Nyx — Wikipédia

Nyx
Déesse de la mythologie grecque
Nyx par Henri Fantin-Latour.
Nyx par Henri Fantin-Latour.
Caractéristiques
Fonction principale Déesse de la nuit
Résidence Enfers, « elle vit dans l’inframonde, un gouffre sans fond au-delà des enfers, où tout n’est qu’obscurité[1] »
Lieu d'origine Drapeau de la Grèce Grèce
Période d'origine Grèce antique
Groupe divin Divinités primordiales
Parèdre Érèbe
Équivalent(s) Nox
Région de culte Grèce antique
Famille
Père Chaos
Mère aucune
Fratrie Érèbe, Gaïa, Tartare, Éros
Premier conjoint Érèbe
• Enfant(s) Éther, Héméra, Charon, Épiphron, Éléos
Deuxième conjoint (aucun)
• Enfant(s) Géras, Philotès, Momos, Apaté, Dolos, Moros, Oizys, Hypnos, Thanatos, Némésis, les Kères, Éris, Lyssa, Adicie, Achlys, Phanès
Troisième conjoint Hypnos
• Enfant(s) les Oneiroi (Morphée, Icélos, Phantasos)

Dans la mythologie grecque, Nyx (en grec ancien Νύξ / Núx, en latin Nox) est une déesse grecque de la Nuit, fille du Chaos et personnifiant la Nuit. Selon la Théogonie d'Hésiode, elle et son frère Érèbe (les Ténèbres) sont parmi les premières divinités issues du Chaos primordial. Sa demeure se trouve au-delà du pays d'Atlas, à l'extrême Ouest.

Nyx dans le Psautier de Paris (Xe siècle).

Descendance

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Dans certaines[réf. nécessaire] versions de la Théogonie d'Hésiode[2], Nyx engendre avec Érèbe :

  • Éther, clair éclat, la partie la plus brillante de la haute atmosphère ;
  • Héméra, le Jour (v. 123–125).

puis, seule :

  • les Hespérides, « Nymphes du soir » gardiennes des pommes d'or (v. 215–216) ;
  • les Moires qui filent la destinée (Clotho qui tisse, Lachésis qui déroule et Atropos qui coupe le fil de la vie) ;
  • les Oneiroi, mille songes dont :
    • Morphée, qui confère des rêves prophétiques (v. 211–212),
    • Phobétor (« l'Effrayant »), aussi appelé Icélos (« le Semblable »), qui apporte des cauchemars ;
  • deux frères jumeaux :
  • Moros, le Destin fatal ;
  • les Kères, esprits des morts violentes (v. 217–222) ;
  • Némésis (« Réprobation »), la Vengeance et la Justice divine ;
  • Éris, la Discorde (v. 225) ;
  • Philotès, l'Amour sexuel.

Selon d'autres sources, elle serait encore la mère de nombreuses créatures :

Selon la théogonie orphique, Nyx est également la mère de :

  • Nix est une petite lune de Pluton (le mot est orthographié avec un i).
  • (3908) Nyx est un astéroïde.

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Sources antiques

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Bibliographie

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  • Clémence Ramnoux, La Nuit et les enfants de la Nuit dans la tradition grecque, Paris, Flammarion, 1959.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Émilie Gillet, « 5 grands mythes de la nuit », Science & Vie Junior hors-série,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Hésiode, Théogonie, vers 211-232.