Nicolas-Marie Fournier de La Contamine — Wikipédia
Nicolas-Marc Fournier de La Contamine | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Naissance | Gex | |||||||
Décès | (à 63 ans) Montpellier | |||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | par Joseph Fesch | |||||||
Évêque de Montpellier | ||||||||
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Nicolas-Marie Fournier de La Contamine, né à Gex le mort le , est un ecclésiastique qui fut évêque de Montpellier de 1806 à 1834.
Biographie
[modifier | modifier le code]Premières années
[modifier | modifier le code]Nicolas-Marie naît en 1760 à Gex, fils de Philippe Fournier et de Marie-Suzanne de Borsan. Il étudie d'abord au séminaire du Saint-Esprit à Paris, puis la théologie à l'ancien séminaire Saint-Sulpice. Il obtient sa licence en 1784 et son doctorat en 1789. Il intègre alors la Compagnie des prêtres de Saint-Sulpice et est nommé professeur de théologie au séminaire d'Orléans. Il refuse le serment à la Constitution civile du clergé et perd sa chaire. Pendant la Révolution française, il séjourne à Orléans et dans la région librement ou dans la clandestinité. En 1800 il revient à Paris où il se fait remarquer par ses prêches conservateurs ce qui conduit à son incarcération pendant 18 mois. Libéré, il se rend à Lyon et entre dans l’orbite du cardinal Joseph Fesch qui le prend sous sa protection. Il devient alors chapelain puis aumônier de l'Empereur[1].
Évêque de Montpellier
[modifier | modifier le code]Napoléon Ier le désigne le comme successeur de Jean-Louis-Simon Rollet qu'il vient de contraindre à résigner son siège épiscopal. Il est chargé d’apaiser les tensions dans son diocèse qui avaient été exacerbées par son prédécesseur. Il y parvient et est nommé Baron d'Empire le avec le titre de « Baron de la Contamine ». Il est fait chevalier de la légion d'Honneur le , puis officier par le roi Louis XVIII le [1].
Soutien aux Bourbons, il met le clergé montpelliérain au service de la Restauration. Ainsi, dans un contexte de menace planant sur le régime, il cherche à conserver l'adhésion du peuple à la monarchie et déclare dans son prêche du Carême de 1829 : « Il existe un ordre voulu de Dieu : rois, riches et grands de ce monde sont les protecteurs des faibles et des petits, les ministres de la Providence auprès du peuple. Au peuple d’obéir, voilà le premier devoir que la religion nous impose ! »[2].
Il meurt à Montpellier le et est inhumé dans sa cathédrale de Montpellier le suivant[1].
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Officier de la Légion d'honneur (15 octobre 1814)[3]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Honoré Fisquet, La France pontificale, histoire chronologique et biographique des archevêques et évêques de tous les diocèses de France depuis l’établissement du christianisme jusqu’à nos jours, divisée en 18 provinces ecclésiastiques, (Gallia christiana), « Diocèse de Montpellier », p. 302-313
- Philippe Secondy, La persistance du Midi blanc : L’Hérault (1789-1962), Presses universitaires de Perpignan, , 393 p. (ISBN 978-2-914518-85-7 et 978-2-35412-208-9, lire en ligne), p. 40
- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )