressource relative au spectacle :
- Mémoire d'Afrique du Nord
- SIELEC
- Photographie de Lucienne Favre