Michel Prigent — Wikipédia
Président Presses universitaires de France | |
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Président Cercles universitaires de France (d) | |
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Père | Jean Prigent (d) |
Membre de | Cercles universitaires de France (d) |
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Distinctions |
Michel Prigent est un éditeur français né le à Paris et mort le .
Il est président du directoire des Presses universitaires de France de 1994 à 2000. En 2000, les PUF cessent d'être une coopérative et deviennent une société anonyme dont il assure la présidence jusqu'à sa disparition en 2011.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils de Jean Prigent[1], ancien enseignant, ancien inspecteur général de l'Education nationale et ancien directeur adjoint de l'École normale supérieure[2], Michel Prigent naît le dans le 17e arrondissement de Paris[3].
Il est ancien élève de l'École normale supérieure (L1970[4]), agrégé de lettres classiques (1973) et docteur ès lettres[5] (1985)[6]. Sa thèse, publiée en 1985 a pour titre Le héros et à l'État dans la tragédie de Pierre Corneille.
Entré aux Presses universitaires de France (PUF) en 1974, il est directeur éditorial (1985-1994), puis président du directoire de 1994 à 2000. En 2000, les PUF cessent d'être une coopérative et deviennent une société anonyme dont il assure la présidence jusqu'à sa disparition en 2011. En 1992, certains s'opposent à la désignation d'un directeur de collections pour "Major" confiée à Pascal Gauchon[2].
Au cours de sa présidence, dans le cadre d'une large crise de l'édition[7], il assainit les finances des PUF, qu'il sauve de la faillite en 2000 par la création d'une société d'auteurs, Libris, dont il était président.
Michel Prigent était administrateur du Cercle de la librairie[7].
De 1977 à 1990, il préside les Cercles universitaires de France[2]. Il est proche de Raymond Barre[2].
Il a également dirigé L'histoire de la France littéraire [8].
Il meurt à l'hôpital du Val-de-Grâce[2], à l'âge de 60 ans[9].
Vie personnelle
[modifier | modifier le code]En 1974, il épouse Élisabeth Depierre, dont il a deux enfants, Philippe et Guillaume.
Ouvrages
[modifier | modifier le code]- Mars 1968, quelle démocratie pour la France ?, Paris, Cercles universitaires de France, , 30 p. (BNF 34638408) ;
- Le Héros et l'État dans la tragédie de Pierre Corneille (thèse de doctorat ès lettres remaniée), Paris, Presses universitaires de France, coll. « Écrivains », , VIII + 571 (ISBN 2-13-039279-2, BNF 34871411)[10] ;
- Dir., Histoire de la France littéraire, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige : dicos poche », , 856 p. (ISBN 2-13-052427-3, BNF 40130007) — en trois volumes[11].
Références
[modifier | modifier le code]- « Nécrologie : le professeur Jean-François Prigent », sur Le Telegramme, (consulté le )
- Alain Beuve-Méry, « Michel Prigent », sur lemonde.fr, .
- « Michel Prigent », sur whoswho.fr.
- Recherche sur archicubes.ens.fr.
- Dominique Lecourt, « Michel Prigent, une vie de travail », sur la-croix.com, .
- http://www.sudoc.fr/006738257.
- « Michel Prigent, président du directoire des PUF, est mort », sur lemonde.fr, .
- « Histoire de la France littéraire. Volume I », sur www.puf.com (consulté le )
- Alain-Gérard Slama, « Au revoir, Michel Prigent », sur lefigaro.fr, .
- Maurice Duverger, « La dialectique du héros et de l'État », sur lemonde.fr, .
- Perrine Parageau, « Les beaux portraits de la France littéraire », sur lexpress.fr, .
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :