Mardyck — Wikipédia

Mardyck
Mardyck
Entrée de Mardyck.
Blason de Mardyck
Blason
Mardyck
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Dunkerque
Commune Dunkerque
Intercommunalité Communauté urbaine de Dunkerque
Statut Commune associée
Maire délégué Fabienne Castel
Code postal 59279
Code commune 59380
Démographie
Gentilé Mardyckois
Population 276 hab. (2020 en évolution de −1,43 % par rapport à 2014)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 51° 01′ 10″ nord, 2° 15′ 02″ est
Superficie 8,69 km2
Élections
Départementales Grande-Synthe
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Dunkerque
Localisation
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Mardyck
Liens
Site web http://www.ville-dunkerque.fr/fr/je-vis-adunkerque/mardyck-commune-associee/index.html

Mardyck (nom d'origine: Mardijk en flamand[1]) est une ancienne commune française, associée à Dunkerque, située dans le département du Nord et la région Hauts-de-France.

Mardyck était le point d'arrivée sur la côte d'une voie romaine venant de Cassel et traversant toute la Flandre maritime[2].

Mardyck jouxte l'ancien hameau de Fort-Mardyck ; les deux subissent les mêmes évènements. De ce fait, dans certains textes, avant le rattachement à Dunkerque, les deux communes sont quasiment considérées comme étant les mêmes.

Avant la Révolution française, la paroisse était incluse dans le diocèse de Thérouanne, puis à la disparition de celui-ci dans le diocèse de Saint-Omer[3].

La terre de Mardyck a été donnée à l'abbaye de Saint-Bertin de Saint-Omer en 959 par le comte de Flandre Arnould Ier[4].

Vers 1132, Emma, abbesse de l'abbaye d'Origny, après de longues contestations, renonce au profit de l'abbaye de Saint-Martin à la possession d'une pêcherie que son monastère possédait à Mardyck[5].

Mardyck releva de la châtellenie de Bourbourg jusque vers 1140, époque où elle fut rattachée à la châtellenie de Bergues. Vers 1168, elle reçut du comte de Flandres Philippe d'Alsace, une keure ou charte communale avec les privilèges associés à ce statut et un scel (sceau) vers 1168, réaffirmée en 1218 par la comtesse Jeanne de Constantinople et en 1350 par le comte Louis II de Flandre (Louis de Male)[6].

En 1209, les marins de Mardyck passent un accord avec l'abbaye de Saint-Winoc de Bergues, au sujet du prélèvement de la dîme des harengs, les témoins étant les doyens de Bourbourg, Pène (Noordpeene) et de Bergues[7].

En , le roi Philippe IV le Bel, vainqueur du comte de Flandre Gui de Dampierre, confirme aux villes de Flandre, dont Bergues, Bourbourg, Mardyck, leurs lois et libertés, moyen d'assurer le calme dans ces villes[8].

En 1328, quasi toute la Flandre (y compris Bourbourg, Bergues, Mardyck, , Gravelines, Bailleul, Dunkerque, Bruges, Courtrai, Ypres etc.) se révolte contre le comte de Flandre Louis de Nevers, les villes sont excommuniées. Le roi de France Philippe VI de Valois secourt le comte et écrase les Flamands à la bataille de Cassel, en 1329, le roi autorise l'archevêque de Reims, l'évêque de Senlis et le doyen de Rouen à lever l'interdit (l'excommunication) encouru du chef d'infraction à la paix[9].

Par la suite, Mardyck se retrouve plusieurs fois prise dans des conflits ou est connue pour des évènements inhabituels :

En 1658, Louis XIV, âgé de 20 ans, en pleine campagne militaire tombe malade à Mardyck et est transporté à Calais. D'après le descriptif de la maladie, il avait contracté ce qui fut considéré comme étant une fièvre typhoïde (en fait il s'agissait d'une grave intoxication alimentaire. Il en guérit à force (ou malgré) de purgations, saignées, et d'administration d'antimoine[12].

Par le traité des Pyrénées en 1659 entre la France et l'Espagne, l'Espagne cède Mardyck, Bourbourg, Gravelines à la France mais Mardyck fait partie du territoire autour de Dunkerque cédé par la France à l'Angleterre, conformément aux termes de la coalition franco-anglaise, à la suite de la bataille des dunes. Les Anglais améliorent les fortifications de Mardyck.

, achat de Dunkerque, de Mardyck et de Fort-Mardyck pour 400 000 £ à Charles II d'Angleterre.

Les fortifications de Mardyck sont démolies en 1664 après celles construites à Dunkerque et Gravelines[13].

En 1714, la France creuse un nouveau port à Mardyck à la suite des traités d'Utrecht de 1713, lesquels imposent la destruction du port de Dunkerque et des fortifications de la ville ; on pense donc à Mardyck pour tenter de creuser un nouveau port, mais les installations sont détruites après le traité de 1717 (Paix de La Haye)[14]. Le port de Mardyck ne pouvait de toutes façons être une solution satisfaisante, en raison de bas-fonds, de vase, de grands risques courus par les bateaux, seul le rétablissement de la situation de Dunkerque dans le courant du siècle a résolu le problème[15].

