Nicolas Guy Brenet — Wikipédia
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Nicolas Guy Brenet, né le à Paris et mort le dans la même ville, est un peintre et graveur français.
Son fils est le médailleur Nicolas-Guy-Antoine Brenet (1770-1846).
Biographie
[modifier | modifier le code]Nicolas Guy Brenet est d'abord élève de François Boucher mais subit l'influence de Nicolas Poussin, d'Eustache Le Sueur, de Guido Reni et de Charles Errard. On le reconnaît comme précurseur de Jacques-Louis David et comme annonciateur du futur style troubadour dans ses sujets d'histoire médiévale, commandés dans les années 1770-1775 par la surintendant des bâtiments du roi.
Dans ces œuvres de jeunesse, réalisées de retour d'Italie, en 1761, Nicolas-Guy Brenet illustre des épisodes du récit d'Ovide, les Métamorphoses. La qualité picturale de cet ensemble révèle une aisance décorative, caractéristique d'un style qu'il affectionnera tout au long de sa carrière.
Son nom revient comme auteur de deux tableaux dans l'ouvrage de Millin, à l'article XXXVIII (tome IV) consacré à la chartreuse Notre-Dame de Bonne-Espérance[2].
Élèves
[modifier | modifier le code]- François Gérard, avant 1786.
- Jean-Claude Naigeon, avant 1780.
- Nicolas Antoine Taunay.
Œuvres
[modifier | modifier le code]- Endymion endormi, 1756, Worcester, Worcester Art Museum.
- Chartreux priant pendant un orage, 1760, Lyon, église Saint-Bruno-les-Chartreux.
- Clytie métamorphosée en tournesol par amour pour Apollon, 1761, huile sur toile, Béziers, musée des Beaux-Arts.
- Latone métamorphose les paysans de Lycie en grenouilles, années 1760, huile sur toile, Béziers, musée des Beaux-Arts.
- Éthra indiquant à son fils Thésée où son père a caché ses armes, 1768, huile sur toile, Los Angeles, musée d'Art du comté de Los Angeles.
- La Science, La Prudence, La Force, La Vérité, La Religion et La Justice, 1768-1769, Douai, Grand’chambre du parlement de Flandres.
- Caius Furius Cressinus accusé de sortilège, 1777, huile sur toile, Toulouse, musée des Augustins[3].
- La Mort de Du Guesclin, 1777, huile sur toile, Paris, musée du Louvre.
- Étude de tête de guerrier casqué, 1779, Rouen, musée des Beaux-Arts[4].
- Sainte Madeleine, 1780, huile sur toile, Salins-les-Bains, musée Max-Claudet[5].
- Virginius prêt à poignarder sa fille Virginie, 1783, Vizille, musée de la Révolution française.
- Le Jeune fils de Scipion rendu à son père par Antiochos, 1787, huile sur toile, 324 × 259 cm, Nantes, musée des Beaux-Arts[6].
- Le Serment d'Achille sur le corps de Patrocle, pierre noire, estompe et fusain sur papier, 25,8 × 39,8 cm, Paris, Beaux-Arts de Paris[7]. Brenet ne peignit qu'un seul sujet tiré de l'épopée d'Homère, Le Combat des grecs et des Troyens sur le corps d'Hector, qui lui fut commandé en 1780. Cet épisode précède de peu celui du Serment d'Achille. La publication la même année par Paul Jérémie Bitaubé d'une nouvelle traduction de l'Iliade, a sans doute inspiré l'artiste[8].
- Le Sommeil d'Endymion, 1756, Worcester Art Museum.
- Aethra montrant à son fils Thésée l'endroit où son père a caché ses armes, 1768, musée d'Art du comté de Los Angeles.
- Isaac bénissant Jacob, 1768, musée d'Art du comté de Los Angeles.
- La Science, La Prudence, La Force, La Vérité, La Religion, La Justice, 1768-1769, Douai, Grand ’chambre du parlement de Flandres.
- La Sainte Famille, 1776, Bazoques, église Saint-Martin.
- La Piété et la charité des femmes romaines, 1785, Salt Lake City, Utah Museum of Fine Arts.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Morceau de réception d'Antoine Vestier à l'Académie royale de peinture et de sculpture (cf. « Nicolas-Guy Brenet (1728-1792), peintre », notice de l'œuvre, sur Collections du Louvre (consulté le )).
- Aubin-Louis Millin de Grandmaison, Antiquités nationales ou Recueil de monumens pour servir à l'histoire générale et particulière de l'empire françois, tels que tombeaux, inscriptions, statues… : tirés des abbayes, monastères, châteaux et autres lieux devenus domaines nationaux, vol. Tome quatrième, M. F. Drouhin, 1790-1798, 507 p. (lire en ligne).
- Notice no 05620000037, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- Notice no 000PE029828, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture ; étude pour Metellus sauvé par son fils, exposé au Salon de 1779, musée des Beaux-Arts de Nîmes.
- Notice no M0352003045, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- Fils de Scipion, Nantes.
- « Le Serment d'Achille sur le corps de Patrocle, Nicolas-Guy Brenet, sur Cat'zArts ».
- Emmanuelle Brugerolles (dir.), De l’alcôve aux barricades de Fragonard à David, Beaux-Arts de Paris les éditions, 2016, p. 136-137, Cat. 42.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Marc Sandoz, Nicolas-Guy Brenet, Paris, 1979.
- Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, 1976, Tome 2, p. 297 ((en) lire en ligne dans la base Oxford Index).
- Pierre Henri Darreau, « Nicolas-Guy Brenet et le renouveau de la peinture d'Histoire », L'Estampille - l'Objet d'Art, no 507, .
- Marie Fournier, Nicolas-Guy Brenet, 1728-1792, Paris, Arthena, 2023.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- « Nicolas Guy Brenet » dans la base Joconde.