Mainvilliers (Eure-et-Loir) — Wikipédia
Mainvilliers | |||||
« La Folie », hôtel de ville construit en 1902 sous le mandat de Pierre Chenais. | |||||
Héraldique | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Eure-et-Loir | ||||
Arrondissement | Chartres | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Chartres Métropole | ||||
Maire Mandat | Michèle Bonthoux (PS) 2022-2026 | ||||
Code postal | 28300 | ||||
Code commune | 28229 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 11 057 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 928 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 27′ 03″ nord, 1° 27′ 50″ est | ||||
Altitude | Min. 133 m Max. 165 m | ||||
Superficie | 11,92 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Chartres (banlieue) | ||||
Aire d'attraction | Chartres (commune du pôle principal) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Chartres-3 | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Eure-et-Loir Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire | |||||
Liens | |||||
Site web | ville-mainvilliers.fr | ||||
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Mainvilliers est une commune française située dans la banlieue ouest de Chartres, dans le département d'Eure-et-Loir, en région Centre-Val de Loire. Sixième ville du département par sa population, ses habitants sont appelés les Mainvillois et Mainvilloises.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Mainvilliers est à 3 km de Chartres, de Lucé et de Lèves, à 5 km d'Amilly et à 6,5 km de Bailleau-l'Évêque.
Le principal hameau de Mainvilliers est Seresville.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Au nord de Seresville, Mainvilliers est traversé par le Coinon ou Couanon ou Couasnon, provenant de Bailleau-l'Évêque et rejoignant Lèves, lieu de sa confluence avec l'Eure. Il prend le nom de « vallée des Joncs » lors de son parcours sur la commune.
Mainvilliers a bénéficié d'une station hydrologique sur le Coinon de 1969 à 1985 : le débit moyen annuel ou module, observé durant cette période de 16 ans, est de 0,022 m3/s, soit 22 litres par seconde pour une surface de bassin versant de 755 km2.
Durant les mois de décembre, janvier et février, le débit moyen annuel du Couasnon est au plus haut avec 0,08 m3/s en février, soit 80 litres par seconde. Le débit peut être nul à la fin d'été en septembre. La hauteur maximale instantanée, relevée le , est de 1,40 m[1]. Au moins une perte est répertoriée dans le lit du Couasnon[2].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies de communication
[modifier | modifier le code]Réseau routier
[modifier | modifier le code]- Provenant de l'ouest, Mainvilliers est traversée par la route départementale 24 (RD 24), reliant Senonches (35 km) à Chartres par Digny (25 km). Sur la commune, elle prend le nom de rue du Château d'Eau, puis, après le croisement avec la rue de la Libération, prend le nom de rue de la République et rejoint Chartres au « pont de Mainvilliers ».
- Plus au nord, la route départementale 939 (RD 939) traverse également la commune, en reliant Verneuil-sur-Avre (Eure), distant de 53 km, à Angerville (Essonne), par Brezolles (40 km) et Châteauneuf-en-Thymerais (22 km). Sur la commune, elle prend le nom de rue Gambetta, avant d'être renommée rue du Faubourg Saint-Jean sur la commune de Chartres.
Réseau ferroviaire
[modifier | modifier le code]La gare de Chartres étant à moins de 2 km du centre-ville de Mainvilliers, cette commune n'a pas de halte ferroviaire. Elle est néanmoins traversée par deux lignes de chemin de fer dont la bifurcation se situe au sud de la rue Pierre-de-Coubertin :
- La ligne de Chartres à Orléans, ouverte aux voyageurs de 1872 à 1942. Une réouverture complète est planifiée par la région Centre-Val de Loire pour 2020[3] ;
- La ligne de Chartres à Dreux, ouverte au voyageurs de 1873 à 1971. Jusqu'en 2020, cette ligne servait pour le fret céréalier et la desserte du silo de Saint-Sauveur. Une requalification de la voie est envisagée.
Ces deux lignes ont contribué jusqu'à la Seconde Guerre mondiale à relier par chemin de fer Rouen à Orléans.