À la veille de Révolution, en 1750, l'église du village détient quelques terres, (d'une église à une autre, les situations sont très inégales) situées pour l'essentiel dans la paroisse. Ces biens sont administrés par un « conseil de la fabrique »; les terres sont louées et le produit de la location entre en recettes dans les comptes de l'église. L'église de Mardyck, une des moins bien loties de la châtellenie de Bourbourg possède 25 mesures de terre, soit environ 11 hectares[16].

Depuis 1789

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En 1789, Martin Liévin Palmaert, curé desservant de Mardyck est désigné comme suppléant des représentants du clergé aux états généraux de 1789 ; à la suite de la démission d'un titulaire, il siège à l'Assemblée constituante en 1790, et prête serment dans le cadre de la Constitution civile du clergé (serment par lequel le clergé prête serment de fidélité à la Constitution)[17].

Jusqu'en 1792, le village de Mardyck est sous la souveraineté du royaume de France. En 1790, il se trouve dans le département du Nord nouvellement créé[18].

En 1793, le village devient officiellement une commune, au sein du canton de Dunkerque. La commune et ce canton font partie du district de Bergues, qui devient en 1801 l'arrondissement de Bergues puis en 1803 celui de Dunkerque. La commune fait partie après 1801 du canton de Dunkerque-Ouest.

En 1800, a lieu le rattachement de l'ancien hameau devenu commune de Fort-Mardyck.

Pendant la Première Guerre mondiale, Mardyck fait partie en 1917 du commandement d'étapes de Spycker, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front[19]. La commune fait également partie du commandement d'étapes installé en 1916, à Grand-Millebrugghe, et en 1917-1918, de ceux situés à Petite-Synthe puis à Coudekerque-Branche, et Téteghem[19]. La commune est le siège d'un parc automobile pour toute la région[19].

Le , des bombes sont tombées sur Mardyck sans faire de victimes[20].

En 1940, création, par l'occupant allemand, d'un terrain d'aviation qui servit notamment pour les chasseurs de la JG-2[21],[22].

La raffinerie des Flandres construite en 1974 sera la dernière raffinerie construite en France.

La commune s'est associée avec Dunkerque en 1980 et fait partie du canton de Grande-Synthe.

En 1999, la population était de 372 habitants.

Géographie, environnement

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La commune a bénéficié d'une opération de renaturation avec la coulée verte restaurée par le conseil général et la communauté urbaine ayant vocation de corridor biologique et d'accueil de la faune et de flore sauvages. C'est un élément du maillage écologique régional (trame verte et bleue), qui contribue à une amélioration de la naturalité du paysage[23].
Les travaux ont été menés ainsi qu'à Loon-Plage en trois phases de 1999 à 2001, sur 28 hectares en cherchant à valoriser l'écopotentialité des sites. Les écologues y ont recreusé des dépressions humides (dont un hectare de marais à la place d’une ancienne route), restauré des pelouses sèches dont de type steppiques, des prairies (qui ont rapidement retrouvé une flore riche, dont l’erigeron âcre, la bugrane épineuse ainsi que l’ophrys abeille) sur des terres agricoles antérieurement labourées. Huit hectares ont été boisés avec des essences régionales et les berges de 2,6 km de canaux et watergangs ont été renaturées ou bordées des traditionnels saules têtards, caractéristiques des polders régionaux[23]
Les gestionnaires ont notamment constaté le retour du Callitriche truncata et de l’œnanthe aquatique dans les watringues, ainsi que de la samole de Valerand, de la chlora perfoliée, de la petite centaurée d’une espèce d’eleocharis et d'un gnaphalium (gnaphale jaunâtre) dans les zones sableuses. L'investissement était de 460 000 euros sur 3 ans (1,62 euro/m2)[23].

Communes limitrophes

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Mardyck a son propre drapeau : fascé de six pièces horizontales azur et or[24].

Héraldique

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En 1989, Mardyck modifia ses armoiries qui sont devenues : D'azur à une barque d'or, portant un saint Nicolas de carnation, vêtu d'argent et d'or, crossé et mitré du même, et bénissant de la dextre, trois enfants à ses pieds le regardant[25],[26].


Armories d'origine de Mardyck jusqu'en 1989 : D'azur à une barque d'or, portant un Saint Nicolas de carnation, vêtu d'argent et d'or, crossé et mitré du même, et bénissant de la dextre[27],[28].

Liste des maires[29]

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Maire en 1802-1803 : Ant. Cagniard[30].

Maire en 1807 : Butel[31].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1853 1865 Henri Geersen    
1866 1875 Edouard Longueval    
1876 1888 Henri Cocquillier    
1888 1900 Emile Mormentyn    
1900 1904 Henri Cocquillier    
1904 1921 Louis Vandevelde    
1921 1926 Henri Geersen    
1926 1943 Emile Debril    
1943 1947 André Letrez    
1947 1959 Paul Vandevelde    
1959 1979 Abdon Pynthe[32]   Agriculteur.
Les données manquantes sont à compléter.

Liste des maires-délégués

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Liste des maires-délégués successifs représentant Mardyck au conseil municipal de Dunkerque
Période Identité Étiquette Qualité
1980 1983 Abdon Pynthe[33]   Agriculteur.
1983 1989 Abdon Pynthe[34]   Agriculteur,
Conseiller communautaire à la Communauté urbaine de Dunkerque de 1971 à 1989[35].
1989 2014 Gérard Blanchard PS retraité de la Fonction publique,
Conseiller communautaire à la Communauté urbaine de Dunkerque de 2008 à 2014[36].
2014 En cours Fabienne Castel SE Gestionnaire de paye[37],
Conseillère communautaire à la Communauté urbaine de Dunkerque depuis 2014.
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
224634628649348389410411413
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
415448436425449440419420425
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
465462425418426392406262345
1962 1968 1975 1999 2006 2011 2016 2020 -
330331323372346285310276-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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Vie quotidienne

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À Mardyck se trouvent:

  • Une école primaire (fermée en par manque d'élèves)
  • Une piscine (avec sauna et solarium fermée le 15 juillet 2023)[41]
  • Une salle de sport
  • Une maison de village
  • Terrain de motocross
  • Des boulodromes
  • Un city stade
  • Des terrains de football
  • Des aires de jeux pour enfants
  • Une salle des fêtes
  • Un café

Festivités

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On y fête:

Personnalités

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Notes et références

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  1. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
  2. Mr Bergerot, <<Vie de Saint-Folquin>>, dans Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1855, p 90 à 131, lire en ligne
  3. Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 66, lire en ligne.
  4. a b et c Henri Piers, Histoire de la ville de Bergues-Saint-Winoc: notices historiques sur Hondschoote, Wormhoudt, Gravelines, Mardick, Bourbourg, Watten, etc, Imprimerie de Vanelslandt, (lire en ligne), p. 116 et 122
  5. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VII, 2e partie, Année 1132.
  6. Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs de la châtellenie de Bourbourg, Editions Galaad Graal, , p. 18
  7. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904, Tome III, Année 1209.
  8. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904. Tome VI, Année 1297, mois de septembre.
  9. Alphonse Wauters,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1904, Tome IX, Anne 1329.
  10. Georges Dupas, Histoire de Gravelines, porte de Flandre et de ses hameaux, des origines à la Libération, Westhoeck éditions, 1981, avec Patrick Oddone comme collaborateur, p. 54.
  11. a et b Henri Piers op. cit. page 117
  12. Bulletin de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, Année 1898, pages 79 -80, lire en ligne.
  13. Henri Piers op. cit. page 120
  14. Henri Piers op. cit. page 121
  15. Raymond de Bertrand,« Le port et le commerce maritime de Dunkerque au XVIIIe siècle », dans Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 112-407, lire en ligne.
  16. Georges Dupas, Le clergé, les couvents et leurs biens dans la châtellenie de Bourbourg avant la Révolution, Coudekerque-Branche, Galaad, , p. 125.
  17. « Martin, Liévin Palmaert »
  18. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. a b et c « Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  20. Journal de marche du commandement d'étapes de Petite-Synthe, novembre 1917-janvier 1918, page 16, lire en ligne.
  21. Michael Holm, « Jagdgeschwader 2 », sur www.ww2.dk (consulté le )
  22. Julius Meimberg: Feindberührung (autobiographie), p. 133.
  23. a b et c Dossier : « Tourbières ; le point sur leur gestion » ; Revue Espaces naturels n' 11 • Juillet 2005
  24. Source: Cyberflag
  25. Raymond de Bertrand 1852.
  26. « 404 », sur Communauté urbaine de Dunkerque (consulté le ).
  27. http://www.ville-dunkerque.fr/fileadmin/user_upload/Les_Mags_de_la_ville/DK_Mag/2012/225-janvier2012/DKM225.pdf
  28. « Nuttige gegevens vooral voor zoektochten in ✝West-Vlaanderen (Frans Nijs) », sur telenet.be (consulté le ).
  29. liste des maires Mairie de Mardyck
  30. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 272, lire en ligne.
  31. « Annuaire statistique du département du Nord Année 1807 », p. 140-141 (images 170-171).
  32. « A 300, on aurait fait quoi ? », sur lepharedunkerquois.fr via Wikiwix (consulté le ).
  33. Lalu, Christian, « Annexe. — Les organigrammes des grandes villes », Annuaire des Collectivités Locales, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 1, no 1,‎ , p. 701–809 (lire en ligne, consulté le ).
  34. Procès-verbal du Conseil municipal du 12/03/1983
  35. Service relation publique de la Communauté Urbaine de Dunkerque.
  36. « 404 », sur Communauté urbaine de Dunkerque (consulté le ).
  37. « Conseil municipal de Dunkerque : le trombinoscope des adjoints », sur La Voix du Nord (consulté le ).
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
  39. Notice no IA59002597, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. Source: EED Espace eolien Developpement et Source: Wind power, Champs éolien de Mardyck
  41. « Mardyck : la piscine fermera définitivement ses portes le 15 juillet », sur La Voix du Nord, (consulté le )

Articles connexes

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Bibliographie

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Lien externe

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