Otte-Guillaume de Bourgogne — Wikipédia

Otte-Guillaume de Bourgogne
Titre
comte de Bourgogne

(44 ans)
Prédécesseur aucun
Successeur Renaud Ier de Bourgogne
comte de Mâcon

(44 ans)
Prédécesseur Aubry II de Mâcon
Successeur Otton II de Mâcon
Biographie
Dynastie Maison d'Ivrée
Date de naissance vers 962
Lieu de naissance Italie
Date de décès
Sépulture Saint-Bénigne de Dijon
Père Aubert Ier d'Italie
père adoptif : Henri Ier de Bourgogne
Mère Gerberge (en)
Conjoint Ermentrude de Roucy
Enfants Guy Ier de Mâcon
Mathilde de Bourgogne
Renaud Ier de Bourgogne
Gerberge de Bourgogne
Agnès de Bourgogne

Otte-Guillaume Ier de Bourgogne ou Otte-Guillaume de Mâcon (v. 960/962 - 1026), parfois écrit Otto, est le premier comte de Bourgogne (982-1026) et comte de Mâcon par mariage.

Orphelin dans son jeune âge de son père le roi Aubert Ier d'Italie, Otte-Guillaume est adopté par le duc de Bourgogne Eudes-Henri dit Henri le Grand, second époux de sa mère, et mort sans enfant. Il conteste le duché au neveu d'Henri, le roi Robert le Pieux à la mort d'Henri de Bourgogne. La guerre de succession de Bourgogne entre Otte-Guillaume et le roi Robert dure de 1003 à 1005.

Otte-Guillaume souhaite également jouer un rôle majeur au sein du royaume de Bourgogne, tenu par le roi Rodolphe III qui n'a pas d’héritier légitime. Il se révolte en 1016 contre l'empereur Henri II qui se pose comme protecteur et héritier de ce royaume.

Son père est le roi associé Aubert Ier d'Italie[1], arrière-petit-fils de Bérenger Ier de Frioul, roi d'Italie (898-900 et 902–922) et empereur d'Occident (915–924)[2]. Son grand-père paternel Bérenger II d'Italie ou Bérenger d'Ivrée est le petit-fils par sa mère de Bérenger Ier)[2].

Aubert ou Adalbert d'Italie est le premier époux de sa mère qui est Gerberge (en) (v. 947 - 11 déc. 986/991[n 1]), fille[3] d'Adélaïde de Vienne, et[n 2] épouse de Lambert de Chalon, comte de Chalon[4] et vicomte d'Autun.

Par ses origines maternelles, Otte-Guillaume se rattache aux Bosonides Garnériens présents à Sens, à Troyes, à Beaune mais surtout au sein du royaume de Bourgogne grâce à l'influent Hugues de Vienne. Ce comte palatin Hugues, frère d'Adélaïde Vienne aurait aussi favorisé[5] une alliance entre sa famille et les Guilhelmides.

Lambert de Chalon et Adélaïde de Vienne ayant d'autres enfants, Otte-Guillaume est le neveu (ou demi-neveu)[6] de :

Naissance et enfance

[modifier | modifier le code]

Otte-Guillaume naît vers 960/962[8]. Son père a combattu le roi de Germanie Otton Ier pour conserver son trône d'Italie. Battu, il quittera la Péninsule par la Provence[9] et finira sa vie à Autun[10]. Ainsi quand l’enfant vient au monde, l’Italie est aux mains d’Otton Ier.

Son premier nom est : Othon[11],[12], Otto, Otton. Guillaume (Willelmus) sera[n 3] un cognomen, un second nom. Le roi de Germanie qui est en train de rétablir l’Empire, serait à l’origine de ce premier nom. Le jeune enfant ne peut porter un anthroponyme[13] qui évoque les derniers rois italiens (Bérenger ou Adalbert).

En 972, Adalbert décède à l'âge de 41 ans. Le jeune Otte-Guillaume qui a été placé dans un monastère Lombard s'en échappe en compagnie d'un moine pour rejoindre ses proches en Bourgogne[14]. L'orphelin de père a alors environ[n 4] 11 ans.

Sa mère se remarie vers 973 avec le duc Henri Ier de Bourgogne dont elle n'aura pas d'enfant. Otte-Guillaume devient le beau-fils[15] de son suzerain le duc de Bourgogne Henri Ier, qui l'adopte[n 5]. C’est en arrivant en Bourgogne[16] et en devenant ce fils adoptif qu’Otto prend le second nom de Guillaume. De serviteur de l’empereur, il devient celui du duc de Bourgogne[17] et ce nom qui rappelle ses ascendances Guilhelmides le voue à agir à l’ouest du duché.

Comte de Mâcon

[modifier | modifier le code]

Vers 981 il devient comte de Mâcon en épousant Ermentrude de Roucy († vers 1005), fille de Renaud de Roucy, comte de Reims et seigneur de Roucy[18], et d'Albérade de Hainaut - elle-même fille du duc Gislebert de Lotharingie et de Gerberge de Saxe. Ermentrude de Roucy est veuve d'Aubry II de Mâcon († 982) et héritière du comté de Mâcon par ce premier mariage ; le titre passerait par mariage à Otto qui devient comte de Mâcon[8] ainsi que de tous les honneurs que détenait la lignée d'Aubry II sur la rive gauche de la Saône : dans le nord du pagus de Lyon, dans les pagi bourguignons d'Escuens, d'Amous et de Varais.

Ce mariage le rapproche[14] de son beau-frère, Brunon de Roucy, évêque de Langres.

Dès 997, il associe son fils aîné Guy Ier de Mâcon au pouvoir de comte pour Mâcon.

Nevers, Beaune et Sainte-Bénigne de Dijon

[modifier | modifier le code]

Comté de Nevers

[modifier | modifier le code]

Son union avec Gerberge[16] a permis au duc Henri d'associer la gestion du comté de Nevers[19] à celle du duché. Cette charge doit revenir à Guillaume, fils de Gerberge. Toutefois après la mort de sa mère, Otte-Guillaume préfère récupérer fonction comtale à Beaune où se situe le douaire[20] de cette dernière (Veuvey-sur-Ouche). Le comté de Nevers sera confié au fidèle Landry.

Comte de Beaune et avoué de l'abbaye Sainte-Bénigne

[modifier | modifier le code]

En articulant sa principauté sur la vallée de la Saône et à l'Est de celle-ci plutôt que sur la Loire, Otte-Guillaume utilise plus fréquemment son premier nom d'Otto que celui de Guillaume. Ainsi au sein de sa cour comtale[21] à Beaune : Belno, in curia Ottonis comitis. Le retour de l’appellation d'Otto signifie[22] une légitimité à gérer une principauté à cheval sur plusieurs royaumes.

Otte-Guillaume est devenu avoué (protecteur laïc) de l'abbaye de Saint-Bénigne de Dijon. Ainsi[23] quand Foucher, prieur du prieuré Saint-Léger près de Pontarlier, porte plainte contre l'abbé Guillaume de Volpiano de Saint-Bénigne au sujet d'un bois à Cessey-sur-Tille, l'affaire vient devant Henri le Grand, duc de Bourgogne, avoué de Saint-Léger, Otto-Guillaume, avoué de Saint-Bénigne et Brunon de Roucy, évêque de Langres. Les parties sont invitées à procéder, en présence du comte Richard de Dijon et de plusieurs nobles, chargés de trancher le débat. Ceux-ci prescrivent un combat singulier. Au jour fixé, le prieur de Saint-Bénigne, comparaît, mais son adversaire se dérobe.

Consolidation du pouvoir comtal dans le diocèse de Besançon

[modifier | modifier le code]

Otte-Guillaume reprend la politique d'Aubry Ier de Mâcon († 943) pour accroître son influence dans le diocèse de Besançon. Il intervient dans les quatre pagi bourguignons qui le compose. En Amous, où une des villes principales Dole, porte des monnaies[24] à son effigie. En Escuens, où il souscrit des actes dans la région de[25] Poligny ou de[26] Salins. En Varais, où il intervient dans l'élection[27] au siège de Besançon en 1015. C'est avec Otte-Guillaume que les comtes de Mâcon et de Bourgogne interviennent aussi en Portois en particulier[28] à Port-sur-Saône.

La principauté d'Otte-Guillaume s'étend des monts du Mâconnais au seuil de Montbéliard. Elle contrôle des passages fluviaux sur la Saône et ses affluents et de nombreux cols du Jura. La Via Francigena entre l'Italie et le nord de l'Europe la traverse.

Succession du duché de Bourgogne

[modifier | modifier le code]

Le duc Eudes-Henri Ier de Bourgogne, meurt en 1002 sans postérité, laissant son fils adoptif Otte-Guillaume et son neveu, le roi Robert II le Pieux comme héritiers possibles du duché de Bourgogne. Une guerre de succession de plus de trois ans s'ouvre. Otte-Guillaume obtient le soutien de son gendre[29], le comte Landry de Nevers et de son beau-frère, l'évêque de Langres, Brunon de Roucy.