Transports
[modifier | modifier le code]Bus
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par les lignes 1, 5, 8 et 10 du réseau de bus Filibus.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 638 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chartres », sur la commune de Champhol à 4 km à vol d'oiseau[6], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 606,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,8 | 1,5 | 3,4 | 5,1 | 8,5 | 11,6 | 13,5 | 13,4 | 10,5 | 8 | 4,5 | 2,2 | 7 |
Température moyenne (°C) | 4,3 | 4,8 | 7,8 | 10,3 | 13,8 | 17 | 19,4 | 19,4 | 15,9 | 12,1 | 7,6 | 4,8 | 11,4 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,9 | 8,2 | 12,2 | 15,6 | 19 | 22,5 | 25,2 | 25,3 | 21,4 | 16,2 | 10,6 | 7,3 | 15,9 |
Record de froid (°C) date du record | −18,4 17.01.1985 | −15 24.02.1963 | −11 01.03.05 | −4,9 04.04.1973 | −1 01.05.1945 | 1,4 02.06.1962 | 0,9 30.07.1928 | 3 17.08.1927 | 0,5 22.09.1928 | −5,4 28.10.1931 | −11,3 30.11.10 | −14,2 29.12.1964 | −18,4 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record | 16,1 27.01.03 | 20,5 27.02.19 | 24,8 31.03.21 | 28,2 18.04.1949 | 31,4 16.05.1945 | 37,2 18.06.22 | 41,4 25.07.19 | 39,6 06.08.03 | 35,5 08.09.23 | 29,8 02.10.23 | 20,9 07.11.15 | 17 06.12.1979 | 41,4 2019 |
Ensoleillement (h) | 635 | 876 | 1 403 | 1 836 | 2 087 | 2 215 | 2 303 | 220 | 1 811 | 1 184 | 724 | 601 | 17 874 |
Précipitations (mm) | 49,9 | 41,5 | 43,5 | 44,6 | 55,3 | 51,5 | 51 | 47,7 | 46 | 58,4 | 56 | 60,7 | 606,1 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Mainvilliers est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chartres, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune du pôle principal[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,4 %), zones urbanisées (17,6 %), forêts (9,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Mainvilliers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par ruissellement et coulée de boue, notamment le Coinon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1994, 1999 et 2018[18],[16].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines[19]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 48,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 236 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1178 sont en aléa moyen ou fort, soit 53 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1997, 2011 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[16].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].
Toponymie
[modifier | modifier le code]A l’époque Gallo-Romaine, un grand nombre de villages de Beauce portent un nom qui se termine par Ville ou Villiers. Au Ve siècle, à la suite de l’arrivée de Germains en Beauce des domaines se forment. Ils continuent de s’appeler Villa ou Villieri mais prennent le nom des nouveaux occupants. Sur la commune, c’est le germain Mahin qui possède un domaine important. Le nom Mainvilliers s’est alors construit en plusieurs étapes. La ville s’appelle d’abord Mahin Villieri puis Ma-in Villiers pour finir par se nommer Mainvilliers[23].
Histoire
[modifier | modifier le code]De la Révolution française à la monarchie de Juillet
[modifier | modifier le code]- 1791 : la commune de Lucé est réunie à celle de Mainvilliers par le décret de l'Assemblée nationale du .
- Ainsi, les plans du cadastre napoléonien de Mainvilliers, établis en 1809, comporte une section Q « dite du Hameau de Lucé », mentionnant notamment l'église de cette paroisse et les hameaux du Petit et du Grand Lucé[24].
- 1836 : la section cadastrale de Lucé est séparée des autres sections de Mainvilliers et érigée en commune sous Louis-Philippe par l'ordonnance royale du .
Du Second Empire à l'invasion prussienne de 1870-1871
[modifier | modifier le code]En 1871, le préfet d'Eure-et-Loir rapporte que Mainvilliers a été occupé presque cinq mois par les Prussiens, du , date à laquelle le château a été bombardé, au [25].
XXe siècle
[modifier | modifier le code]- De 1982 à 2015, Mainvilliers est le chef-lieu du canton regroupant les communes de Bailleau-l'Évêque, Chartres (fraction nord-ouest de la commune), Lèves et Saint-Aubin-des-Bois.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]À la suite de l'annulation des élections municipales de 2020 par un arrêt du Conseil d'État du 22 octobre 2021, la commune est sous la tutelle de l'État[26]. Pour les actes de pure administration et de gestion urgente, la commune est administrée par une délégation spéciale nommée par le préfet d'Eure-et-Loir le avec pour présidente Anne-Marie Borderon[27].
Le , les électeurs renouvellent leur confiance à Michèle Bonthoux avec 59,06 % des voix, le taux de participation étant de 36,03 %[28]. Elle retrouve son siège de maire le 28 janvier 2022.
Politique de développement durable
[modifier | modifier le code]La commune s’est engagée dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2013[29].
Jumelages
[modifier | modifier le code]Mainvilliers est jumelée avec[30] :
Ville | Pays | Période | ||
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Römerberg[31] | Allemagne | depuis |
Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]Espaces publics
[modifier | modifier le code]- Dans son palmarès 2016, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[32].
- La commune est dotée des « Espaces aquatique et forme - Les Vauroux ». Après avoir été gérés en collaboration avec la commune voisine de Lucé, l'équipement est aujourd'hui placé sous la responsabilité de la communauté d'agglomération Chartres Métropole.
- La ville offre un service de bibliothèque gratuite, Jean de la Fontaine.
- Depuis 2020, la ville est équipée d'un musée numérique, la Microfolie.
- En septembre 2022, le Conservatoire des Machines Agricoles (COMPA) a rouvert ses portes au public après deux ans de fermeture.
Enseignement
[modifier | modifier le code]Les établissements d'enseignement de Mainvilliers sont au nombre de cinq[33] :
- École maternelle et élémentaire Victor-Hugo - Émile-Zola, 1 rue du 19-Mars-1962 ;
- École primaire publique Jean-Zay, 23 rue Jean-Zay ;
- École primaire publique Pierre-de-Coubertin, 34 rue Henri-Dunant ;
- Collège Jean-Macé, place Jean-Macé ;
- Établissement régional d'enseignement adapté François-Truffaut (EREA), 42 rue du Château d'Eau[34],[35].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[36],[Note 2].
En 2021, la commune comptait 11 057 habitants[Note 3], en évolution de −1,36 % par rapport à 2015 (Eure-et-Loir : −0,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sports
[modifier | modifier le code]- CS Mainvilliers-Chartres Handball devenu le C 'Chartres Métropole Handball
- C.S. Mainvilliers Football
- CS Mainvilliers Basket
- CS Mainvilliers Cyclisme
- CS Mainvilliers-ASPTT Tennis
- BAPAMA club de Badminton
- CNV club nautique des Vauroux
- LMPTTA club d'athlétisme
- Shorinji kempo
- École de karaté de Mainvilliers (Shotokan)
- Dojo beauceron (judo, ju-jitsu, taïso)
- La Pétanque Sportive
- RAVENS club de football américain
- ASCM Amicale Sportive des cheminots de Mainvilliers
- ACCM Amicale des cheminots corpo de Mainvilliers
- La Palme Eurélienne
- Majo-Twirling Mainvillois club de majorettes
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]La fête annuelle de la ville rend hommage à saint Hilaire, protecteur de l'église de Mainvilliers. En 2019, elle se déroule pendant trois jours en fin de semaine, courant juin[39].
Économie
[modifier | modifier le code]- Entre Mainvilliers et Seresville se trouve La Cueillette de Seresville, ferme de 20 ha proposant aux euréliens de faire eux-mêmes la cueillette de leurs fruits et légumes[40].
- L’usine de valorisation des déchets Orisane, du groupe Novergie Suez traite la production de 301 000 habitants de la communauté d’agglomération, ainsi que celles du Somel et de Sirtom du Pays Chartrain[41].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Église Saint-Hilaire
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Hilaire possède quatre vitraux classées monuments historiques[42].
Autres lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La mairie, surnommée « la Folie », construite en 1902 ;
- Les archives départementales d'Eure-et-Loir, rue Philarète Chasles ;
- Le parc de l'ancien château de La Garenne ;
- La mare Corbonne ;
- Le Compa, le musée de l'agriculture, installé dans l'ancienne rotonde de la SNCF;
- Le monument « à la mémoire de ses résistants morts pour la France » (1939-1945).
- Archives départementales d'Eure-et-Loir.
- Parc de l'ancien château.
- La mare Corbonne.
- Le Compa.
- Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jacques Fouré (1516-1578), évêque de Chalons-sur-Saône en 1573, né à Mainvilliers[43].
