Massif barlong — Wikipédia

Le massif barlong, en architecture, est un élément en forme de parallélépipède allongé transversalement, surmontant la croisée du transept d'une église et couronné par le clocher[1].
- Ne pas confondre avec : Massif occidental.
Massif barlong auvergnat
[modifier | modifier le code]La silhouette caractéristique du chevet des églises romanes de Basse-Auvergne (France) dites majeures est en bonne part due au massif barlong qui renforce l'élan vertical et l'étagement des volumes.
Les églises romanes majeures d'Auvergne (basilique Notre-Dame-du-Port de Clermont-Ferrand, abbatiale Saint-Austremoine d'Issoire, basilique Notre-Dame d'Orcival, église de Saint-Nectaire et église Notre-Dame de Saint-Saturnin, qui présentent le type complet), ainsi que d'autres églises moins importantes (église Saint-Julien de Chauriat, collégiale Saint-Victor et Sainte-Couronne d'Ennezat pour le type incomplet), sont en effet caractérisées par un remarquable chevet (au sens large du terme), parfois appelé « pyramide auvergnate », constitué d'un étagement de volumes de hauteur croissante : deux absidioles adossées aux bras du transept ; trois ou quatre chapelles rayonnantes (sauf à Saint-Saturnin) ; une chapelle axiale rectangulaire (uniquement à Issoire) ; le déambulatoire ; le chœur ; les bras du transept ; le massif barlong ; le clocher octogonal[Note 1].
L'élévation progressive des volumes est encore accentuée par les deux toits en appentis du massif barlong qui encadrent la naissance du clocher[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- ↑ À Notre-Dame-du-Port, le clocher a été détruit à la fin du XVe siècle par un tremblement de terre. Au XIXe siècle, une tour octogonale a été édifiée sur le massif barlong ; elle a l'apparence du clocher habituel mais n'en a pas la fonction. Un clocher avait été bâti au-dessus du narthex en 1823-1825.
Références
[modifier | modifier le code]- ↑ Dr P. Balme, L'Art roman en Auvergne, Clermont-Ferrand, Imprimerie G. de Bussac, , p. 29.
- ↑ Rolf Toman, Espéraza Birgit Beyer et Angelika Gundermann, L'Art roman, Éditions Könemann, , p. 150.