Métro de Tbilissi — Wikipédia

Métro de Tbilissi
თბილისის მეტროპოლიტენი
Image illustrative de l’article Métro de Tbilissi
Logo du métro de Tbilissi

Image illustrative de l’article Métro de Tbilissi

Situation Drapeau de la Géorgie Tbilissi
Type Métro
Entrée en service 1966
Longueur du réseau 27,3 km
Lignes 2
Stations 23
Écartement des rails 1 524 mm

Image illustrative de l’article Métro de Tbilissi

Le métro de Tbilissi (en géorgien თბილისის მეტროპოლიტენი, tbilisis metropoliteni) est un des moyens de transport en commun de la ville de Tbilissi, capitale de la Géorgie.

La première ligne nommée Gldani-Varketili est ouverte le . Elle reliait les stations Didube et Rustaweli et était à l'époque le quatrième métro d'Union soviétique. Le métro est exploité par la Compagnie des transports de la ville.[1] Il comprend deux lignes totalisant 27,3 km avec 23 stations.[2]

Entrée de la station de métro Isani.

Après une industrialisation intensive dans les années 1940 la population de Tbilissi augmente fortement. Le réseau de transports de la ville est à reconstruire. Le service des transports en commun de la ville travaille au plan d'un métro sur le modèle de celui de Kiev.

Les travaux commencent en 1952. Ils progressent lentement car le relief montagneux rend difficile le creusement des tunnels.

En le quatrième métro de l'Union Soviétique après ceux de Moscou, Saint-Petersbourg et Kiev est inauguré. La première ligne de métro est de 6,3 km de long, de Didube à Rustaweli, comportant six stations, dont deux, Didube et Elektrodepo en surface.

En , la ligne est prolongée vers le sud jusqu'à la station 300 Aragweli. Le nouveau tronçon de 3,5 km comprend trois stations. Après un prolongement vers le sud en (2,4 km ; deux stations), en (5,1 km ; trois stations, une au sud et deux au nord) et vers le nord en (2,3 km ; deux stations), la ligne compte 19,6 km et 16 stations. La ligne Didube-Samgore" va aujourd'hui de la station Teatr Achmeteli jusqu'à la station Warketeli.

Une deuxième ligne de 5,5 km de long et cinq stations est achevée en septembre 1979 après des travaux prolongés, entre Wagslis Moedani et Delisi, avec une correspondance avec l'autre ligne à la station Wagslis Moedani près de la gare principale de Tbilissi. La ligne porte le nom de Saburtalinskaja ou également Ligne de Saburtalo.

Ancien nom Nouveau nom
Komkawschiri Samedizino Instituti
Delisi Viktor Gotsiridse
Gldani Achmetelis teatri
TEVZ Guramischwili,
Oktomberi Nadsaladewi
Leninis Moedani Tawisuplebis Moedani
26 Komisari Awlabari

Lors de la dislocation de l'URSS, la Géorgie déclare son indépendance le . Plusieurs stations sont rebaptisées en 1992, dont la ligne Didube-Samgorskaja rebaptisée Gldani-Warketili. L'indépendance amène également de graves soucis financiers.

En avril 2000 un prolongement sur la ligne Saburtalo entre les stations Viktor Goziridse et Wascha-Pschawela, de 1,2 km de long, est inauguré. Un autre prolongement d'une station et d'un kilomètre est inauguré sur la ligne verte en 2017 entre les stations Vazha Pshavela et Sahelmtsipo Universiteti.

En 2018, le métro comporte deux lignes d'une longueur totale de 27,3 km comprenant 23 stations[1], dont 21 souterraines.

Ligne Parcours Mise en
service
Dernière
extension
Longueur
(en km)
Nombre de
stations
Tracé
Gldani-Varketili Achmetelis teatri ↔ Varketili 1966 1989 19,6 km 16 Carte
Saburtalo Wagslis moedani ↔ State University 1979 2017 7,7 km 7 Carte

Toutes les stations sont conçues pour pouvoir recevoir des rames de 5 voitures. Actuellement[Quand ?] il ne circule que des rames du type soviétique 81-717 et 81-714 en formation de 4 voitures. Les trains circulent entre 6 h 00 du matin et 1 h 00.

Les rames circulent sur des voies à écartement large russe. L'alimentation électrique se fait par troisième rail en 825 volts courant continu.

Exploitation et fréquentation

[modifier | modifier le code]

Aux heures de pointe, il passe un train toutes les 2,5 minutes, le reste du temps un toutes les 4 minutes.

En 2017, le métro a transporté 114 millions de passagers, en augmentation par rapport à 2001, 105 millions de passagers.

Aujourd'hui encore l'alimentation électrique du métro n'est pas toujours assurée. Le métro est le lieu d'une criminalité importante (vols de sacs) et les accidents sont nombreux. Il y a eu également un attentat à la grenade en 2000 et une attaque aux gaz lacrymogènes en 2004. Malgré tout, depuis la révolution rose la criminalité a fortement diminué.

Rénovation et constructions en cours ou planifiées

[modifier | modifier le code]
Projets de développement du métro de Tbilissi.

Lors de sa création dans les années 1960, les concepteurs ont également élaboré un plan d'extension avancé, avec une troisième ligne, parmi d'autres emplacements, couvrant le district de Vake. Formant un triangle soviétique typique avec un agencement à trois lignes et six rayons se croisant dans le centre-ville. Cependant, la plupart des chantiers de construction restent gelés, certains datant de l'époque soviétique.

Une troisième ligne est envisagée, la ligne bleue entre Rustaweli et Wasisubani offrant une correspondance avec la ligne rouge. Mais actuellement une telle extension du réseau n'est pas envisageable dans les conditions financières du pays.

En 2004 le président géorgien Mikheïl Saakachvili annonce la modernisation du réseau de métro. Les stations, après des décennies de négligence, sont à mettre au standard européen. Les anciennes rames soviétiques sont à rénover par les sociétés Nadsladewi et Gldani, soit 212 voitures. Cependant, le processus de modernisation a considérablement ralenti au cours des années suivantes et la modernisation du métro est encore loin de la norme envisagée. Les deux premiers trains rénovés (sur quatre en contrat) entrent en service en simultanément à l'extension de la ligne 2 à l'université[2], mais les fonds manquent pour la rénovation complète de la flotte.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Tbilisi Metro Track Map », sur www.mrl.ucsb.edu (consulté le )
  2. (en) « Refurbished metro trainsets enter service in Tbilisi », Metro Report International,‎ (lire en ligne)

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]