- François-Marie-Simon de Pâris, né le , est officier du régiment de Penthièvre de 1780 à 1786, chevalier d'honneur au bailliage et siège présidial de Chartres de 1786 à 1791, colonel de la garde nationale de Mainvilliers de 1790 à 1792 et bibliothécaire de la bibliothèque de Chartres entre 1794 et 1797. En 1792, il est devenu le propriétaire de l'abbaye de Saint-Vincent-aux-Bois à Saint-Maixme-Hauterive ;
- Philarète Chasles (1799-1873), homme de lettres et journaliste français né à Mainvilliers ;
- Ferdinand Dugué (1816-1913), poète et auteur dramatique propriétaire du château de Mainvilliers ;
- Éléonore Bonnaire (1852-1910), chanteuse, artiste de music-hall et de café-concert, décédée à Mainvilliers ;
- Henri Marchand (1898–1959), acteur français né à Mainvilliers ;
- Pierre Firmin-Didot, imprimeur et mécène français né en 1921 à Mesnil-sur-l'Estrée, est mort le 5 janvier 2001 à Mainvilliers ;
- Bernard Maroquin (1939- ), athlète né à Mainvilliers, spécialiste de la course de fond ;
- Victor Meutelet (1998- ), comédien ;
- Rose Loga (2002- ), athlète résidant dans la commune, lanceuse du marteau, participante aux Jeux olympiques d'été de 2024.
- Philarète Chasles, historien de la littérature et bibliothécaire de la Bibliothèque Mazarine.
- Caricature de Ferdinand Dugué par Nadar.
- Affiche d'Éléonore Bonnaire.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de la commune se blasonnent ainsi : de gueules à l’épée d’argent garnie d’or, aux deux clefs à l’anneau en losange, l’une du même et l’autre aussi d’argent, passées en sautoir brochant sur le tout. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Lucé
- Liste illustrée des monuments historiques d'Eure-et-Loir
- Liste des édifices labellisés « Architecture contemporaine remarquable » d'Eure-et-Loir
- Liste des communes d'Eure-et-Loir
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Banque Hydro - Ministère de l'Écologie, « Synthèse de la Banque Hydro - Le Coinon à Mainvilliers (H9033310) » (consulté le ).
- « Perte du Couasnon », sur openstreetmap.org le site d'OpenStreetMap, (consulté le ).
- "Chartres-Orléans Réouverture au trafic voyageurs, Le calendrier", Réseau ferré de France.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Mainvilliers et Champhol », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chartres », sur la commune de Champhol - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Chartres », sur la commune de Champhol - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Chartres », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chartres », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Mainvilliers », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Mainvilliers », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs en Eure-et-Loir », sur eure-et-loir.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- « Découvrir la commune - Mainvilliers - Site officiel de la commune », sur ville-mainvilliers.fr (consulté le ).
- "Section Q, le Hameau de Lucé, en une feuille.", Archives départementales d'Eure-et-Loir.
- A. Le Guay, « Aperçu général sur l'invasion prussienne dans le département d'Eure-et-Loir ; rapport du préfet », Rapports et délibérations / Département d'Eure-et-Loir, Conseil général, , p. 296 (ISSN 1262-6155, lire en ligne).
- Sébastien Couratin, « Les élections municipales de 2020 à Mainvilliers annulées par le Conseil d’État », sur lechorepublicain.fr, .
- Ville de Mainvilliers, « Installation de la délégation spéciale »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur ville-mainvilliers.fr, .
- Ville de Mainvilliers, « Élections municipales partielles 2nd tour : résultats à Mainvilliers »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur ville-mainvilliers.fr, (consulté le ).
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Mainvilliers, consultée le 7 novembre 2017.
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
- « http://www.ville-mainvilliers.fr/fr/information/90018/jumelage » (consulté le )
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 22 décembre 2016.
- Ministère de l’Éducation Nationale, « Annuaire », sur education.gouv.fr (consulté le ).
- Région Centre-Val de Loire, « Mainvilliers, EREA François Truffaut : ensemble sculpté concerté » [PDF], sur patrimoine.centre-valdeloire.fr, (consulté le ).
- « EREA François Truffaut », sur EREA François Truffaut (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
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- Beauhaire, Chronologie des évêques, curés, des vicaires....