Maurin des Maures (spectacle) — Wikipédia
Maurin des Maures est un spectacle en 3 parties et 11 tableaux d'André Dumas, d'après le roman éponyme de Jean Aicard, représenté pour la première fois au théâtre de la Cité le [1].
Présentation
[modifier | modifier le code]La pièce est montée quelques mois après la mort d'André Dumas[2]. Le spectacle est produit pour la première fois en 1944, douze ans après la réalisation par André Hugon d'une adaptation filmée du film.
La pièce propose quelques variantes avec les écrits de Jean Aicard, notamment concernant la mort du héros[3].
Fiche technique de la première représentation
[modifier | modifier le code]- Mise en scène : Charles Dullin[4]
- Musique : Francis Casadesus
- Décor : Rodicq
Distribution
[modifier | modifier le code]- A.-M. Julien : Maurin des Maures
- Paula Dehelly : Tonia
- Georges Vandéric : M. Rinal
- Arthur Bender :
- Marcel d'Orval :
- Louis Perdoux :
- Charles Castelain :
- Lucien Arnaud : Pastouré
- Henri Pons :
- Jean-Roger Caussimon : le capucin
- Serge Lhorca :
- Denise Perret : Margaride
- Nelly Benedetti : Catherine
- Lucienne Dagairy : la mère de Maurin
- Brigitte Sabouraud :
Critique
[modifier | modifier le code]La première représentation de la pièce fait l'objet d'une critique très dure d'Alain Laubreaux dans Le Petit Parisien. Seule trouve un peu grâce à ses yeux les décors. Le choix de la pièce, la pièce en elle-même, le jeu des acteurs imitant les films de Marcel Pagnol, rien ne trouve grâce aux yeux du critique[4].
La critique est à peine moins âpre chez Maurice Rostand dans Paris-Matin qui se demande si Charles Dullin ne se dépense pas "en pure perte", tout en louant le jeu des acteurs et l'originalité qui ressort de l'œuvre[5].
Les décors ne font pas l'unanimité[2], non plus que la musique, perçue comme une « plaisanterie » par André Castelot[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Bibliothèque nationale (France) Auteur du texte, Le Cartel : Jouvet, Dullin, Baty, Pitoëff : [exposition, Bibliothèque nationale, Galerie Mansart, 20 nov. 1987 - 30 janv. 1988], (lire en ligne).
- Jean Sylvain, « Maurin des Maures au théâtre de la Cité », L'Appel, (lire en ligne).
- S. M., « La scène. Maurin des Maures (un Révolutionnaire) », Le Franciste, (lire en ligne).
- Alain Laubreaux, « La Cité : "Maurin des Maures" », Le Petit Parisien, (lire en ligne).
- Maurice Rostand, « La Cité : "Maurin des Maures" », Le Petit Parisien, (lire en ligne).
- André Castelot, « Maurin des Maures, au théâtre de la Cité. Épouvante et Crédit municipal au Grand-Guignol », La Gerbe, (lire en ligne).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Paul-Louis Mignon, Charles Dullin, Lyon, 1990, Les classiques de la Manufacture, 290 pages.
- S. M., La scène. Maurin des Maures (un Révolutionnaire), Le Franciste,
- François-Charles Bauer, De M. Dullin à M. Pelorson. Maurin des Maures de M. Jean Aicard, L'Écho de la France, 15 et .
- Georges Ricou, Théâtre de la Cité. Maurin des Maures, spectacle en 3 parties et 11 tableaux d'André Dumas d'après le roman de Jean Aicard, France Socialiste, .
- Aventures, amours et galéjades : Maurin des Maures, pièce d'André Dumas d'après le roman de Jean Aicard, L'Atelier, .
- Jean Sylvain, Maurin des Maures au théâtre de la Cité, L'Appel, .
- André Castelot, Maurin des Maures, au théâtre de la Cité. Épouvante et Crédit municipal au Grand-Guignol, La Gerbe, .