Morlac — Wikipédia
Morlac | |||||
Mairie et agence postale. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Cher | ||||
Arrondissement | Saint-Amand-Montrond | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Berry Grand Sud | ||||
Maire Mandat | Dominique Dubreuil 2020-2026 | ||||
Code postal | 18170 | ||||
Code commune | 18153 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale | 293 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 9 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 43′ 11″ nord, 2° 18′ 33″ est | ||||
Altitude | Min. 165 m Max. 237 m | ||||
Superficie | 32,38 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Saint-Amand-Montrond (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Châteaumeillant | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Cher Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire | |||||
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Morlac est une commune française située dans le département du Cher, en région Centre-Val de Loire.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est arrosé par la rivière Arnon.
Localisation
[modifier | modifier le code]Ineuil | Chambon | Vallenay | ||
Ids-Saint-Roch | N | |||
O Morlac E | ||||
S | ||||
Saint-Pierre-les-Bois | Marçais |
Lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]Les lieux-dits suivis d'une astérisque sont situés à l'écart de la route indiquée.
A
B
- la Barre, route de Marçais (D 70)
- la Berthodrie*, route d'Ineuil (D 220)
- le Bessin*, route d'Ids (D 3)
- Bois-Brisson*, route de Vallenay (D 3) puis D 925 vers Nozières
- "Le Bois d'Habert"*, route d'Ineuil (D 220)
- le Bois Pibon, route de la Brande des Clous
- la Brande des Clous, route de la Brande des Clous
- Brande de la Couy, route de Vallenay (D 3) puis D 925 vers Nozières
C
- le Casson*, route de la Brande des Clous
- le Vieux Château*, route de Saint-Pierre (D 3)
- le Château-Gaillard, route de Vallenay (D 3)
- la Chevraudière, route de Marçais (D 70)
- les Clous*, route d'Ids (D 3)
- les Cosses, route de Vallenay (D 3) puis D 925 vers Nozières
- la Petite Cotardière*, route d'Ids (D 3)
D
- le Danger*, route de Vallenay (D 3)
- le Domaine Neuf*, route de Saint-Pierre (D 3)
G
- les Gerry*, route d'Ids (D 3)
- la Gravelle*, route de Saint-Pierre (D 3)
J
- la Jappe aux Loups, route de Vallenay (D 3)
L
- les Loges, route de Vallenay (D 3) puis D 925 vers Nozières
- le Grand Lomoy, route de Saint-Pierre (D 3)
- le Petit Lomoy*, route de Saint-Pierre (D 3)
- le Moulin de Lomoy, route de Saint-Pierre (D 3)
M
O
- l'Orme*, route d'Ids (D 3)
P
- le Peur*, route de Marçais (D 70)
- Pigny*, route de Saint-Pierre (D 3)
- la Prée*, route de Marçais (D 70)
- la Grande Preugne*, route d'Ids (D 3)
- la Petite Preugne*, route de Saint-Pierre (D 3)
R
- la Rabière, route de Marçais (D 70)
S
T
V
- la Grande Vergne, route de Marçais (D 70)
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 783 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lignières à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 774,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Morlac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Amand-Montrond, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 36 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,6 %), forêts (25,4 %), terres arables (25,2 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %)[11].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Morlac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[14]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 225 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 225 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011, 2016, 2018, 2019 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[12].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2021, la commune comptait 293 habitants[Note 2], en évolution de −10,67 % par rapport à 2015 (Cher : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Economie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Dans le jardin du presbytère, une sphère métallique commémore le passage à Morlac de Jean-Baptiste Delambre qui, avec Pierre Méchain, ont mesuré la longueur du méridien de Paris de Dunkerque à Barcelone qui passe par la commune de Morlac.
- La méridienne verte passe également par la commune.
- Le monument aux morts, inauguré le [22].
- La pierre à la dîme ou de dîme ou de la dime[23] est visible sur le site de l'ancien prieuré de Souages[24]. C'est une pierre de mesure, taillée dans un bloc de calcaire. Elle est creusée de cinq alvéoles[25],[26]. Les capacités des cuvettes ont été estimées à 18,8; 5; 1,6; 0,65 et 0,3 litres respectivement[26] par Olivier Trotignon. Il pense que les pierres aux dîmes servaient d'étalons de mesure : la collecte des impôts se faisait au moyen de pots, paniers et boisseaux que les collecteurs de dîmes emportaient avec eux dans les fermes pour leurs ponctions fiscales. Ce n'est qu'en cas de contestation sur la quantité enlevée que les plaignants et les clercs pouvaient s'appuyer sur ces pierres.
- L'église Saint-Martin contient un groupe sculpté en pierre[27] représentant une Vierge de Pitié et deux anges, daté du et XVIe siècle et classé monument historique au titre d'objet[28]. Elle proviendrait de la chapelle de Souages.
- Le prieuré de Souages, connu dès le XIe siècle, dépendait de l'abbaye bénédictine de Chezal-Benoît[29]. L'ancienne chapelle Sainte-Marie du prieuré, reconstruite à la fin du Moyen-âge, était encore debout à la fin du XXe siècle, mais dans un état de délabrement avancé[30]. À la fin du XIXe siècle, Alphonse Buhot de Kersers en donne encore une description détaillée et note : « elle existe encore, mais à l'état de magasin délabré »[31]. Elle a été rasée en 1997[32] ; quelques éléments d'architecture sont conservés dans différents musées du Cher, des fragments de verre décoré en grisaille sont au musée du Berry à Bourges[33].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- L'écrivain berrichon Vincent Détharé (1881-1966)[34], prix André Barré de l'Académie française[35] en 1964, est né à Morlac.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Morlac et Lignières », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lignières » (commune de Lignières) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lignières » (commune de Lignières) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Amand-Montrond », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Morlac », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Cher », sur cher.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Monuments-du-cher 14-18
- Olivier Trotignon, « La pierre de la dîme de Souages ».
- Berry républicain, « La pierre à la dîme oubliée sous l'herbe ».
- La pierre de Prompsat creusée comme celle de Souages de cinq alvéoles est un bloc de lave.
- Olivier Trotignon, « Les capacités de la pierre à la dîme de Souages ».
- Vierge de Pitié, image en noir et blanc.
- Notice no PM18000270, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture|.
- Ne pas confondre avec l'ancienne abbaye du Bois d'Habert, attestée au milieu du XIIe siècle et qui était une dépendance du l’abbaye cistercienne de La Prée
- On peut constater l'état de délabrement de la toiture du bâtiment en 1993 dans deux photos présentées par Olivier Trotignon dans « L'ancien prieuré de Souages ».
- Buhot de Kersers 1889, p. 33.
- Berry républicain, « [Colum Boischaut 43] La triste fin de la chapelle de Souages », www.leberry.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- Flohic 2001, p. 400.
- Vincent Détharé sur data.bnf.fr.
- Prix André Barré de l'Académie française.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jean-Luc Flohic (direction), Le patrimoine des communes du Cher, t. I, Flohic Éditions, (ISBN 978-2-84234-088-9), p. 400-404 : Morlac.
- Alphonse Buhot de Kersers, Histoire et statistique monumentale du département du Cher, Tome IV.— Cantons du Châtelet, de Dun-le-Roi, Graçay, La Guerche et Henrichemont, Bourges, Pigelet & Tardy, 1889, 339 pages, 5 cartes et 69 planches
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Morlac sur le site de l'Institut géographique national