Muhammad Najib el-Roubai — Wikipédia

Muhammad Najib el-Rubai
محمد نجيب الربيعي
Illustration.
Muhammad Najib el-Rubai, en 1960.
Fonctions
Président du Conseil de souveraineté d'Irak

(4 ans, 6 mois et 25 jours)
Premier ministre Abdel Karim Kassem
Prédécesseur Fayçal II (roi)
Successeur Abdel Salam Aref
Biographie
Nom de naissance Muhammad Najib el-Rubai
Date de naissance
Lieu de naissance Bagdad (Empire ottoman)
Date de décès (à 61 ans)
Lieu de décès Bagdad (République d'Irak)
Nationalité irakienne
Parti politique Indépendant
Religion Islam sunnite

Signature de Muhammad Najib el-Rubaiمحمد نجيب الربيعي

Muhammad Najib el-Roubai
Présidents de la république d'Irak
Muhammad Najib el-Rubai, 1942

Muhammad Najib el-Rubai (ar-Ruba'i), né le à Bagdad et mort le dans la même ville, est un général et homme d'État irakien. Il est le premier président de l'Irak comme président du Conseil de souveraineté du au .

En 1924, il entre à l'École royale militaire dès sa fondation et obtient son diplôme d'officier le , puis il rejoint le collège d'état-major irakien et enfin le collège d'état-major de Konya en Turquie.

Il appartient à l'Organisation nationale des officiers, fondée par le colonel Rifaat Al-Hajj Seri en 1949, et dirige celle-ci en 1956. La même année, il devient commandant de la troisième division de l'armée irakienne et atteint le grade de lieutenant-général le . Il est alors envoyé comme ambassadeur d'Irak en Arabie saoudite, en résidence à Djeddah.

Avec Abdel Karim Kassem, il est un des meneurs du coup d'État qui renverse la monarchie du roi Fayçal II le . Deux jours plus tard, il revient à Bagdad et prend le poste de président du Conseil de souveraineté. Il est le premier chef d'État de la République irakienne, mais sa fonction est essentiellement honorifique, la réalité du pouvoir étant exercée par le général Kassem, nommé Premier ministre. Le , il survit à une tentative d'assassinat fomentée par Saddam Hussein.

Il perd le pouvoir et se retire de la vie politique le à la suite d'un nouveau coup d'État conduit par Abdel Salam Aref.

Très affaibli des suites de l'attentat de 1959 dont il ne s'était jamais vraiment remis, il meurt en 1965.