Cryptomonnaie — Wikipédia

Capitalisation des principales Cryptomonnaies le 13/05/2022 source : coinmarketcap.com

Une cryptomonnaie[1], dite aussi cryptoactif, cryptodevise, monnaie cryptographique ou encore cybermonnaie[2], est une monnaie électronique (actif numérique) émise de pair à pair, sans nécessité de banque ou de banque centrale ni d'intermédiaire humain, utilisable au moyen d'un réseau informatique décentralisé basé sur une blockchain intégrant des technologies de cryptographie pour les processus d'émission et de règlement des transactions.

Apparus en 2009 avec le bitcoin et sa blockchain (ou chaine de blocs), des centaines d'autres cryptoactifs se sont ensuite développés, aussi dits Altcoins (mot valise combinant deux mots anglais, “alt” qui signifie alternatif et “coin” qui fait référence aux pièces de monnaie ; désignant toutes les cryptomonnaies créées après le Bitcoin, comme alternatives au Bitcoin, utilisant généralement le même type de technologie de chaîne de blocs, mais avec des algorithmes de consensus différents, des fonctionnalités et des objectifs plus ou moins proches, moins consommateurs de ressources informatiques et énergétiques, comme l'Ethereum, ou augmentant encore la confidentialité des échanges, etc.

Les cryptomonnaies les plus connues et les plus utilisées sont le Bitcoin (BTC) et l'Ethereum (ETH).

Terminologie

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En 2024, le Québec publie une liste de mots en langue française désignant 93 concepts utilisés dans la thématique cryptomonnaie[3].

Tendances et statistiques

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Les chiffres varient selon les sources. Au , selon CoinMarketCap, il existe 23 642 cryptoactifs, ou cryptomonnaies, pour une valeur de 1 079,1 milliards d’euros[4]. En 2023, 46 millions d’Américains détiendraient des Bitcoins[5].

Prévalence : selon statista, en avril 2023, c'est en Afrique, Asie et Amérique du Sud qu'il y avait le plus grand nombre de personnes affirmant disposer de crypto-monnaies (bitcoin le plus souvent) ; et plus précisément au Nigéria et en Turquie (47 % des interrogés dans les deux cas).

Dans l’UE, selon HelloSafe (plateforme de comparaison de produits financiers), 2,1 % des européens détiendraient une ou plusieurs cryptomonnaies, mais ce taux varie beaucoup selon les pays (1,06 % au Luxembourg, 2 % en Belgique, 5,8 % en Allemagne, 5,04 % en France)[6]. En 2024 selon une enquête 2024 IPSOS/KPMG (commandée par l'ADAN), les Pays-Bas ont 17 % de détenteurs, contre 16% au Royaume-Uni, 12 % en France et en Allemagne, 11% en Italie[7]. « Début 2024, 12% des Français possèdent des crypto-actifs, ce qui représente une augmentation de 28% du nombre de détenteurs par rapport à début 2023 (9,4%), soit une adoption avoisinant les 6,5 millions de personnes(...) »[7].

Selon un sondage de TripleA, en 2022, environ 5 % des Français (souvent des hommes, plutôt instruits et parmi les plus riches du pays, et pour moitié âgés de 18 à 34 ans) détenaient des cryptomonnaies (contre 3,3 % en 2021), le Bitcoin étant le plus fréquent (72,83 % des cas), devant l'Ethereum (28,9 %)[8]. En 2022, selon BFM TV, approximativement 8 % des Français détenaient du Bitcoin, parmi eux, 20 000 ont déclaré en 2022 une plus-value pour l'année 2021[9]. En 2023, une étude Ipsos/KPMG, commandé par l'ADAN (association du développement des actifs numériques) estime que l'adoption progresse avec 12 % des Français qui détiennent des cryptomonnaies[10]. Mais, selon la mise à jour 2024 de cette enquête, la France est « le seul pays dont le nombre de détenteurs actifs croît »[7].

Principes de fonctionnement

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Chaque cryptomonnaie repose sur une chaîne de blocs (blockchain) répartie dans un registre décentralisé (ou grand livre de comptes) et chiffrée selon un protocole informatique[11].

La blockchain consultable par tous, qui répertorie l'ensemble des actions du réseau depuis l'origine. Les informations à ajouter sont appelées transactions, et sont groupées dans des blocs[12]. Une transaction est par exemple un transfert de cryptomonnaie d'une adresse logique, détenue dans un portefeuille d'adresses, à une autre.

Les acteurs du réseau, dits « nœuds », possèdent, stockent et vérifient leurs propres versions de la chaîne, depuis le tout premier bloc (dit « bloc genèse »). Une blockchain est jugée « valide » lorsqu’il est possible de la vérifier totalement en partant du bloc genèse. Le système est dit décentralisé, car sans autorité centrale ni tiers de confiance externes. Pour garantir l'immuabilité de la chaîne, c'est-à-dire l'absence de modification d'un ancien bloc, ceux-ci sont chaînés entre eux par des fonctions cryptographiques de hachage.

Chaque nœud est en réalité un ordinateur connecté au réseau par internet. Le système n'opère pas en temps réel car il peut y avoir des temps de latence importants lors de l'envoi ou de la réception de transactions et blocs à travers le réseau. Dans le cas où différentes versions d'une même chaîne existent, la règle est de choisir la chaîne valide la plus longue.

Consensus et génération de blocs

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Pour mettre d'accord tous les acteurs du réseau distribué sur la bonne version de la chaine et les synchroniser, ils doivent résoudre le problème du consensus. Le consensus vise à désigner l'entité qui sera en charge de proposer un nouveau bloc au réseau, tout en s'assurant que la création de nouvelles unités de monnaie soit graduelle. La plupart des cryptomonnaies ont un plafond (c'est-à-dire une quantité maximale de masse monétaire qui sera à terme en circulation). Ce plafonnement vise à imiter la rareté (et la valeur) des métaux précieux et à éviter l'hyperinflation[13].

Quand un bloc est créé et validé, chaque nœud ayant participé à sa création se voit attribuer un montant de cryptomonnaie, au prorata de l'effort qu'il a fourni. La participation à la création monétaire, appelée « minage », suit un schéma logarithmique visant à reproduire la découverte de l'or (ou autres métaux précieux) :

  • Au début, peu de personnes cherchent de l'or ; en trouver est donc relativement simple.
  • Puis l'information se répand, de plus en plus de personnes en cherchent ; l'or devient de plus en plus difficile à trouver et de plus en plus rare.
  • l'investissement des acteurs est donc croissant, contraignant les petits chercheurs à abandonner.
  • a ressource étant épuisable et de plus en plus coûteuse à obtenir, sa valeur augmente tandis que sa chance de découverte décroît.

Cette élection se fait de différentes manières, selon le type de blockchain. La preuve de travail est la méthode d'origine utilisée par bitcoin[14],[15],[16],[17],[18],[19],[20], lors de sa création en 2009, mais de nombreux travaux sont en cours pour en proposer de nouvelles[21].

Preuve de travail

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La preuve de travail consiste pour un participant à résoudre un problème cryptographique complexe, permettant d'assurer aux autres membres du réseau qu'un effort de calcul conséquent a été fourni de sa part. Alors que la résolution de ce problème exige du temps et des ressources, la solution proposée doit, en revanche, être facilement vérifiable.

Le problème à résoudre est directement déduit de la blockchain (par exemple du contenu du bloc courant dans le cas de bitcoin). La difficulté est adaptée à la puissance de calcul du réseau, afin que la création de nouveau bloc respecte une fréquence moyenne constante.

De simples CPU ou GPU (processeurs de carte graphique) suffisent théoriquement à résoudre un problème cryptographique, mais dans les blockchains actuelles les plus connues (Bitcoin, Ethereum, etc.) la difficulté cryptographique est devenu trop élevé pour que cela soit réalisable en un temps acceptable[22]. Participer au calcul des transactions de cryptomonnaie requiert un investissement de plus en plus couteux, car néessitant des systèmes spécialisés tels que FPGA ou ASIC[23]. D'autres cryptomonnaies, actuellement peu attractives (car nouvelles ou basées sur des algorithmes différents), permettant à des systèmes moins puissants de participer au calcul (alors aussi moins rémunérateur).

