Monchaux-sur-Écaillon — Wikipédia
Monchaux-sur-Écaillon | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Valenciennes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Valenciennes Métropole | ||||
Maire Mandat | Bernard de Meyer 2020-2026 | ||||
Code postal | 59224 | ||||
Code commune | 59407 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Moncalciens, Moncalciennes | ||||
Population municipale | 561 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 123 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 17′ 14″ nord, 3° 27′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 31 m Max. 84 m | ||||
Superficie | 4,55 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Valenciennes (partie française) (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Aulnoy-lez-Valenciennes | ||||
Législatives | Dix-neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Nord Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France | |||||
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Monchaux-sur-Écaillon est une commune française, située dans le département du Nord en région Hauts-de-France.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune de Monchaux-sur-Écaillon se situe à 15 km au sud-est de Valenciennes, au bord de l'Écaillon.
Elle se situe à la frontière du Hainaut et du Cambrésis entre les communes de Thiant, Maing, Haspres & Verchain-Maugré
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Écaillon[1],[Carte 1].
L'Écaillon, d'une longueur de 33 km, prend sa source dans la commune de Locquignol et se jette dans l'Escaut canalisée à Prouvy, après avoir traversé 13 communes[2]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Ecaillon sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 1,2 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 15,5 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 20,9 m3/s, atteint le même jour[3].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Escaut ». Ce document de planification concerne un territoire de 2 005 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Escaut. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Escaut et Affluents (SyMEA)[4].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 722 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Valenciennes à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 694,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Monchaux-sur-Écaillon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (73,3 %), prairies (17,4 %), zones urbanisées (9,1 %), forêts (0,3 %)[15]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par la ligne 103 du réseau Transvilles.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Moncellis en 1147 ; Moncels en 1150[16]
Il veut dire « petit mont »[16]. Le nom s'explique de sa position sur la colline au-dessus de l'Écaillon qui coule en contrebas. Le nom est écrit tantôt Moncheaux, tantôt Monchaux. En 1962, la commune de Monchaux devient Monchaux-sur-Écaillon.
voir Toponymie de Monceau-les-Leups
Histoire
[modifier | modifier le code]Monchaux se trouve mentionné dans les Chroniques de Froissart à l'occasion du sac de Haspres en 1340, les troupes de Guillaume II y passent.
En 1566, au début des guerres de religion la ferme de Moncheaux sert de refuge pour des religieuses de l'abbaye de Fontenelles, près de Valenciennes[17].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Monchaux-sur-Écaillon se blasonnent ainsi : « D'argent à cinq cotices de gueules, à la bordure de sable chargée de huit besants d'or. » |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Maire de 1802 à 1807 : G. Hyolle[18],[19].
Instances judiciaires et administratives
[modifier | modifier le code]La commune relève du tribunal d'instance de Valenciennes, du tribunal de grande instance de Valenciennes, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Valenciennes, du conseil de prud'hommes de Valenciennes, du tribunal de commerce de Valenciennes, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2021, la commune comptait 561 habitants[Note 4], en évolution de +3,89 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,7 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 275 hommes pour 264 femmes, soit un taux de 51,02 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Remi, 1879, et sa grotte de Lourdes.
- Quelques chapelles-oratoires aux sorties du village.
- Le cimetière communal de Monchaux-sur-Échaillon héberge les tombes de guerre de la Commonwealth War Graves Commission de 9 soldats morts le [27]
- L'église Saint-Remi
- La grotte de Lourdes devant l'église
- Le monument aux morts
- Moulin sur l'Écaillon
- La chapelle rue de Thiant, extérieur
- La chapelle rue de Thiant, statues à l'intérieur
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:04 TU à partir des 741 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1962 au 01/06/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Monchaux-sur-Écaillon » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Monchaux-sur-Écaillon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- Sandre, « l'Écaillon »
- « Station hydrométrique L'Ecaillon à Thiant », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
- « SAGE Escaut », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Monchaux-sur-Écaillon et Valenciennes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Valenciennes » (commune de Valenciennes) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Valenciennes » (commune de Valenciennes) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Monchaux-sur-Écaillon ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes, formations dialectales, 1991, pg 1174
- Cyrille Jean Destombes, Les vies des saints et des personnes d'une éminente piété des diocèses de Cambrai et d'Arras d'après leur circonscription ancienne et actuelle, , 404 p. (lire en ligne), p. 385. p. 385-386.
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 278, lire en ligne.
- « Annuaire statistique du département du Nord Année 1807 », sur lillonum.univ-lille.fr, p. 142-143 -images 172-173.
- « Le décès de Pierre Busin, maire depuis 1995 », sur lavoixdunord.fr, La Voix du Nord, .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Monchaux-sur-Écaillon (59407) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- Monchaux-sur-Écaillon sur www.inmemories.com