Oscar II — Wikipédia

Oscar II
(nn) Oskar II
Illustration.
Oscar II de Suède et de Norvège.
Titre
Roi de Suède
Oscar II

(35 ans, 2 mois et 20 jours)
Couronnement à Stockholm
Prédécesseur Charles XV
Successeur Gustave V
Roi de Norvège
Oskar II

(32 ans, 8 mois et 20 jours)
Couronnement en la Cathédrale de Nidaros à Trondheim
Prédécesseur Charles XV
Successeur Haakon VII
Prince héritier présomptif de Suède et de Norvège

(13 ans et 10 jours)
Prédécesseur Charles, duc de Scanie
Successeur Suède : Gustave, duc de Värmland
Norvège : Fonction abolie (1905, fin de l'Union)
Biographie
Dynastie Maison Bernadotte
Nom de naissance Oscar Fredrik Bernadotte
Date de naissance
Lieu de naissance Stockholm (Suède-Norvège)
Date de décès (à 78 ans)
Lieu de décès Stockholm (Suède)
Sépulture Église de Riddarholmen (Stockholm)
Nationalité suédoise
suédo-norvégienne (1829-1905)
Père Oscar Ier, roi de Suède
Mère Joséphine de Leuchtenberg
Conjoint Sophie de Nassau
Enfants Gustave
Oscar
Carl
Eugen
Diplômé de Université d'Uppsala
Profession Contre Amiral
Religion Luthéranisme suédois
Résidence Palais royal de Stockholm

Signature de Oscar II (nn) Oskar II

Oscar II Oscar II
Monarques de Suède
Monarques de Norvège

Oscar II (en norvégien : Oskar II), né le à Stockholm et mort le dans la même ville, est roi de Suède de 1872 à sa mort en 1907 et de Norvège de 1872 à 1905.

Titré duc d'Östergötland à sa naissance, il est le troisième fils du roi Oscar Ier de Suède (1799-1859) (alors prince héritier à sa naissance) et de Joséphine de Leuchtenberg et le frère cadet de Charles XV de Suède. Arrière-petit-fils de l'Impératrice Joséphine épouse de Napoléon Ier, il est un neveu (à la mode de Bretagne) de l'empereur Napoléon III. Il est surtout un petit-fils du maréchal Bernadotte, fondateur de la maison Bernadotte régnante sur la Suède.

Il épousa en 1857 la duchesse Sophie de Nassau (1836-1913). Ils eurent quatre fils :

Roi de Suède

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Accession au trône

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Il devient roi de Suède le , après la mort de son frère Charles, puis est couronné roi de Norvège le dans la cathédrale de Trondheim. Lors de son accession au trône, il adopte la devise suivante : Le bien-être des peuples frères.

Alors que le roi et la cour résidaient essentiellement en Suède, il fait l'effort d'apprendre le norvégien au point de le parler couramment et réalise dès le début les difficultés qu'il y a à maintenir l'union des deux pays. Son règne est marqué par la rupture de l'union personnelle entre la Suède et la Norvège, en juin 1905.

Parmi ses descendants directs, on compte la famille royale suédoise, la famille royale danoise, la famille royale norvégienne, la famille royale belge et la famille grand-ducale luxembourgeoise[1].

En 1878, la Suède rétrocède l'île de Saint-Barthélemy à la France.

Mort et succession

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Le , après 35 ans de règne, le roi Oscar II meurt à l'âge de 78 ans, dans le palais royal de Stockholm. Après sa disparition, c'est son fils Gustave qui lui succède sous le nom de Gustave V. Le , le défunt monarque est inhumé aux côtés de son épouse dans l'église de Riddarholmen, à Stockholm.

Passionné de littérature et de musique, il publia des romans historiques et des traductions.

Boni de Castellane rapporte avoir rencontré chez la comtesse Edmond de Pourtalès le roi Oscar II et l'avoir pris pour Paul Déroulède tant il lui ressemblait.

Il est le premier roi de Suède dont l'effigie est apparue sur un timbre-poste suédois en 1885.

Ayant eu ses yeux soignés par l'ophtalmologiste William Wilde, il le remercia en devenant le parrain de son deuxième fils, d'où le prénom original d'Oscar donné au futur dandy[2].

Dans un courrier daté du de Papus à Edouard Blitz, il figure comme membre d'honneur de l'Ordre martiniste[3].

Titres et honneurs

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  • -  : Son Altesse royale le prince Oscar-Frédéric de Suède et de Norvège, duc d'Östergötland ;
  • -  : Son Altesse royale le prince héritier présomptif de Suède et de Norvège, duc d'Östergötland ;
  • -  : Sa Majesté le roi de Suède et de Norvège ;
  • -  : Sa Majesté le roi de Suède.

Le roi Oscar II était le grand maître de l'ordre des Séraphins et ses armoiries furent exposées dans l'église de Riddarholmen de 1872 à 1905 :

Blason Blasonnement :
parti, en 1 coupé d'or, cantonné en chef d'azur, à trois couronnes d'or (de Suède moderne) et d'azur, à trois barres ondées d'argent, au lion couronné d'or, brochant sur le tout (de Suède ancien), en 2 de gueules, au lion couronné d'or, tenant dans ses pattes une hache danoise d'argent, emmanchée du second (de Norvège ancien) à la demi-croix de Saint-Eric, sur le tout parti de Vasa (tiercé en bande d'azur, d'argent et de gueules à la gerbe d'or brochant) et de Pontecorvo (d'azur, au pont à trois arches d'argent, sur une rivière de même, ombrée d'azur, et supportant deux tours du second ; le tout surmonté d'une aigle de sable empiétant un foudre d'or accompagnée en chef de sept étoiles d'or aussi rangées en forme de la constellation de la Grande Ourse (de Bernadotte)).

Armoiries exposées à partir de 1905 dans l’église de Riddarholmen :

Blason Blasonnement :
écartelé : à la croix pattée d'or, qui est la Croix de Saint-Eric, cantonnée en 1 et 4, d'azur à trois couronnes d'or posées 2 et 1 (qui est de Suède moderne), en 2 et 3, d'azur, à trois barres ondées d'argent, au lion couronné d'or armé et lampassé de gueules, brochant sur le tout (qui est de Suède ancien), sur-le-tout parti de Vasa (tiercé en bande d'azur, d'argent et de gueules à la gerbe d'or brochant) et de Pontecorvo (d'azur, au pont à trois arches d'argent, sur une rivière de même, ombrée d'azur, et supportant deux tours du second ; le tout surmonté d'une aigle contournée de sable au vol abaissé, becquée et membrée d'or empiétant un foudre de même accompagné en chef de sept étoiles d'or aussi rangées en forme de la constellation de la Grande Ourse (de Bernadotte)).

Notes et références

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  1. (sv) « 1005-1006 (Nordisk familjebok - Uggleupplagan. 20. Norrsken - Paprocki) », sur runeberg.org (consulté le ).
  2. Sylvie Reboul,, « Le fabuleux destin de Désirée Clary », sur La Provence,
  3. Richard Raczynski, Un dictionnaire du Martinisme, Paris, Dualpha éd., 2009, p. 479.

Liens externes

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