Dans le cas des preuves de travail, une faille permet la corruption des propriétés du consensus par un groupe qui détient l'équivalent de 51 % de la puissance de calcul. Cette faille a été baptisée attaque des 51 %.

La génération de blocs soulève la question de la consommation électrique exponeentiellement croissante pour créer de la cryptomonnaie (voir Consommation électrique de la preuve de travail).

Preuve d'enjeu

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En septembre 2022, après de longs débats et des années de recherche par le fondateur d’Ethereum, Vitalik Buterin, et le développeur Vlad Zamfir, pour être moins énergivore, Ethereum a remplacé la preuve de travail (proof-of-work) par la preuve d'enjeu (proof-of-stake). Depuis, pour participer à la validation des transactions et la création de blocs, il faut mettre sous séquestre une partie de son capital. Les usagers sont récompensés de l'indisponibilité temporaire de leurs Ethereum en recevant la monnaie créée simultanément avec le nouveau bloc. Le protocole Ethereum requiert la mise sous séquestre de 32 ethers pour participer à la validation des blocs. En septembre 2022, un ether valant 1 578 euros, la mise minimale est donc d’environ 50 000 euros[24].

Terminologie

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Dans « cryptomonnaie », le préfixe « crypto » (du grec ancien kruptos (κρυπτός) : « caché »)[25] fait référence à l’usage systématique de la cryptographie pour encoder les informations.

Les institutions, comme les ministres des Finances du G20 ou la Banque de France réfutent le terme de « cryptomonnaie », considérant que les « cryptomonnaies » ne remplissent pas les fonctions d'une monnaie[26]. Elles utilisent le terme de « crypto-actif ».

En France, le terme de « crypto-actif » fait référence à « des actifs virtuels stockés sur un support électronique permettant à une communauté d’utilisateurs les acceptant en paiement de réaliser des transactions sans avoir à recourir à la monnaie légale. »[27].

Dans l'Union européenne, le terme de « crypto-actif » fait référence à « une représentation numérique d’une valeur ou d’un droit pouvant être transférée et stockée de manière électronique, au moyen de la technologie des registres distribués ou d’une technologie similaire » mais le terme de «jeton de monnaie électronique» fait référence à « un type de crypto-actif qui vise à conserver une valeur stable en se référant à la valeur d’une monnaie officielle»[28].

Depuis le , le terme juridique et fiscal consacré dans la loi est celui d'actif numérique, qui contient techniquement les « cryptomonnaies ».

Auparavant, d'autres termes ont été successivement utilisés par diverses autorités de régulation (voir infra).

1998-2009 : origines et diffusion confidentielle

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Le concept de cryptomonnaie est un concept qui existait déjà bien avant la création du Bitcoin. L’entreprise DigiCash Inc. (en), fondée en 1989 par David Chaum, le fut dans le but de créer la première monnaie virtuelle utilisée dans le monde entier. DigiCash était une entreprise de monnaie virtuelle. Elle a créé un protocole de paiement anonyme basé sur la cryptographie. Néanmoins, Digicash a échoué dans son projet d’adoption massive de sa cryptomonnaie. L’entreprise a été forcée de se déclarer en faillite en 1998[29].

En 1998, Wei Dai a publié une description de « b-money », un système électronique de trésorerie anonyme. Peu après, Nick Szabo a créé le « Bit Gold » qui demandait aux utilisateurs de compléter une fonction de preuve de travail dont les solutions étaient chiffrées, mises ensemble et publiées. Le Bitcoin, créé en 2009 par un développeur (ou un groupe de développeurs) utilisant le pseudonyme de Satoshi Nakamoto, exploite l'algorithme SHA-256 comme système de preuve de travail[16],[30],[31]. D'autres cryptomonnaies se proposent, comme le Litecoin (qui utilise scrypt comme preuve de travail et repose sur des confirmations plus rapides des transactions), le Peercoin (qui utilise un système hybride de preuve de travail et connaît une inflation annuelle de 1 %) et le Namecoin (qui sert de DNS décentralisé, qui rend la censure d'internet plus difficile[réf. nécessaire])[14]. Plusieurs autres cryptomonnaies ont été créées : toutes n'ont pas connu le succès, notamment celles apportant peu d'innovation.

2011-2017 : adoption par un public de trois générations de cryptomonnaies

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Après leur apparition, les cryptomonnaies ont gagné l'attention des médias et du public[32]. Depuis 2011, cet intérêt a augmenté, notamment lors de la rapide montée du cours du Bitcoin (avril 2013). À partir de 2014, une deuxième génération de cryptomonnaies est apparue, comme Monero, Ethereum et Nxt avec de nouvelles fonctionnalités telles que des adresses de furtivité, des contrats dits « intelligents », le recours à des chaînes de bloc latérales ou adossées à des actifs physiques tels que l'or. Les représentants de plusieurs banques centrales ont déclaré que l'utilisation de cryptomonnaies pose des défis importants pour les équilibres économiques. Particulièrement du point de vue du prix du crédit[réf. nécessaire]. La popularité des cryptomonnaies commerciales pourrait aussi faire perdre la confiance des consommateurs dans la monnaie fiduciaire. pour Gareth Murphy (Banque centrale américaine), « l'utilisation généralisée [des cryptomonnaies] rendrait plus difficile pour les organismes statistiques de recueillir des données sur l'activité économique, elles-mêmes utilisées par les gouvernements pour orienter l'économie » ; les cryptomonnaies sont un nouveau défi pour la gestion de la politique monétaire et de change des banques centrales[33].

Les cryptomonnaies de 1re, de 2e et de 3e génération[34],[35] :

  1. La première génération est représentée par le Bitcoin (2009). Solidement implanté, initiateur de l'engouement médiatique pour les cryptomonnaies, il souffre de lacunes régulièrement pointées, comme sa lenteur, sa taille de bloc relativement faible, notamment. En outre le minage du Bitcoint consomme beaucoup et de plus en plus d’énergie et de ressources informatiques, générant de lourdes empreintes écologiques[36], eau[37] et carbone[38],[39], au moment de l'étude, le bitcoin avait une empreinte énergétique et carbone croissante[40], et déjà au moins équivalente à celle de la Norvège. Une étude (ACV[41] récente (2022) du minage du bitcoin dans les 10 premiers pays mineurs (Chine, États-Unis, Kazakhstan, Russie, Iran, Malaisie, Canada, Allemagne, Irlande, Norvège) a montré qu’avec une part de 53,3% du minage mondial, la Chine[42] avait l’impact environnemental le plus négatif, dont en termes d’écotoxicité marine et sur la santé humaine avec 0,0043 DALY, et qu’à parts égales de minage, l’Allemagne et le Kazakhstan avaient les impacts environnementaux les plus négatifs)[43]. Si la Chine a finalement interdit le minage chez elle, celui-ci s'est renforcé en Russie, aux États-Unis/Texas et au Kazakhstan... contribuant plus encore que les autres cryptomonnaies à la dégradation générale de l'environnement[44],[45], et au détriment de la santé humaine[46]. En 2018, Mora & al. dans Nature se demandaient déjà si l'aspect exponentiel des besoins énergétiques du Bitcoin, à lui seul, ne pourrait pas conduire l'humanité à dépasser le seuil climatique des +2°C [47].
  2. Une deuxième génération (2011) présente soit des améliorations mineures, soit des innovations technologiques permettant de nouvelles fonctions. L'archétype de cette deuxième génération est l'Ethereum (qui est dérivé du code source de Bitcoin), qui fait usage de contrats intelligents (smart contracts)[48].
  3. La troisième génération (depuis 2017)[49] : constatant de nouvelles limitations, notamment de capacité, de sécurité et de gouvernance, de nouvelles cryptomonnaies ont vu le jour, comme EOS.IO, Cardano (ADA), AION, ICON (ICX) et Raiden Network (RDN), pour les plus connues. EOS.IO est elle-même dérivée d'Ethereum. Elles apportent des innovations, mais, en août 2018, aucune n'a pris l'ascendant sur les autres.

Le premier stablecoin (« cryptomonnaie stable »), bitUSD, est introduit en 2014[50]. Le lancement de cryptomonnaies ayant un prix fixe se fonde sur les avantages revendiqués par ce type de monnaie (confiance supérieure des consommateurs envers une monnaie au cours fixe et moins spéculative, où des ressortissants des pays où l'instabilité monétaire du système conduit à des restrictions sur le contrôle de leurs capitaux)[51].

Le fondateur de Robocoin a lancé le premier distributeur automatique de bitcoins aux États-Unis le 20 février 2014 à Austin dans le Texas. Similaire à un guichet automatique bancaire, il dispose aussi d'un scanner de carte d'identité[52].

En 2018, le marché est en baisse, en comparaison de sa fin d'année 2017. Cependant, le nombre d'offres d'emploi du secteur ne cesse de progresser[53].

Le 21 août 2019, des employés de la centrale nucléaire d'Ukraine du Sud se sont fait arrêter par les services secrets après avoir connecté cette dernière à internet pour miner des cryptomonnaies.

Fin 2019, on dénombre près de 2 400 cryptomonnaies sur le site coinmarketcap[54].

Années 2020 : marché en décroissance et instable

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En 2020, alors que son cours a plus que doublé depuis le début de l’année, le Bitcoin, ainsi que d'autres cryptomonnaies[55], séduisent de jeunes épargnants. Ce marché étant particulièrement volatil[56], il est marqué par des dépréciations fortes et inattendues dont un effondrement brutal en janvier 2022, succédant à une division de la valeur du Bitcoin par deux en trois mois (le prix du Bitcoin passe de plus de 69 000 $ en novembre 2021 à 36 000 $ le 24 janvier 2022, puis à 16 000 $ le 20 novembre 2022, soit une baisse de près de 75 %, en réaction en réponse aux stratégies monétaires de la Fed selon certains analystes[57].

Hors Bitcoin, au , selon CoinMarketCap, il existe 5 022 cryptoactifs, ou cryptomonnaies, pour une valeur évaluée à 2 031 milliards d’euros. Un nombre croissant de cryptoactifs circulent, mais le Bitcoin conserve la première place (876,6 milliards d’euros), devant l’Ethereum (410,5 milliards d’euros). À eux deux, ils représentent près de deux tiers de la valeur totale du marché[58]. La majorité des Européens souhaitent une régulation des cryptomonnaies ; une minorité en achètent dans l'espoir de s'enrichir ou par intérêt personnel[59].

Des pays émergents adoptent de plus en plus les cryptomonnaies comme moyen de lutter contre l'inflation, la dévaluation des monnaies nationales ou la dépendance excessive au dollar[réf. nécessaire].

En février 2022, le Conseil de stabilité financière (FSB), superviseur de la finance mondiale, alerte sur la place croissante prise par les « stablecoins » et la finance décentralisée (DeFi) ainsi que sur les liens croissants entre cryptoactifs et finance spéculative ; le marché des cryptomonnaies (2 600 milliards $) reste limitée par rapport au reste du système financier, avec environ 1 % des actifs financiers mondiaux, mais sa croissance est telle (taille multipliée par 3,5 en 2021) qu'elle laisse craindre une bulle financière.
Le président du FSB, le gouverneur de la Banque centrale des Pays-Bas, Klaas Knot, dénonce aussi des « appellations trompeuses » : « la plupart des « stablecoins » ne sont ni stables, ni des monnaies » et la finance se disant décentralisée est paradoxalement « souvent assez centralisée » via les technologies utilisées ou les plateformes d'intermédiation[60].

En 2022, la perte de parité entraîne une perte de confiance et une chute importante du stablecoin Terra[61]. Cela a orienté le marché global des cryptomonnaies à la baisse, anéantissant plus de 250 milliards de dollars américains en l'espace de deux ans. La valeur de cryptoactif Terra de Luna chute d'environ 90 %, rendant les jetons de cryptomonnaie désormais presque sans valeur[62]. Pour Janet Yellen, secrétaire américaine au Trésor, cet épisode « illustre simplement le fait que c'est un produit à la croissance rapide, qu'il présente des risques pour la stabilité financière et que nous avons besoin d'un cadre adéquat »[61]. Janet Yellen, qui est une ancienne présidente du Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale des États-Unis (FED), appelle à une réglementation couvrant les crypto-monnaies et le commerce des actifs numériques, abordant le sujet pour la première fois dans un discours historique[63].

Le mois de novembre est marqué par la faillite de FTX, une des principales plateformes centralisées d'échange de cryptomonnaies, avec la révélation d'emprunts et de prêts très risqués et non durables par la société et les fonds d'investissement connexes. Le prix du bitcoin plonge en dessous de 17 000 dollars pour la première fois depuis 2020. Dans ce contexte, l'économiste Nouriel Roubini décrit les cryptomonnaies et certains de ses principaux acteurs comme un « écosystème totalement corrompu »[64].

En , l'agence de police européenne Europol et le ministère américain de la Justice annoncent que le mixeur de crypto-monnaie ChipMixer a été saisi, alléguant qu'il contribuait à masquer « la piste de l'argent numérique pour les trafiquants de drogue en ligne, les hackers militaires russes et les cybercriminels nord-coréens ». Le ministère de la Justice a déclaré avoir accusé le ressortissant vietnamien Minh Quoc Nguyen, de blanchiment d'argent et d'usurpation d'identité en lien avec le fonctionnement de la plateforme. ChipMixer est un mixeur mis en place à la mi-2017, spécialisé dans le mélange ou la suppression de pistes liées aux actifs de monnaie virtuelle. Selon Europol, il s'agit de « l'une des plus grandes laveries automatiques de crypto-monnaie du dark web ». Plus de 40 millions d'euros (42,2 millions de dollars) de crypto-monnaie ont été saisis. Le service de suivi des devises numériques Elliptic considère que ChipMixer a été utilisé pour blanchir plus de 844 millions de dollars en Bitcoin qui étaient directement liés à des activités illicites — dont au moins 666 millions de dollars provenant de vols de crypto-monnaie[65].

Cryptomonnaies stables (stablecoins)

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Les cryptomonnaies stables (stablecoins)[66] ont pour objectif de répliquer la valeur d'un actif, tel que le dollar, l’or, l’euro ou un panier de devises, en tentant de maintenir une parité, contrairement aux autres cryptomonnaies qui sont soumis à une forte volatilité.

Parmi les cryptomonnaies stables notables, on peut citer :

Les cryptomonnaies stables sont considérées par les banques centrales comme pouvant affecter la stabilité financière, mais aussi porter atteinte à la souveraineté monétaire[70]. Le Forum de stabilité financière propose d'encadrer et de réguler les cryptomonnaies stables, tout au moins celles qui, de par leur nature globale et universelle, posent un problème quant aux risques financiers[71]. Cette recommandation fait suite à la position du G7 en 2019[72].

Les règles du comité de Bâle exigent des banques qu'elles attribuent des « pondérations de risque » aux différents types d'actifs qu'elles détiennent pour déterminer les exigences en matière de fonds propres. Les stablecoins relèveraient des règles existantes et seraient traités de la même manière que les obligations, les prêts, les dépôts, les actions ou les matières premières[73], ou d'une manière similaire.

Levée de fonds

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Une levée de fonds peut être utilisée pour la création d'une cryptomonnaie. Ce type d'activité peut être encadré.

Une « première émission de jetons » ou « offre initiale de jetons »[74] (de l'anglais initial coin offering ou ICO), est une forme de financement, à mi-chemin entre la levée de fonds et le financement participatif, par la prévente d'une nouvelle cryptomonnaie. La première Initial coin offering notable est celle d'Ethereum en 2014[75].

En 2017, ce marché est encore peu régulé, ainsi en septembre la Chine interdit les ICO sur son territoire[76]. En Russie, Vladimir Poutine approuve l'utilisation des ICO en exigeant la mise en place d'une réglementation appropriée afin de contrôler le marché des cryptomonnaies[77],[78]. Selon la surveillance financière de Corée du Sud, il sera illégal d’émettre des jetons numériques pour réaliser des levées de fonds[79].

En France, en septembre 2017, Domraider est la première entreprise française à pratiquer une levée de fonds par ce moyen, à travers sa cryptomonnaie, le DRT (DomRaider token)[80]. La start-up, basée à Clermont-Ferrand lève 56 millions d'euros afin de créer une plateforme décentralisée dédiée aux enchères en temps réel sur la blockchain. Les DRT servent de moyen de paiement sur la Blockchain d'enchères et sont échangeables sur les places de marché de cryptomonnaies[81].

Selon Vanessa Grellet, panéliste de renom dans le monde de la blockchain[82], à la fin des années 2010, les bourses traditionnelles ont manifesté un intérêt croissant pour les crypto-actifs, tandis que les plateformes d'échange de crypto-monnaies comme Coinbase s'intégraient progressivement aux marchés financiers traditionnels. Cette convergence a marqué une tendance importante où les acteurs financiers conventionnels adoptaient la technologie Blockchain pour améliorer leur efficacité opérationnelle, tandis que le monde des cryptomonnaies introduisait des innovations comme les Security Token Offering ou STO, une Initial Coin Offering encadrée par des normes juridiques, offrant de nouvelles façons de lever des fonds. La tokenisation — qui consiste à transformer des actifs tels que l'immobilier, les fonds d'investissement et le private equity en tokens basés sur la blockchain — a le potentiel de rendre ces actifs traditionnellement non liquides plus accessibles aux investisseurs. Malgré les risques réglementaires et de réputation associés à ces évolutions, les grandes institutions financières, y compris JPMorgan Chase, ont travaillé activement sur des initiatives liées à la blockchain, comme en témoigne la création de Quorum, une plateforme blockchain privée[83].

Cadre légal en France

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Le cadre légal applicable aux cryptomonnaies nécessite de les qualifier juridiquement : il faut pour cela distinguer la monnaie ayant cours légal, la monnaie électronique, et enfin la nouvelle catégorie d'actif numérique, cette dernière notion correspondant aux cryptomonnaies. Le projet d'euro numérique de la Banque centrale européenne ne consiste pas en la création d'une cryptomonnaie mais en la numérisation de la monnaie légale qu'est l'euro[84].

En France, les cryptomonnaies sont définies et encadrées par la loi depuis le 1er janvier 2019[85]. Après une période de relative insécurité, elles font partie de la catégorie plus large des actifs numériques[86], et leur régime fiscal est défini[87] et précisé par la direction générale des finances publiques[88].

La volonté d'entreprises privées comme Facebook ou Télégram de lancer une cryptomonnaie fait aussi émerger des inquiétudes au sein des États. Leur danger a été abordé lors du G7 Finances en 2019. Le secrétaire du Trésor américain, Steven Mnuchin, avait alors fait état de « très grandes inquiétudes sur le Libra, qui peut être mal utilisé pour blanchir de l’argent ou financer le terrorisme[89] ». Les ministres des Finances des pays membres avaient alors convenu d'avancer rapidement sur la question.

À la suite de la publication d'un rapport le 2 octobre 2020[90], la Banque centrale européenne a indiqué lancer une consultation sur la création d'un « euro numérique ». Il consisterait en une monnaie virtuelle « différente » des cryptomonnaies, celles-ci étant considérée comme vouées à être très volatiles et risquées puisque non adossées à une Banque centrale.

Les plateformes d'échange de cryptomonnaies quant à elles doivent être enregistrées avec le statut de Prestataire de Service sur Actifs Numériques (PSAN) auprès de l'Autorité des Marchés Financiers (AMF). La plateforme française Coinhouse a été la première à obtenir ce statut le 17 mars 2020[91]. Binance a reçu l’autorisation de l’Autorité des marchés financiers pour exploiter sa plateforme d’échange de crypto-monnaie en France le . La France devient le premier grand pays européen à approuver le site[92].

Qualification juridique

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L'article L. 111-1 du Code monétaire et financier[93] pose le principe selon lequel la monnaie ayant cours légal en France est l'euro : un commerçant peut refuser un paiement en Bitcoin alors qu'il n'a pas le droit de refuser un paiement en euro.

L'article L. 315-1 du Code monétaire et financier[94] définit la monnaie électronique comme « une valeur monétaire qui est stockée sous une forme électronique, y compris magnétique, représentant une créance sur l'émetteur, qui est émise contre la remise de fonds aux fins d'opérations de paiement définies à l'article L. 133-3 et qui est acceptée par une personne physique ou morale autre que l'émetteur de monnaie électronique ». Une « cryptomonnaie » comme Bitcoin, ne représentant pas une créance sur l’émetteur, n'est donc pas une monnaie électronique, telle que définie par la législation européenne[95], transposée en France dans le code monétaire et financier[95].

L'article L. 54-10-1 du Code monétaire et financier[86] définit les actifs numériques, qui comprennent les cryptomonnaies, comme « toute représentation numérique d'une valeur qui n'est pas émise ou garantie par une banque centrale ou par une autorité publique, qui n'est pas nécessairement attachée à une monnaie ayant cours légal et qui ne possède pas le statut juridique d'une monnaie, mais qui est acceptée par des personnes physiques ou morales comme un moyen d'échange et qui peut être transférée, stockée ou échangée électroniquement ». En revanche, il ne définit pas les « cryptomonnaies ».

L'article L. 552-2 du Code monétaire et financier[96] définit un jeton numérique comme « tout bien incorporel représentant, sous forme numérique, un ou plusieurs droits pouvant être émis, inscrits, conservés ou transférés au moyen d'un dispositif d'enregistrement électronique partagé permettant d'identifier, directement ou indirectement, le propriétaire dudit bien ».

La qualification juridique de monnaie, revendiquée par les promoteurs des « cryptomonnaies » est contestée par les États et les banques centrales, qui retiennent par défaut la notion d'actif, soumise aux mêmes fluctuations et risques (et potentiellement taxation) que les autres actifs financiers non-monétaires. Le terme de « crypto-actif » est donc recommandé par la Banque de France et les ministres des Finances du G20, car les « crypto-actifs ne réalisent pas les fonctions clés d'une monnaie virtuelle » (Banque de France Focus, no 16, 5 mars 2018)[97]. La cour de cassation, de manière indirecte, a qualifié le bitcoin de « monnaie virtuelle » (cour de cassation, chambre criminelle, 20 février 2019, no 18-86.951[98]).

Les cryptomonnaies échappent à la gestion étatique, mais affectent l'économie, elle-même objet des politiques publiques : elles ne peuvent pas entrer dans les politiques monétaires. De plus, leur pseudonymat (anonymat pour certaines comme le Monero, le Dash[99], le Zerocoin[100],[101],[102],[103], ou quand elles sont blanchies via un mixeur de crypto-monnaie) rend possible, au même titre que l'argent liquide, les transactions illicites. À travers diverses réglementations, elles font l'objet d'une surveillance par les autorités monétaires selon deux axes[104] :

  • contrôler la légalité des biens ou des services achetés grâce aux cryptomonnaies et ainsi éviter les achats illicites,
  • surveiller la conversion en devises légales et ainsi détecter le blanchiment d'argent.

Cryptomonnaie et titre de créance

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L'article L.54-10-1 du code monétaire et financier précise en 1° que les actifs numériques contiennent également les jetons numériques, dits tokens, « à l'exclusion de ceux remplissant les caractéristiques des instruments financiers mentionnés à l'article L. 211-1 (qui contiennent notamment les titres de créance) et des bons de caisse mentionnés à l'article L. 223-1 ».

Régime fiscal applicable

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Les cryptomonnaies ont connu une relative période d'insécurité juridique avant que le législateur n'intervienne dans le cadre du vote de la loi de finances pour 2019.

Le premier régime entre en vigueur avec l'instruction fiscale du 11 juillet 2014[105] : les cryptomonnaies sont alors qualifiées d'« unités de compte virtuelles stockées sur un support électronique », imposables au barème progressif de l'impôt sur le revenu, dans la catégorie des bénéfices non commerciaux (ou bénéfices industriels et commerciaux, en cas d'activité habituelle).

Le second régime entre en vigueur avec l'arrêt rendu par le Conseil d'État le 26 avril 2018 (8e et 3e chambres, no 417809[106]) : les cryptomonnaies sont qualifiées de « biens meubles incorporels » au sens du droit civil des biens, imposables dans la catégorie des plus-values sur biens meubles relevant de l'article 150 UA du CGI, ou à défaut des bénéfices non-commerciaux (pour les activités de minage) ou de bénéfices industriels et commerciaux (pour le trading, à titre habituel). Outre les prélèvements sociaux, un taux forfaitaire de 12,9 % (article 200A du CGI) était appliqué à la plus-value, qui bénéficiait en plus d'une franchise d'imposition pour toute cession (valeur de la revente, et non valeur de la plus-value) inférieure à 5 000 .

Le régime actuel, voté avec la loi de finances du 28 décembre 2018[107], définit les cryptomonnaies comme des actifs numériques à l'article L. 54-10-1 du Code monétaire et financier : les actifs numériques sont civilement des biens meubles incorporels, imposables à l'impôt sur le revenu, sur le fondement de l'article 150 VH bis du code général des impôts[87]. Les plus-values de cession d'actifs numériques bénéficient du même prélèvement forfaitaire unique que les revenus de capitaux mobiliers : taux forfaitaire de 12,8 % auquel il faut ajouter 17,2 % de prélèvements sociaux (flat tax total de 30 %). Une franchise d'imposition s'applique lorsque le montant annuel brut des cessions (et non des plus-values) est inférieur à 305 .

Déclaration des comptes détenus sur une plateforme

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Depuis le 1er janvier 2020, tout compte ouvert, détenu ou clos sur une plateforme ou intermédiaire d'échange d'actifs numérique est à déclarer[108] en même temps que le contribuable complète sa déclaration de revenus : il faut remplir l'imprimé 3916 bis, un formulaire différent de l'imprimé 3916, prévu pour les comptes bancaires étrangers classiques.

Rôle de l'Autorité des marchés financiers

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En France, l'Autorité des marchés financiers a vu ses compétences augmentées par les législations française et européenne. À partir de 2024-2025, des garanties de fonds propres et un contrat d'assurance responsabilité civile pour rétribuer les clients le cas échéant seront attendues[109].

Cadre légal dans d'autres pays

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Cryptomonnaies d'États souverains

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  • Fin 2017, le président vénézuélien Nicolas Maduro crée une cryptomonnaie, le petro, ancré sur le prix du baril de pétrole, dans le but de contourner les sanctions américaines[110],[111]. Elle disparaît en janvier 2024.
  • En , la banque d’Angleterre annonce souhaiter créer une cryptomonnaie indexée sur la monnaie britannique[112],[113].
  • Au Canada et à Singapour, des institutions envisagent également de développer des systèmes de paiement officiels en cryptomonnaie[112].
  • En 2018, les Îles Marshall deviennent le premier pays au monde à lancer une cryptomonnaie légale[114].
  • En 2018, la Turquie envisage elle aussi sa monnaie, le Turkcoin, pour dynamiser l'économie[115].
  • En 2018, l'Iran pense créer une cryptomonnaie nationale, basée sur le Bitcoin, pour contrer la chute de la monnaie nationale du fait du retour des sanctions américaines[116],[117].
  • En 2021, la république populaire de Chine déclare illégales toutes les transactions en cryptomonnaies[118], et prévoit de lancer en 2022 sa devise numérique pour supprimer l'argent liquide, après avoir initié le mouvement en 2014 et déposé 80 brevets[119],[120]. Elle porte le nom de DCEP ou Digital Currency Electronic Payment.

Interdictions

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Certains pays interdisent l'utilisation et la commercialisation des cryptomonnaies[121], Selon la bibliothèque du Congrès américaine, on peut distinguer[122],[121],[123].

A titre d'exemple :

  • Le Bangladesh, fin 2017, a réaffirmé que les crypto-monnaies sont non conformes à différentes lois. Chaque utilisateur risque d’être poursuivi.
  • Au Pakistan, la Banque centrale a rendu les transactions de crypto-monnaies illégales. Une personne investissant ou possédant des cryptomonnaies risque d’être poursuivie.
  • En Ouzbékistan, depuis le 6 décembre 2019, l’achat de crypto-monnaies est considéré comme illégal.
  • Au Qatar, fin décembre 2019, le Qatar Financial Center (QFC) a rendu les crypto-monnaies illégales, que ce soit les échanges, l’émission, le stockage et le transfert des crypto-actifs.
  • En Algérie, depuis la loi de finances 2018, l'achat, la vente, l'utilisation ou la possession d'une crypto-monnaie sont interdits.
  • Au Maroc, toute personne impliquée dans des transactions avec des crypto-monnaies risque une amende ou une arrestation
  • Au Burundi, depuis septembre 2019, les crypto-monnaies sont illégales.
  • En Bolivie, les crypto-monnaies sont illégales. Les utilisateurs risquent une amende ou une arrestation.
  • En Équateur, en 2014, les crypto-monnaies ont été interdites par le Parlement.
  • En septembre 2017, les régulateurs chinois ont annoncé l’interdiction des « initial coin offerings » (ICO).
  • En février 2021, la Banque centrale nigériane (CBN) rappelle que l'utilisation des cryptomonnaies est illégale depuis 2017. Elle demande aux banques commerciales d’« identifier les personnes et entités » disposant de comptes en cryptomonnaies, afin de les « fermer immédiatement ». Le Nigeria se place systématiquement dans le top 10 des pays possédant le plus grand nombre d’utilisateurs de cryptomonnaies[124].

Réglementations

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La réglementation est en construction et donc en pleine évolution dans de nombreux pays, on peut distinguer[121]:

  • Une législation fiscale
  • Une réglementation anti-blanchiment d’argent / financement du terrorisme
  • Une réglementation fiscale et anti-blanchiment d'argent / financement du terrorisme

Quelques pays font évoluer leur cadre légal:

  • La banque centrale du Japon reconnaît officiellement les crypto-monnaies comme un moyen de paiement[125],[126] (article 2-5 du PSA amendé précise que les monnaies virtuelles sont acceptées comme moyen de paiement sans qu'elles soient des monnaies légales (« a form of payment method, not a legally-recognized currency. »[127]).
  • Au Salvador, en , le président Nayib Bukele propose un projet de loi pour adopter le Bitcoin comme monnaie légale[128],[129],[130]. Celui-ci est approuvé par l’Assemblée législative et fait du Salvador, le premier pays a légaliser le cours d’une cryptomonnaie[131],[132].
  • Dans le canton de Zoug en Suisse, depuis , le bitcoin et l'ether sont acceptés comme moyens de paiement pour régler ses impôts[133],[134].
  • Aux États-Unis plusieurs organismes ont publié des directives concernant les crypto-monnaies. elles sont définies, suivant les organismes, soit comme des titres, soit comme des monnaies par la Securities and Exchange Commission (SEC), soit des matières premières par la Commodity Futures Trading Commission (CFTC) et comme des biens à des fins d'imposition par l'Inland Revenue Service (IRS).Les cryptomonnaies sont aussi soumises aux règles du Financial Crimes Enforcement Network[121]. En septembre 2021, selon la presse américaine, le Trésor américain s'apprêtait à prendre des sanctions contre les plateformes contribuant aux transactions illicites en cryptomonnaies[135].
  • En Corée du Sud la réglementation sur les crypto-monnaies est rigoureuse. Les transactions de crypto-monnaies sont autorisées uniquement à partir de comptes bancaires avec un nom réel. Jusqu'en juillet 2018, les transactions de crypto-monnaies sont libres d'impôt. Cependant c'est en cours d'évolution[121].
  • Au Royaume-Uni, le gouvernement veut en 2022 faire voter une loi permettant de réguler la publicité sur les cryptomonnaies et de la soumettre au contrôle de l'Advertising standard authority (ASA). En décembre 2021, l'ASA a déjà interdit une publicité pour le Fan Token, une cryptomonnaie dont faisait la promotion le club de football d'Arsenal[136].

Union européenne

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L'union européenne dispose d'une réglementation MiCA.

D'autres règlements s'appliquent aux crypto-actifs dans l'UE et présentent de l'intérêt pour l'espace économique européen.

Règlementation européenne des crypto-actifs
Type Numéro émetteur date sujet réglementaiton remplacée
Règlement (UE) 2023/1113 [137] du Parlement européen et du Conseil du 31 mai 2023 sur les informations accompagnant les transferts de fonds et de certains crypto-actifs et modifiant la directive (UE) 2015/849
Règlement (UE) 2023/1114 [138] du Parlement européen et du Conseil du 31 mai 2023 sur les marchés de crypto-actifs et modifiant les règlements (UE) no 1093/2010 et (UE) no 1095/2010 et les directives 2013/36/UE et (UE) 2019/1937

Vers de nouvelles normes comptables

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Aux États-Unis

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Dans ce pays, le FASB fait autorité depuis 1973 auprès de la SEC en matière de normes comptables pour les entreprises du CAC40 (côtées en bourse)[139].

