Opération Ocean Shield — Wikipédia

Opération Ocean Shield
Description de cette image, également commentée ci-après
L'USS Farragut (DDG-99) détruisant une embarcation de pirates somaliens dans le golfe d'Aden, mars 2010.
Informations générales
Date -
Lieu au large de la Somalie, golfe d'Aden, mer Rouge, mer d'Arabie, océan Indien
Issue Mission terminée
Belligérants
OTAN :
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Drapeau du Danemark Danemark
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Drapeau de l'Espagne Espagne
Drapeau de la Grèce Grèce
Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau du Canada Canada
Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau du Portugal Portugal
Drapeau de la Turquie Turquie
Non-OTAN :
Drapeau des Seychelles Seychelles
Drapeau du Pount Pount
Drapeau de l'Arabie saoudite Arabie saoudite
Drapeau d'Oman Oman
Drapeau du Pakistan Pakistan
Drapeau de l'Inde Inde
Drapeau de l'Australie Australie
Drapeau de Singapour Singapour
Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud
Drapeau de l'Indonésie Indonésie
Drapeau de la République populaire de Chine République populaire de Chine
Drapeau de la Russie Russie
Pirates somaliens

Guerre contre le terrorisme

L’opération Ocean Shield (« Bouclier de l'Océan ») est une opération maritime de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) au large de la corne de l'Afrique, succédant à l’opération Allied Protector. Elle débute officiellement le après avoir été approuvée par le Conseil de l'Atlantique nord et implique majoritairement des navires de l'United States Navy, bien que des navires d'autres pays participent à Océan Shield. Elle a pour but la protection des navires marchands de la mission du Programme alimentaire mondial en Somalie.

Elle contribue également à renforcer les marines et les garde-côtes des États régionaux afin d'aider à lutter contre les pirates somaliens. La république populaire de Chine et la Corée du Sud ont par ailleurs envoyé des navires de guerre participer aux opérations[1],[2].

Cette mission doit s’arrêter fin 2014[3].

Chronologie de l'opération

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Détournement du supertanker Maran Centaurus

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Le dimanche , le Maran Centaurus (de), un superpétrolier grec de 332 mètres de long et 300 294 tonnes avec 28 membres d'équipage (seize Philippins, neuf Grecs, deux Ukrainiens et un Roumain) est détourné par une dizaine de pirates à 585 milles nautiques au nord-est des Seychelles et une cargaison de 275 000 tonnes de pétrole brut d'une valeur de treize millions d'euros[4].

Il était parti de Djeddah en Arabie saoudite à destination de La Nouvelle-Orléans aux États-Unis[5]. Une frégate de la marine grecque de la mission Atalanta suit le navire[6].

Un autre pétrolier grec parti du Soudan en destination de la république populaire de Chine a lui échappé à une attaque le au large d'Oman[7].

Le lundi , à Harardhere, le navire est relâché après versement d'une rançon de 5,5 à 7 millions de dollars entrainant des combats entre bandes rivales ayant fait au moins quatre tués (trois pirates, un civil somalien)[8] et l'intervention d'hélicoptères des marines sur place pour empêcher que ceux-ci ne s'en prennent au pétrolier[9].

Détournement du supertanker Samho Dream

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Le pétrolier sud-coréen Samho Dream (de), un navire de 333 m de long de 319 360 t[10], transportant deux millions de barils de pétrole brut irakien à destination des États-Unis pour un montant de 170 millions de dollars avec 24 membres d'équipage a été détourné le [11]. Selon les pirates, ils auraient reçu le une rançon de neuf millions de dollars, ce qui serait un record[12].

Détournement du supertanker Irene SL

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Le pétrolier Irene SL (en) de 319 247 t. battant pavillon grec et appartenant à un armateur britannique, qui se dirigeait vers les États-Unis avec 25 hommes d'équipage et 270 000 t de pétrole koweïtien, a été capturé par des pirates au large d'Oman le [13]. Il a été relâché le contre une rançon estimée à treize millions de dollars[14].

Le , le yacht S/V Quest avec quatre Américains faisant le tour du monde a été détourné à environ 440 kilomètres de la côte d'Oman[15]. Le , les quatre otages sont tués selon l'US Navy par leurs ravisseurs, deux pirates sont tués par arme blanche et arme à feu tandis que treize sont capturés lors d'une opération des Navy Seals qui trouvent les corps de deux autres pirates[16],[17].

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L'USS Leyte Gulf (CG-55) et l'USS Enterprise (CVN-65) en mer Rouge (mars 2011).
Navire Type Branche
USS Enterprise (CVN-65) porte-avions USN
USS Carl Vinson (CVN-70) porte-avions USN
USS Leyte Gulf (CG-55) croiseur USN
USS Bunker Hill (CG-52) croiseur USN
USS Farragut (DDG-99) contre-torpilleur USN
USS Bulkeley (DDG-84) contre-torpilleur USN
USS Sterett (DDG-104) contre-torpilleur USN
USS Donald Cook (DDG-75) contre-torpilleur USN
USS Laboon (DDG-58) contre-torpilleur USN
USS Bainbridge (DDG-96) contre-torpilleur USN
USS Stephen W. Groves (FFG-29) frégate USN
USS Kauffman (FFG-59) frégate USN
USS Nicholas (FFG-47) frégate USN
HMS Cornwall (F99) frégate RN
HMS Chatham (F87) frégate RN
HMS Montrose (F236) frégate RN
HDMS Esbern Snare L17 navire de soutien RDN
HDMS Absalon L16 navire de soutien RDN
HNLMS Tromp (F803) frégate RNN
HNLMS Zeeleeuw sous-marin RNN
ITS Bersagliere (F584) frégate MM
ITS Libeccio (F572) frégate MM
ROKS Chungmugong Yi Sun-Sin (DDH-975) contre-torpilleur ROKN
ROKS Choi Young DDH-981 contre-torpilleur ROKN
HMCS Fredericton FFH 337 frégate RCN
NRP Vasco da Gama F330 frégate MP
TCG Giresun F 491 frégate TN
PNS Babur (D182) frégate PN
PLANS Chao Hu (FFG-568) frégate PLAN
JDS Sazanami (DD-106) contre-torpilleur MSDF
JDS Umigiri (DD-158) contre-torpilleur MSDF
Hetman Sahaydatchniy (F130) frégate Marine ukrainienne[18].

Notes et références

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  1. Operation Ocean Shield Ocean Shield, Site officiel de l'OTAN, consulté le 4 avril 2012
  2. 2010 Operation Ocean Shield Archive News Articles, Site officiel de l'OTAN, consulté le 4 avril 2012
  3. Nicolas Gros-Verheyde, « Que faire après l’opération Ocean Shield ? », sur Bruxelles 2, (consulté le )
  4. « Un pétrolier détourné par les pirates somaliens »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Le Nouvel Obs, 1 décembre 2009
  5. (fr) Somalie: des pirates convoient un superpétrolier grec vers leur repaire,François Ausseill, AFP, 30 novembre 2009
  6. (fr) Un pétrolier grec aux mains de pirates somaliens, Le Monde, 31 novembre 2009
  7. « Un pétrolier grec échappe à une attaque de pirates au large d'Oman »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), 1 décembre 2009, AFP
  8. « Somalie : 4 tués dans des combats entre pirates pour la rançon du supertanker », AFP,
  9. « Les pirates somaliens libèrent le supertanker grec », Le Monde,
  10. « SAMHO DREAM », MarineTraffic.com (consulté le )
  11. Laurent Gloaguen, « Détournement du super-pétrolier Samho Dream », Carnet Maritime, (consulté le )
  12. Mustafa Haji Abdinur, « Somalie: rançon record pour la libération d'un superpétrolier sud-coréen », AFP, (consulté le )
  13. « Un pétrolier grec capturé par des pirates au large d'Oman », Les Échos, (consulté le )
  14. (en) Neena Rai, « Shipping Companies Urge Governments to Tackle Piracy », The Wall Street Journal, (consulté le )
  15. Nicolas Gros-Verheyde, « Le yacht avec 4 Américains capturé par les pirates proche de la Somalie ? », Bruxelles2, (consulté le )
  16. Nicolas Gros-Verheyde, « Un yacht avec 4 américains capturés par les pirates », Bruxelles2, (consulté le )
  17. (en) Tony Perry, David S. Cloud, « Somali pirates were rushed by Special Forces when gunfire was heard, officials say », Los Angeles Times, (consulté le )
  18. [1]

Liens externes

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