Malgaches — Wikipédia
Malagasy
Population totale | 30 millions (2023) |
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Langues | Malgache |
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Religions | Christianisme (Protestantisme et Catholicisme), Islam sunnite, Animisme |
Ethnies liées | Banjars, Dayaks, Amboinais, Moluquois, Bantous, Polynésiens et Mélanésiens |
En français, les Malgaches sont :
- selon la Constitution de Madagascar, le droit du sol et le droit international, les citoyens de la République de Madagascar, en malgache : Madagasikara, et eux seuls quelles que soient leurs langues, origines et traditions culturelles[1] ;
- selon la définition ethnique, le droit du sang et l'appartenance linguistique et culturelle, le groupe ethnique qui s'auto-désigne en malgache : Malagasy ; c'est un peuple de langue austronésienne, parlant le malgache, la plus occidentale des langues malayo-polynésiennes.
L'ethnie malgache se compose de deux sous-groupes : les habitants des « Hauts-Plateaux » : Mérinas, Sihanakas, Betsileos, des plateaux du centre de Madagascar autour d'Antananarivo, d'Alaotra et de Fianarantsoa ; et les peuples « côtiers » partout ailleurs à Madagascar. Cette répartition prend racine dans l'origine ethnique de ces deux sous-groupes. Alors que les habitants des « hauts plateaux » descendent de migrants austronésiens originaires de Bornéo, arrivés entre le IIIe et le Xe siècle de notre ère et qui ont établi un réseau de principautés dans les Hauts-Plateaux, les « côtiers », descendent de migrants est-africains qui ont établi des royaumes tout au long des côtes, jusqu'alors relativement peu peuplées. Les différentes vagues successives de populations venant de tout le pourtour de l'océan Indien se sont ensuite greffées sur ce fonds commun et, dans chaque région, le mélange des nouveaux arrivants avec les premiers habitants austronésiens (Vazimbas et Vézos), aboutit à la diversité actuelle.
Malgré les différences visibles phénotypiquement, la génétique montre que le fonds austronésien est communément partagé à des degrés variables selon les régions[2] et il est également culturellement très prégnant (langue commune, traditions culinaires communes telles que le riz au bœuf ou le riz au poisson, polyphonie et signature rythmique communes en musique, etc.)
Origines
[modifier | modifier le code]Origine austronésienne commune à toute l'île : les Vahoaka Ntaolo : Vazimba et Vezo (ca 2000 av J.-C. - 700)
[modifier | modifier le code]Les nombreuses recherches pluridisciplinaires récentes - archéologiques [3], génétiques[4], linguistiques [5] et historiques [6] - confirment toutes que l'ensemble du peuple malgache est primordialement d'origine austronésienne de l'archipel indonésien[7],[8].
- génétiquement, un vieux « motif polynésien » (ADN mitochondrial/haplogroupe B/sous-groupe B4a1a1a2) commun et unique au monde a été décelé au sein de différentes ethnies malgaches distantes géographiquement et endogames historiquement tels que les Vezo et les Andriana Merina[9] (cette altération du « motif polynésien » d'origine, commune et propre aux malgaches, a été baptisé « motif malgache » par les chercheurs en génétique) ;
- linguistiquement, le lexique du malgache est composé de 90 % de vocabulaire austronésien ;
- sur le plan morphologique, enfin, cette origine Sud-Est asiatique première des Malgaches explique les caractéristiques xanthodermes communes à toute la population de l'île, déjà décelées en 1940 par le Professeur A. R. Ratsimamanga [10], de même que le « pli épicanthal » de la paupière supérieure (epicanthic fold) présent chez certains malgaches.