Le 6 septembre 2023, le FASB, sur la base des retours reçus à propos de son ASU[140],[141] proposé sur la comptabilisation et la divulgation de certains actifs cryptographiques. Sur la base des commentaires reçus sur la proposition, le Conseil a demandé à son personnel de rédiger une norme finale. En vertu des nouvelles orientations, une entité serait tenue d'évaluer ultérieurement certains actifs cryptographiques à leur juste valeur, les variations de la juste valeur étant incluses dans le bénéfice net au cours de chaque période de déclaration[139].

De grandes entreprises américaines (ex : Tesla , Microstrategy) ont massivement investi dans le Bitcoin ou d'autres cryptomonnaies, mais ces dernières ne pouvant pas être qualifiées de devises, elles sont du point de vue comptable des « actifs incorporels à durée de vie indéfinie » conformément à l'ASC 3502 (c'est-à-dire que les actifs doivent être évalués au coût historique moins la sous-dépréciation) à moins que l'entité ne soit dans le champ d'application des directives de la société d'investissement dans l'ASC 9463 ou qu'elle ne soit un certain type de courtier-négociant[139].
Lors des périodes de dépréciation des cryptomonnaies, ces entreprises se plaignent de ne pas pouvoir enregistrer ces « baisses » comme des « pertes » du point de vue comptable[142] ; et les promoteurs des cryptomonnaies dans le secteur de la Finance jugent ce modèle traditionnel d'actifs incorporels inadéquat car ne représente pas fidèlement l'économie des actifs cryptographiques[143], tout en complexifiant la comptabilisation des dépréciations car les entités en cause doivent se baser sur « la juste valeur observable la plus basse d'un actif cryptographique au cours d'une période de déclaration. En conséquence, le FASB 5 (en 2023) a proposé des modifications qui refléteraient mieux l'économie des actifs cryptographiques détenus par les entités et réduiraient la complexité et le coût du respect d'un modèle de délaïence sans coût historique en vertu des exigences existantes de l'ASC 350 »[139].

Le FASB a en 2023 réaffirmé la majorité des exigences et directives de l'ASU pour les actifs cryptographiques basés sur "un grand livre distribué basé sur la technologie blockchain", mais veut les étendre aux actifs cryptographiques lié à un grand livre distribué basé sur une technologie similaire à une blockchain[139]. Il a été suggéré d'aussi étendre ces obligations « à certains actifs qui fournissent des droits sur d'autres actifs cryptographiques (par exemple, des "jetons enveloppés"), le Conseil a finalement décidé de ne pas inclure ces actifs dans le champ d'application de la norme finale »[139]. Les entités concernées devront, selon la norme finale, pour tous les exercices commençant après le 15 décembre 2024 (incluant toutes périodes intermédiaires au cours de ces années, et avec adoption plus précoce autorisée) :

  • évaluer leur actifs cryptographiques étant dans le champ d'application des lignes directrices (telles que modifiées) à leur « juste valeur, avec des variations de la juste valeur incluses dans le bénéfice net pour chaque période de déclaration »[139].
  • Présenter dans leur bilan le montant total des « actifs cryptographiques évalués à la juste valeur séparément des autres actifs incorporels » non évalués à la juste valeur[139].
  • Présenter dans le bénéfice net des variations de la juste valeur des actifs cryptographiques séparément des variations de la valeur comptable (ex : dépréciations et amortissements) d'autres actifs incorporels, dont autres actifs cryptographiques non évalués à la juste valeur[139].
  • Classer en "flux de trésorerie provenant d'activités d'exploitation" les recettes issues de la vente presque immédiate d'actifs cryptographiques ayant été "reçues comme contrepartie non monétaire dans le cours normal des affaires (par exemple, en échange du transfert de biens et de services à un client)"[139].
  • divulguer chaque année et de manière intermédiaire leurs avoirs importants en actifs cryptographiques[139].

L'ASU finale est attendue pour la fin 2023 et en phase de transition (au moment de l'adoption de la norme finale) les entités devront enregistrer « un ajustement à effet cumulatif des bénéfices non répartis (ou d'autres composantes appropriées des capitaux propres ou des actifs nets) au début de la période annuelle d'adoption. Le réétat rétrospectif ne serait pas nécessaire pour les périodes précédentes »[139].

Groupements centralisateurs

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Les cryptomonnaies, et plus généralement les blockchain, peuvent conduire à différentes formes de groupements centralisateurs[144]:

  • regroupements de "mineurs"
  • regroupements de registres distribués de plusieurs giga-octets, les clients légers ne conservant que les dernières transactions
  • délégation des portefeuilles et clés privés

Frais de transaction

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Les frais de transaction des crypto-monnaies dépendent principalement de l'offre de capacité du réseau à ce moment-là, par rapport à la demande du détenteur de la monnaie pour une transaction plus rapide. Le détenteur de la monnaie peut choisir des frais de transaction spécifiques, tandis que les entités du réseau traitent les transactions dans l'ordre des frais offerts des plus élevés aux plus bas. Les bourses de crypto-monnaies peuvent simplifier le processus pour les détenteurs de monnaie en offrant des alternatives prioritaires et ainsi déterminer quels frais feront probablement que la transaction sera traitée dans le temps demandé.

Pour l'Ether, les frais de transaction diffèrent en fonction de la complexité de calcul, de l'utilisation de la bande passante et des besoins de stockage[145], tandis que les frais de transaction du Bitcoin diffèrent en fonction de la taille de la transaction et de l'utilisation ou non de SegWit par la transaction. En septembre 2018, les frais de transaction médians pour l'Ether correspondaient à 0,017 $, tandis que pour le Bitcoin, ils correspondaient à 0,55 $.

Certaines crypto-monnaies n'ont pas de frais de transaction, et s'appuient plutôt sur la preuve de travail côté client comme mécanisme de hiérarchisation des transactions et d'anti-spam.

Les deux paradoxes des cryptomonnaies

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L'économiste Alexandre Reichart relève deux paradoxes liés aux cryptomonnaies. Le premier est que les utilisateurs et promoteurs des cryptomonnaies s'inscrivent, consciemment ou non, dans la continuité de l'économiste autrichien Friedrich von Hayek (1899-1992), Prix Nobel de Sciences Économiques en 1974, qui imaginait, dans son ouvrage The Denationalization of Money (1976), une économie dans laquelle l'État n'aurait pas le monopole de l'émission monétaire et où des monnaies privées se feraient concurrence entre elles. Cependant, force est de constater que les utilisateurs et promoteurs du Bitcoin ont peu apprécié l'explosion des alt-coins, ceux-ci étant alors rapidement qualifiés de « shitcoins » par une partie des membres de la communauté Bitcoin, lesquels promeuvent le Bitcoin comme monnaie concurrente aux monnaies légales, mais apprécient peu qu'on concurrence le Bitcoin. Aujourd'hui, cependant, la plupart des membres de la communauté Bitcoin semblent apprécier, sinon tolérer les alt-coins[146].

Le second paradoxe est que, si les cryptomonnaies ont été théorisées et inventées dans les années 1980 et 1990 par des membres de communautés cypherpunks et cryptoanarchistes souhaitant créer des monnaies de pair-à-pair permettant de se passer des institutions propres au capitalisme comme les États, les banques centrales et les banques de second rang, force est de constater qu'aujourd'hui les cryptomonnaies ont été largement « récupérées » par les grandes entreprises et les banques centrales. En témoignent le projet Diem (ex Libra) mené par Facebook avec d'autres grandes entreprises, ou encore l'intérêt récent des autorités monétaires pour les cryptomonnaies, avec l'émergence des monnaies numériques de banque centrale (MNBC ou CBDC en anglais). On est loin des projets utopiques des cypherpunks et crypto-anarchistes souhaitant utiliser la technologie pour contourner les institutions capitalistes[146].

Liste de cryptomonnaies

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Cryptomonnaies communautaires

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Code Monnaie Date de création Équivalent de la masse monétaire en USD Algorithme Quantité de monnaie émise Quantité maximum de monnaie pouvant être émise Note
BTC, XBT Bitcoin 2009 580 milliards USD au 30/05/2022[147] SHA-256
(preuve de travail)
19 053 556 au 30/05/2022 21 millions La première monnaie décentralisée.
VAR Var 2021 inconnu LARP 500 au 18/12/2021 Non limitée La première monnaie utilisée pour le LARP
ETH Ethereum 2015 228 milliards USD au 30/05/2021[147] Ethash 120 981 729 au 30/05/2022 Non limitée La première monnaie basée sur une chaîne de blocs (Ethereum) permettant la création de contrats intelligents.
ADA Cardano 2017 17 milliards USD au 30/05/2022[147] Ouroboros (preuve de participation) 33 752 565 071 au 30/05/2022 45 milliards Monnaie basée sur une chaîne de blocs permettant la création de contrats intelligents.
BCH, BCC Bitcoin Cash 2017 3,8 milliards USD au 30/05/2022[147] SHA-256
(preuve de travail)
19 millions au 30/05/2022 21 millions Fork de la chaîne de blocs Bitcoin avec augmentation de la taille maximale d'un bloc. Le but est de mieux faire face à la croissance du nombre d'utilisateurs.
XRP Ripple 2012 20 milliards USD au 30/05/2022[147] ECDSA 48 milliards au 30/05/2022[148] 100 milliards Les transactions sont vérifiées par consensus entre les membres du réseau, plutôt que par le processus de minage utilisé par bitcoin.
LTC Litecoin 2011 4,8 milliards USD au 30/05/2022[147] Scrypt
(preuve de travail)
70 millions au 30/05/2022 84 millions La première cryptomonnaie fondée sur Scrypt.
NANO Nano 2015 120 millions USD au 02/03/2019 DAG (Graphiques acycliques dirigés) 133 248 290 NANO (limite atteinte) 133 248 290 NANO Monnaie utilisant le système de bloc-tressés : elle ne nécessite pas de minage, ne présente aucuns frais de transaction et sa scalabilité est infinie.
MIOTA IOTA (cryptomonnaie et technologie) 2015 814 millions USD au 02/03/2019[147] SHA-256
(preuve de travail)
IOTA
(limite atteinte)
IOTA Au lieu d'utiliser une blockchain, le protocole IOTA est basé sur un graphe orienté acyclique (Directed acyclic graph).
OMG OmiseGo 2017 179 millions USD au 02/03/2019[147] 102 millions au 16/05/2018 140,25 millions Première Application prévue sous le réseau Plasma[149]
MAID MaidSafeCoin 2014 57 millions USD au 02/03/2019[147] -8,73 % 452,5 millions au 04/08/2017 4,3 milliards Proof of Ressource (POR).
DASH Dash 2014 723 millions USD au 02/03/2019[147] X11 8 millions au 02/03/2019 18,9 millions[150] Ex-Darkcoin, première cryptomonnaie anonyme.
DOGE Dogecoin 2013 11 milliards USD au 30/05/2022[147] Scrypt
(preuve de travail)
132 milliards au 30/05/2022 5,2 milliards par an perpétuellement cryptomonnaie dérivée de Litecoin et la première à être fondée sur un mème Internet : Doge, premier et principal meme coin.
XMR Monero 2014 820 millions USD au 02/03/2019[147] Preuve de travail 16 millions au 02/03/2019 18,3 millions puis production perpétuelle minimale de 0,3 XMR par minute Lorsque les 18,3 millions de XMR seront produits, l'inflation maximale est de 1 %, puis décroit exponentiellement jusque 0.
AFRO AFRO 2017 2,09 milliards USD au 04/01/2019[147] DASH - Preuve d'enjeu (PoS) 750 milliards au 04/01/2019 750 milliards puis production annuelle maximale de 0,584% de l’émission initiale soit, 4,4 milliards d’Afros par an L’AFRO est une cryptomonnaie panafricaine, au service du développement sociétal du continent.
FCT Factom 2015 0,157 milliard USD au 16/05/2018[147] -8,4 % 8,7 millions au 16/05/2018
BTS BitShares (ru) 2014 0,637 milliard USD au 16/05/2018[147] -4,81 % 2,64 milliards au 16/05/2018 3 600 570 502 2 500 millions sont créés puis croissance asymptotique de 6,3 % en année 1 pour atteindre 0,9 % en année 100.
PPC Peercoin 2012 0,64 milliard USD au 16/05/2018[147] -8,77 % SHA-256
(preuve de travail/preuve d'enjeu)
24 764 006 au 16/05/2018 Pas de limite Inflation annuelle : 1 %
NMC Namecoin 2011 29 788 896 USD au 16/05/2018[147] -4,67 % SHA-256
(preuve de travail)
14,7 millions au 16/05/2018 21 millions Namecoin a pour but d'agir comme un DNS décentralisé, qui rend la censure d’Internet très difficile. Namecoin se sert du nom de domaine .bit.
LSK Lisk (en) 2016 1,29 milliard USD au 10/05/2018[147] DPOS (preuve de participation des délégués) 110,4 millions au 04/08/2017 Première cryptomonnaie modulaire utilisant des Sidechain.
SLR SolarCoin 2014 1 069 366 545 USD au 16/05/2018[147] -7,69 % Proof-of-Stake-Time (PoST) 105 951 307 au 16/05/2018 121 201 144[147] L'essentiel des SolarCoins sont attribués à des producteurs d'énergie solaire.
ONION DeepOnion 2017 29 511 492 USD au 16/05/2018[147] +0,67 % Proof of Stake (PoS) et X13 Proof of Work (PoW) 15 100 490 au 16/05/2018 25 000 000[147] cryptomonnaie entièrement anonyme utilisant le réseau Tor.
DRT DomRaider Token 2017 14 313 886 EUR au 16/05/2018 +5,03 % 591,5 millions au 16/05/2018 1,3 milliard[147] Plateforme d'enchères utilisant la blockchain.
XEP Electra Protocol 2021 19,1 Million USD au 08/02/2022 SHA-256 (PoS V3) 17,4 milliards

au 08/02/2022

30 milliards Monnaie instantanée avec frais de transactions quasi inexistants.

Taux de croissance 3 % / an

Ğ1 June 2017 N/A signatures : Ed25519
hashes : SHA-256
Plus de 24 millions de Ğ1 en


Moyenne de 8 300 Ğ1 par membre cocréateur

Pas de limite Co-création monétaire par Dividende Universel respectant une symétrie spatio-temporelle entre les membres de la Toile de confiance.

Taux de croissance de 10 % / an.

Conforme à la Théorie Relative de la Monnaie (Stéphane Laborde, 2010), la Ğ1 est la 1re Monnaie Libre.

PIT Paypite[151] 2018 620 000  au 16/05/2018 ERC20 2 000 000 au 16/05/2018 247 000 000 Monnaie francophone, pour les 274 millions de francophones du monde.
KMD Komodo 2016 101 010 557  au 17/09/2018 D-POW, Delayed Proof-of-Work 109 755 311 au 17/09/2018 200 000 000 Son mécanisme de consensus est unique, propose des atomic swaps. 5 % d'intérêt annuel.
DERO Dero[152] 2017 6 337 622  au 17/04/2019 Cryptonight[153] Preuve de travail (Pow) 7 049 662 au 17/04/2019 18 400 000 pendant les 8 premières années, suivie d’un taux d’émission infini d’environ 157 000 DERO/an. Blockchain traditionnelle combiné à un dag, ce qui en fait un blockDAG (insensibles aux doubles dépenses et évolutive).
LIBRA Libra[154] 2019 Projet de cryptomonnaie initié par Facebook, pour le développement d'un porte-monnaie électronique[155].
XMG Magi 2014 M7Mhash (preuve de travail),

mPoS (preuve d'enjeu)

9 678 056 au 22/03/2020 Pas de limite Blockchain conçue pour favoriser les « petits mineurs » en utilisant une preuve de travail cpu-only, et en utilisant une preuve d'enjeu favorisant les petits montants.
XVG Verge 2014 2 017 297  au 01/06/2020 16 555 000 000 Cryptomonnaie décentralisée, basée sur le respect de la vie privée.
GRC Gridcoin 2014 PoR (Preuve de recherche) 145 millions au 07/06/2020 Pas de limite Cryptomonnaie récompensant le calcul scientifique effectué via la plateforme BOINC.
BAT Brave Attention Token 2017 280 799 982 USD au 17/12/2020 1.492 milliards au 17/12/2020 1.5 milliards Cryptomonnaie intégré du navigateur Brave[156].
GDCE global decentralized collaboration environment 2021 SHA-3-256

(preuve de travail)

21 billions Cryptomonnaie native au marché de services décentralisés globaldce[157],[158]

Plateformes d'échanges

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Il existe des plateformes d'échanges de cryptomonnaies dites centralisées (CEX) et d'autres décentralisées (DEX).

Actives

Inactives

  • Mt. Gox (actuellement fermé, la société s'étant déclarée en faillite au Japon)[159]
  • Cryptsy (actuellement fermé à la suite d'un vol d'un nombre important de bitcoins)[160]
  • Vault of Satoshi (fermé en 2015)[161],[162]
  • Gatecoin (actuellement fermé)

Cryptomonnaie de banque centrale

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Au delà du nouveau système unifié de paiements transfrontaliers proposé par le FMI, la Banque des règlements internationaux (BRI) vise une infrastructure financière globale pour réunir les monnaies numériques des banques centrales (MNBC)[163].

Caractéristiques, avantages et inconvénients

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  • Conçues pour Internet, elles offrent des alternatives aux systèmes de paiement reposant sur des monnaies avec cours légal. Elles permettent d'augmenter l’accessibilité du commerce en ligne dans les pays en voie de développement[164],[165].
  • Transparence : toutes les transactions sont publiques, les propriétaires et les destinataires de ces transactions étant identifiés par des adresses[166].
  • La cryptomonnaie ne peut pas facilement être contrefaite ou usurpée. Le protocole de chiffrement est aussi conçu pour être très résistant contre la plupart des menaces informatiques connues, incluant les attaques par déni de service distribué.
  • Frais de transfert parfois nuls et inférieurs à ceux des établissements de paiement ou à ceux des sociétés de transfert de fonds (type Paypal, Western Union).
  • Transferts rapides de quelques secondes à quelques minutes. Les virements bancaires prennent de quelques secondes à quelques jours pour les montants élevés.
  • Transferts possibles à l'échelle mondiale indépendamment du pays.
  • Absence d'intermédiaire (établissement de paiement, intermédiaire en services de paiement, banque, dépositaire) : la somme créditée est portée directement à l'adresse de réception.
  • N'importe quel particulier ou société peut transférer de la cryptomonnaie.
  • Stockage de la cryptomonnaie à distance sur un serveur ou en téléchargement sur un support (clé USB, par exemple).
  • Pour certaines cryptomonnaies, la quantité totale pouvant être créée est plafonnée, rendant ce type de monnaie déflationniste par essence (la quantité de monnaie ne peut théoriquement que décroître dans le temps).

Inconvénients

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  • Faible impact des cryptomonnaies sur le grand public[167] (~ 150 millions USD / jour en mars 2016 pour Bitcoin).
  • Réseau de paiement peu développé bien qu'en croissance[168].
  • Différentes cryptomonnaies, incompatibles entre elles, avec le développement de plusieurs types de cryptomonnaies en parallèle.
  • Volatilité élevée dans un secteur très peu régulé, impliquant une vulnérabilité aux arnaques (exemple : le , John McAfee (inventeur de l'antivirus du même nom) a été inculpé aux États-Unis (ainsi qu'un conseiller exécutif de son équipe) pour avoir frauduleusement promu des crypto-monnaies, et avoir exécuté des manœuvres de manipulation du marché de type pump and dump[169],[170]).
  • Risque de déflation/hyperinflation due à création monétaire insuffisante ou trop importante (quantité de Bitcoins limitée à terme par exemple)[171],[172].
  • Abondance des arnaques sur les cryptomonnaies, qui ont bondi de 81 % en 2021 à 7,7 milliards de dollars à l'échelle mondiale, soit un montant équivalent aux fraudes aux cartes de crédit aux États-Unis, estimées à 8 milliards de dollars[173].
  • Sécurisation nécessaire (comme n'importe quel compte de dépôt ou de paiement) : mot de passe, double authentification.
  • La cryptomonnaie perdue (à la suite d'un téléchargement sur une clé USB ou disque dur) est définitivement perdue.
  • Consommation d'énergie due aux activités de minage de plus en plus importantes.
  • Illégalité dans certains pays.

Autres caractéristiques

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  • Monnaies ne dépendant pas de banques ni banques centrales.
  • Irréversibilité des transactions : le réceptionnaire de la monnaie ne peut pas subir d'annulation. Inversement, le donneur d'ordre ne peut rétracter son paiement.
  • Absence de plafond et de minima dans les transferts.
  • En cas de décès, il est nécessaire de donner la clé privée pour transmettre l'héritage[174]

Aspects bancaires

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Le lobby bancaire s'oppose a l'utilisation de ce type de monnaie et défend les systèmes de paiement utilisant les monnaies dotées de cours légal.

Pour le premier sous-gouverneur de la Banque de France, "les infrastructures et les activités des crypto-actifs génèrent des risques comparables à ceux des services financiers traditionnels, et qui sont inhérents à la fourniture de services financiers, notamment les risques de crédit, de liquidité et de marché"[175].

Le Comité de Bâle, a souhaité en 2022 des règles plus strictes pour l’exposition des banques aux actifs numériques, dès 2025, pour pousser les banques à renforcer leur bilan et éviter une nouvelle crise financière. Le G20 a publié une déclaration commune, en novembre 2022, pour un cadre international permettant une régulation de type: même activité que la finance traditionnelle, même risque, même régulation[176].

Consommation électrique de la preuve de travail

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Pour la technologie blockchain chaque échange financier doit être validé, et dans le cas de l'utilisation d'une preuve de travail, cela passe par le calcul d'une preuve cryptographique, exigeant une grande puissance de calcul décentralisée. Cette activité informatique connue sous le nom minage de cryptomonnaie consomme énormément d'électricité. Une étude de Digiconomist révèle que la cryptomonnaie a nécessité 30,25 TWh d'électricité en 2017, une consommation supérieure à celle de beaucoup de pays[177],[178],[179]. Selon l’université de Cambridge dans les années 2020, avec une consommation annuelle de 86,6 térawattheures (TWh) le réseau Bitcoin se classe entre la Belgique (81,2 TWh/an) et les Philippines (90,9 TWh/an)[24]

En 2020, Les trois quarts de capacités de minage dans le monde sont basés en Chine (avant les changements légaux concernant les cryptomonnaies[180],[181]) ; 27 % des mineurs chinois sont dans le Sichuan, province avec une forte production hydroélectrique bas carbone, mais 43 % sont dans le Xinjiang, où 80 % de l'électricité est issue de centrales à charbon[182]. L'énergie renouvelable majeure en Chine, l'hydroélectricité, n'est disponible à bas coût qu'en saison humide. Le reste de l'année la production électrique provient principalement du charbon[183][source insuffisante].

Une étude réalisée par des scientifiques chinois et publiée en avril 2021 dans la revue scientifique Nature Communications révèle qu'en 2020 le minage est réalisé à 78,9 % en Chine ; les émissions de CO2 dues au minage sur la période du au sont estimées à 13 millions de tonnes, soit l'équivalent des émissions annuelles du Danemark ; selon les simulations de cette étude, la consommation d'énergie du minage en Chine pourrait atteindre 297 TWh en 2024, soit 5,4 % de la production d'électricité de la Chine, causant des émissions de CO2 de 130 millions de tonnes, équivalant à celles de la République Tchèque et du Qatar[184].

Depuis juin 2021, la Chine est en croisade contre la production de Bitcoins, les autorités de la région du Sichuan ont exigé la fermeture immédiate de 26 fermes de minage. Le Sichuan est la deuxième plus grande province minière de Bitcoins, selon les données compilées par l'Université de Cambridge. Avant le Sichuan, qui tire son électricité des barrages hydroélectriques, d'autres provinces, comme le Xinjiang, la Mongolie intérieure, le Qinghai ou le Yunnan ont ordonné des mesures contre l'extraction de Bitcoins. D'après le quotidien du Parti communiste « Global Times », 90 % des installations chinoises auraient été fermées ces dernières semaines.

Confronté à une crise de l'énergie, le Kosovo décide en janvier 2022 d'interdire le minage de cryptomonnaies sur son sol[185].

La validation des transactions sur la chaîne de blocs (blockchain) est énergivore, aucun protocole alternatif à la preuve de travail (proof-of-work, PoW) n’a été trouvé permettant une cryptomonnaie décentralisée, publique, sécurisée et qui aurait une empreinte carbone négligeable[186].

Notes et références

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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