Ce peuple originel (vahoaka ntaolo en malgache) austronésiens que l'on peut appeler les « protomalgaches » (du grec protos – « premier ») est à l'origine :
- de la langue malgache commune à toute l'île : une langue issue du proto-austronésien, appartenant à la branche proto-malayo-polynésienne (proto-MP) et à la sous-branche proto-Sud-Est Barito (proto-SEB) qui partage ces mêmes bases anciennes communes avec les langues dayak actuelles du groupe barito de Bornéo Sud telles que le ma'anyan, dusun deyah, dusun malang, dusun witu et paku actuels[11] ;
- de tout le fonds culturel malgache commun à tous les Autronésiens, des îles du Pacifique à l'Indonésie, en passant par la Nouvelle-Zélande et les Philippines : coutumes anciennes (comme celle d'ensevelir les défunts dans une pirogue au fond de la mer ou d'un lac), agriculture ancienne (la culture du taro-saonjo, de la banane-akondro, de la noix de coco-voanio et de la canne à sucre-fary qui est originaire de l'île de Nouvelle Guinée), l'architecture traditionnelle (maison levu végétale à base carrée sur pilotis), la musique (les instruments comme la conque marine antsiva, le tambour de cérémonie hazolahy, le xylophone atranatrana, la flûte sodina ou encore la cithare valiha) et la danse (notamment la « danse des oiseaux » que l'on retrouve à la fois au centre et dans le Sud)[12].
Au tout début du peuplement, appelée « période paléomalgache », les Ntaolo se subdivisèrent, selon leurs choix de subsistance, en deux grands groupes : les Vazimbas (de *ba/va-yimba-« ceux de la forêt », de *yimba-« forêt » en proto Sud-Est Barito (SEB), aujourd'hui barimba ou orang rimba en malais[13]) qui s'installèrent - comme leur nom l'indique - dans les forêts de l'intérieur et les Vézos (de *ba/va/be/ve-jau, « ceux de la côte » en proto-Malayo-Javanais, aujourd'hui veju en bugis et bejau en malais, bajo en javanais[14]) qui restèrent sur la côte Ouest.
Le qualificatif Vazimba désignait donc à l'origine les Ntaolo chasseurs et/ou cueilleurs qui décidèrent de s'établir « dans la forêt », notamment dans les forêts des hauts plateaux centraux de la Grande Île et celles de la côte Est et Sud-Est[15], tandis que les Vezo étaient les Ntaolo pêcheurs qui restèrent sur les côtes de l'Ouest et du Sud (probablement les côtes du premier débarquement)[16].
Notons ici un débat fondamental parmi la communauté des chercheurs : le mot vazimba étant un qualificatif austronésien désignant les « habitants de la forêt » d'une manière générale (y compris les Austronésiens eux-mêmes qui s'installèrent dans les forêts), il n'est pas à exclure que d'autres hominidés vazimba aborigènes, de type homme de Florès par exemple, aient habité dans les forêts de Madagascar des dizaines - voire des centaines - de milliers d'années avant l'arrivée des vazimba austronésiens. Quelques-uns ont peut-être encore existé à l'arrivée des vahoaka ntaolo austronésiens au premier millénaire avant notre ère. Ceci pourrait expliquer le mythe des « petits hommes/nains primaires de la forêt » que les vahoaka ntaolo austronésiens - ancêtre de la majorité des malgaches actuels - auraient rencontrés et assimilés (ou peut-être anéantis) à leur arrivée. Les preuves irréfutables sous-tendant ce mythe manquent encore aujourd'hui. Seuls l'archéologie et la génétique pourront les apporter. Enfin, il n'est pas à exclure non plus que le mythe des « vazimba-petits hommes/nains » ait été emmené par les Austronésiens à partir des îles où ils habitaient auparavant, auquel cas ce mythe pourrait effectivement concerner les hominidés de type « Florès » ou Négrito (orang asli en malais). Ces derniers, de petite taille, ont en effet habité les forêts des îles de la Sonde bien avant l'arrivée des Austronésiens et y sont considérés comme étant les peuples aborigènes. On sait par exemple que le mythe de l'ogre « Trimo be - mangeur d'enfant » est un conte emmené par les Austronésiens et parle en fait du tigre (de * (t)rimu, « tigre » en proto-MP) qui habite les forêts des îles de la Sonde. Le mythe des « petits nains vazimba » pourrait avoir subi un voyage similaire.
Des simulations sur ordinateur de la navigation entre l'Indonésie et Madagascar permettent de comprendre les itinéraires possibles qui ont amené à la colonisation de Madagascar par des Austronésiens à partir du début de notre ère. Les Maldives, et dans une moindre mesure les Chagos voisines, étaient une escale probable sur la route de Madagascar, aussi bien depuis Sumatra que depuis le sud de l'Inde et Sri Lanka, où des marins et marchands javanais et malais se rendaient pour le commerce[17].
Quant à la cause de la venue de ces Austronésiens, l’histoire de l'océan Indien du début du premier millénaire de notre ère est encore très mal connue. On peut seulement supposer que l’île de Madagascar joua un rôle important dans le commerce, notamment celui des épices, entre l’Asie du Sud-Est et le Moyen-Orient, directement ou via les côtes africaines. Il se peut notamment que ces vahoaka ntaolo aient en particulier recherché du bois solide pour construire leurs canoës, tel le vintana (un nom que l'on trouve encore aujourd'hui dans le vinta des canoës Bajau, homonyme contemporains des Vezo).
Immigrations néo-austronésiennes, bantous, perses et arabes (700-1600)
[modifier | modifier le code]Dès le milieu du premier millénaire jusqu'à 1600 environ, les Vazimba de l'intérieur autant que les Vezo des côtes accueillirent de nouveaux immigrants moyen-orientaux (Perses Shirazi, Arabes Omanites, Juifs arabisés), africains (Bantous) et orientaux (Indiens Gujarati, Malais, Javanais, Bugis et Orang Laut) voire européens (Portugais) qui s'intégrèrent et s'acculturèrent à la société Vezo et Vazimba, souvent par alliance matrimoniale.
Bien que minoritaires, les apports culturels, politiques et technologiques de ces nouveaux arrivants à l'ancien monde Vazimba et Vezo modifièrent lentement mais substantiellement leur société et seront à l'origine des grands bouleversements du XVIe qui conduiront à l'époque féodale malgache.
Le brassage avec les pasteurs-agriculteurs Bantous africains du Moyen Âge, par exemple, explique les nombreux superstrats bantous swahilis dans la langue proto-austronésienne des Vazimbas, notamment le vocabulaire domestique et agraire (exemples : le bœuf « omby » du swahili ngumbe, l'oigon « tongolo » du swahili kitungu, la marmite malgache « nongo » vient de nungu en swahili)
Les clans néo-austronésiens[18] (Malais, Javanais, Bugis,Toraja et Orang Laut), quant à eux, historiquement et globalement - sans distinction de leur île d'origine - dénommés les Hova (de uwa-« homme du peuple », « roturier » en vieux bugis), ont, selon les traditions orales[19], débarqué au Nord et à l'Est de l'île. Selon l'observation des linguistes au sujet des emprunts aux vieux malais (sanscritisé), vieux javanais (sanscritisé) et vieux bugi du Moyen Âge dans le fonds de vocabulaire proto-austronésien (proto-SEB) originel, les premières vagues hova sont arrivées au VIIIe siècle au plus tôt[20].
Diplomates, officiers, savants, commerçants ou simples soldats, certains alliés aux marins Orang Laut ou Talaut (Antalaotra en malgache), ces hova étaient probablement issus des thalassocraties indonésiennes. Leurs chefs, connus sous le nom des diana ou andriana ou raondriana (de (ra)hadyan : « seigneur » en ancien javanais, aujourd'hui raden et qu'on retrouve également encore dans le titre de noblesse andi(an) chez les Bugis), se sont, pour la plupart, alliés aux clans vazimba :
- au nord-ouest dans la région de l'actuel Ankoala (du malais/de l'indonésien kuala-« estuaire ») où les hova Orang Laut (Antalaotra en malgache) avaient probablement établi leur base pour les actions dans l'océan Indien.
- sur la côte Est (Betsimisaraka) où les chefs hova étaient également appelés Filo be.
- au sud-est où les dynasties hova Zafiraminia et Zafikazimambo notamment qui fondèrent les royaumes Antaisaka, Antaimoro, Antambahoaka, etc.
- à l'ouest : la dynastie Maroserana(na) qui fonda le royaume Sakalava est elle-même issue des Zafiraminia de la côte Est.
- au centre où les alliances répétées des chefs (andriana) des hova (tels qu'Andrianerinerina et Andriantomara et leurs descendants) avec les chefs des clans vazimba (tels que Rafandrana et, plus tard, Rabiby et leurs descendants) durant tout le début du second millénaire fut à l'origine du Royaume Merina (fondé à Ambohidrabiby par la dynastie de Ralambo) ainsi que du royaume Betsileo.
Génétique
[modifier | modifier le code]Des études génétiques récentes sur les Malgaches ont montré que leurs ancêtres étaient africains et asiatiques[21]. Trois ethnies malgaches, les Antemoros, les Vézos et les Mikeas, ont environ 70 % d'ascendance africaine et 30 % d'ascendance asiatique[21]. Dans une étude récente menée à l'échelle de l'île, les proportions de chromosomes Y , . selon l'étude (70,7 contre 20,7 ou 51 % contre 34 %). Cependant, les lignées d'ADNmt, transmises de la mère à l'enfant, sont à l'opposé (42,4 % d'origine africaine contre 50,1 % d'origine est-asiatique)[22],[23],[24]. Le chromosome Y exclusivement masculin des fréquences paternelles d'Asie de l'Est/Sud-Est telles que l'haplogroupe O-M175 varie de 45 % chez les Antalaotra, 16 % chez les Ampanabaka, 5 % chez les Anteony. En revanche, l'haplogroupe masculin africain tel que E1b1a1 constituait 76 % de la diversité génétique des Ampanabaka, mais seulement 7 % chez les Antalaotra et 12 % chez les Anteony[25].
Dans une étude de 2010, la fréquence des motifs polynésiens (haplotype B4a1a1a) variait entre trois groupes ethniques : 50 % chez les Merinas, 22 % chez les Vezos et 13 % chez les Mikeas. Deux autres mutations (1473 et 3423A) ont été trouvées chez tous les porteurs de motifs polynésiens de Madagascar, d'où le nom de « motif malgache »[26].
La population asiatique la plus proche génétiquement des Malgaches sont les Banjars, peuple de la partie méridionale de la région de Kalimantan, au sud-est de Bornéo[21],[27].
Religion
[modifier | modifier le code]Environ 75 % des Malgaches sont chrétiens[28] (divisés presque également entre protestants et catholiques) et plus de 20 % n'ont pas de religion ou pratiquent toujours la religion traditionnelle, qui tend à souligner les liens entre les vivants et les morts.
Outre le culte des ancêtres, des religions animistes sont également présentes sur l'île et des croyances ancestrales (que les membres du clergé considèrent comme des superstitions) restent très présentes dans toutes les confessions.
L'islam a été apporté sur l'île au Moyen Âge par les arabes et les commerçants somaliens musulmans qui ont créé plusieurs écoles islamiques le long de la côte orientale. Bien que l'astrologie arabe se soit propagée à travers l'île, la religion musulmane a peu essaimé, sauf dans une poignée de localités côtières du sud-est. Aujourd'hui, les musulmans représentent environ 1 % de la population de Madagascar[29] et sont largement concentrés dans les provinces du nord-ouest de Mahajanga et d'Antsiranana (Diego Suarez).
Des Juifs arabisés existaient dès le moyen-âge dans les principaux ports, mais sont progressivement passés à l'islam (ma'amīnīm). Un projet antisémite du régime nazi envisageait de déporter les Juifs d'Europe à Madagascar[30] mais a finalement été remplacé par la « Solution finale »[31]. Des Juifs français furent présents parmi les colons français, mais en 2017, il n'existe qu'une petite communauté juive d'environ 120 personnes et trois rabbins[32]. En 2020 un rabbin d'origine belge a recréé une yeshiva sur l'île[33].
Diaspora
[modifier | modifier le code]Des Malgaches des régions côtières étaient jadis utilisés comme esclaves dans les royaumes féodaux de l'intérieur et faisaient aussi partie des Africains razziés dans la traite orientale de l'empire omanais et dans la traite négrière atlantique des XVIIIe siècle et XIXe siècle siècles[34]. On trouve des descendants d'esclaves malgaches dans la péninsule arabique, en Malaisie, en Indonésie, dans toute l'Amérique et en particulier au Pérou[35].
Il existe une grande communauté malgache en France, estimée à 140 000 personnes : c'est la plus nombreuse communauté d'Afrique subsaharienne en France. Cette communauté est surtout installée dans l'île de La Réunion et à Mayotte[36].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Constitution de la quatrième république » [PDF], sur www.hcc.gov.mg, Haute Cour Constitutionnelle de Madagascar, (consulté le ).
- Ricaut (2009)
- Burney et al (2004)
- Hurles et al. (2005)
- Dahl O. (1991), Adelaar (2006), Simon (2006)[réf. non conforme]
- Verin (2000), p. 20
- Patrice Rabe, Quotidien Midi Madagasikara, édition du 24 septembre 2008
- « CNRS - Institut écologie et environnement - Actualités de l'institut », sur www.cnrs.fr (consulté le )
- Ricaut et alii, op.cit.
- Albert Rakoto Ratsimamanga, Tache pigmentaire héréditaire et origine des malgaches, Paris : librairie, 1940 In : « Revue anthropologique », (50e année, janvier-mars 1940) no 1-3
- Dahl O., op. cit., Adelaar, op. cit., Simon, op. cit.
- Pour l'historien Edouard Ralaimihoatra, ces Autronésiens qu'il appelle de manière globale les Vazimba - sans faire le distinguo entre ceux des côtes, les Vezo, et ceux de la forêt de l'intérieur, les Vazimba - ont « apporté dans l'île le fond de la langue malgache et des techniques d'origine indonésienne, pirogues à balanciers, rizières inondées, cases en bois équarris ou en branchage construites sur pilotis, villages édifiés sur les hauteurs entourés de fossés, etc. Ce fond a reçu des apports résultant d'échanges humains entre l'Afrique et Madagascar, grâce à la navigation arabe entre les côtes de l'Arabie, de l'Afrique orientale et de la Grande Île (Ralaimihoatra E., « Les Primitifs malgaches ou Vazimba », in Histoire de Madagascar)
- Simon P. (2006), p. 16 [1]
- Simon P. (2006), ibid., p. 474 [2]
- Rafandrana, un des ancêtres de la dynastie royale merina, par exemple, est connu pour avoir été un Vazimba (Callet, 1908). Les deux reines fondatrices de la royauté Merina, Rafohy et Rangita, étaient désignées comme Vazimbas. Comme la plupart des Austronésiens, les chefs Ntaolo (Vazimbas et Vezos) de Madagascar avaient pour coutume de placer les corps de leurs défunts dans des pirogues et de les enfouir dans des lacs artificiels (Vazimbas de l'intérieur) ou dans la mer (Vezos des côtes)
- Simon P. (2006), ibid., p. 455 [3]
- Scott M. Fitzpatrick et Richard Callaghan (2008), « Seafaring simulations and the origin of prehistoric settlers to Madagascar », in Islands of Inquiry: Colonisation, Seafaring and the Archaeology of Maritime Landscapes (Geoffrey Richard Clark, Sue O'Connor et Bryan Foss Leach éds.), ANU E Press, Canberra, p. 47-58
- Adelaar K.A (2006), « The Indonesian migrations to Madagascar: Making sense of the multidisciplinary evidence »)
- cf. par exemple : Ramilison E., Andriantomara-Andriamamilazabe : loharanon'ny andriana nanjaka teto Imerina, Antananarivo, Imprimerie luthérienne
- Dahl O., op. cit. ; Adelaar K.A op. cit.
- Kusuma, P. et al. Contrasting Linguistic and Genetic Origins of the Asian Source Populations of Malagasy. Sci. Rep. 6, 26066; doi: 10.1038/srep26066 (2016).
- S. Tofanelli, S. Bertoncini, L. Castri, D. Luiselli, F. Calafell, G. Donati et G. Paoli, « On the Origins and Admixture of Malagasy: New Evidence from High-Resolution Analyses of Paternal and Maternal Lineages », Molecular Biology and Evolution, vol. 26, no 9, , p. 2109–2124 (PMID 19535740, DOI 10.1093/molbev/msp120 , S2CID 22042499)
- Denis Pierron, Margit Heiske, Harilanto Razafindrazaka, Ignace Rakoto, Nelly Rabetokotany, Bodo Ravololomanga, Lucien M.-A. Rakotozafy, Mireille Mialy Rakotomalala, Michel Razafiarivony, Bako Rasoarifetra, Miakabola Andriamampianina Raharijesy, Lolona Razafindralambo, Ramilisonina, Fulgence Fanony, Sendra Lejamble, Olivier Thomas, Ahmed Mohamed Abdallah, Christophe Rocher, Amal Arachiche, Laure Tonaso, Veronica Pereda-loth, Stéphanie Schiavinato, Nicolas Brucato, Francois-Xavier Ricaut, Pradiptajati Kusuma, Herawati Sudoyo, Shengyu Ni, Anne Boland, Jean-Francois Deleuze, Philippe Beaujard, Philippe Grange, Sander Adelaar, Mark Stoneking, Jean-Aimé Rakotoarisoa, Chantal Radimilahy et Thierry Letellier, « Genomic landscape of human diversity across Madagascar », Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 114, no 32, , E6498–E6506 (PMID 28716916, PMCID 5559028, DOI 10.1073/pnas.1704906114 , Bibcode 2017PNAS..114E6498P)
- Margit Heiske, Omar Alva, Veronica Pereda-Loth, Matthew Van Schalkwyk, Chantal Radimilahy, Thierry Letellier, Jean-Aimé Rakotarisoa et Denis Pierron, « Genetic evidence and historical theories of the Asian and African origins of the present Malagasy population », Human Molecular Genetics, vol. 30, no R1, , R72–R78 (ISSN 0964-6906, PMID 33481023, DOI 10.1093/hmg/ddab018 )
- On the Origins and Admixture of Malagasy: New Evidence from High-Resolution Analyses of Paternal and Maternal Lineageshttps://academic.oup.com/mbe/article/26/9/2109/1197149
- Murray P. Cox, Michael G. Nelson, Meryanne K. Tumonggor, François-X. Ricaut, Herawati Sudoyo. A small cohort of Island Southeast Asian women founded Madagascar. Proc Biol Sci. 2012 Jul 22; 279(1739): 2761–2768. 21 mars 2012. doi: 10.1098/rspb.2012.0012
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- (en) Global Christianity - Madagascar
- (en) The Future of the Global Muslim Population - Madagascar
- The American West and the Nazi East -A Comparative and Interpretive Perspective Par C. Kakel Éd. Palgrave Macmillan UK
- Les origines de la solution finale, p. 188.
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- Pierre Boiteau, Madagascar : contribution à l'histoire de la nation malgache, Éditions sociales, Paris 1958, 431 p., compte-rendu par Henri Brunschwig dans Annales : Economies, sociétés, civilisations 16ᵉ année, n° 4, 1961, pp. 824-826 [4]).
- Maidei Magirosa, « Strong African presence in Peru », the Patriot, (consulté le )
- Diaspora malgache: 1re communauté africaine en France après celles du Maghreb, Francetvinfo.fr, 15 janvier 2018
Lien externe
[modifier | modifier le code]- Article sur l’héritage génétique des Austronésiens
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Bellwood, Peter, The Austronesians, Research School of Pacific and Asian Studies, Australian National University, 1995