Son seul adversaire d'envergure sur Auxerre est Hugues de Chalon, évêque d'Auxerre depuis 999, également comte de Chalon (987-1039) et un soutien du roi depuis le début[30]. Hugues de Chalon sera d'ailleurs à ses côtés au premier siège d'Auxerre en 1003. Ensuite, il est probable qu'Hugues de Chalon ait mis en défense son comté de Chalon face à Otte-Guillaume et ses partisans[31]. Le roi Robert II le Pieux fait aussi appel au duc de Normandie Richard II qui aurait amener 30 000 hommes[32]. Après deux sièges infructueux[n 6], devant Auxerre le 10 novembre 1003[33] puis devant l'abbaye Saint-Germain (toujours hors des murs de la ville à cette époque)[34], le roi se retire non sans avoir pillé et incendié l'arrière-pays[35].

En 1005, Robert et son ost et les Normands sont de retour. Ils prennent Avallon après plusieurs jours de siège, puis Auxerre. Un arrangement[36] avait déjà dû intervenir entre le roi et Otte-Guillaume qui se trouve auprès du roi lors du siège d’Avallon[36]. Ce dernier renonce au gouvernement du duché mais peut conserver le comté de Beaune[37] et l'avouerie de Saint-Bénigne de Dijon à titre viager[38]. À l’issue des accords de 1005-1006, le titre ducal et l’ensemble des possessions du feu duc Henri reviennent aux Capétiens. Excepté la province épiscopale de Langres, avec sa cité de Dijon, toujours en possession de l'évêque de Langres Brunon de Roucy, et qui bénéficiera aussi d'un statut particulier[38] jusqu'à la mort de l'évêque.

1005 voit le décès prématuré du fils aîné d'Otte-Guillaume Guy Ier de Mâcon, avant que celui-ci ait succédé à son père à la tête du comté de Bourgogne. Otton II de Mâcon, le fils de Guy Ier de Mâcon, hérite du comté de Mâcon.

Vers 1007, Otto-Guillaume épouse en secondes noces une Adélaïde dont les origines ne sont pas certaines[n 7].

Le roi Rodolphe III de Bourgogne (dernier roi de Bourgogne par manque d'héritier) reconnaît son neveu, de la maison des Ottoniens, l'empereur germanique Henri II du Saint-Empire, comme suzerain protecteur et héritier de son royaume, dont dépend le comté de Bourgogne. Otte-Guillaume et d'autre seigneurs bourguignons se révoltent alors contre l'autorité de suzeraineté sur le Royaume de Bourgogne et sur le comté de Bourgogne légitimement revendiqué par l'empereur germanique. Le comté de Bourgogne tombe néanmoins sous la suzeraineté de l'empereur germanique Conrad II le Salique à la mort de Rodolphe III de Bourgogne en 1032.

Décédé le , il est inhumé au monastère de Saint-Bénigne de Dijon. Son fils Renaud Ier de Bourgogne lui succède comme comte de Bourgogne.

Mariages et enfants

[modifier | modifier le code]

Avant 981/982 il épouse en premières noces Ermentrude de Roucy (v. 947/952-†5 octobre v. 1002/1004), fille de Renaud de Roucy (Ragenold) comte de Roucy[n 8], et d'Albérade de Hainaut - cette dernière fille du duc Gislebert de Lotharingie et de Gerberge de Saxe. Ermentrude de Roucy, jeune veuve sans enfant de son premier mariage avec Aubry II de Mâcon († 982), est l'héritière par mariage du comté de Mâcon[8].

Ils ont pour enfants[8] :

  • Le futur comte Guy Ier de Mâcon (vers 982-1004), mentionné pour la première fois en 994[40]. Il porte le titre de comte dès 997[41], jusqu'en 1002. En 1004 il est déjà mort quand son propre fils Otto est qualifié de comte adolescens, donc encore jeune[8],[42] ;

Avant 1016 Otte-Guillaume épouse en secondes noces une Adélaïde dont les origines ne sont pas certaines[n 7].

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Sources primaires

[modifier | modifier le code]
  • [Richer 1855] Richer, Historiarum libri quatuor, Reims, Académie impériale de Reims, . Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Glaber] Raoul Glaber, Les cinq livres de ses histoires (900-1044), Paris, Maurice Prou, , autre version mise en page par Patrick Hoffman d'après Migne et Guizot sur remacle.org (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • [Cartulaire Flavigny] (en) Constance Brittain Bouchard, The Cartulary of Flavigny, 717-1113, Cambridge, C. B. Bouchard, .
  • [Cartulaire Paray] Cartulaire du prieuré de Paray-le-Monial, Paris, U. Chevalier, .
  • [Chronique de Dijon] Chronique de l'Abbaye de Saint-Bénigne de Dijon, suivie de la chronique de Saint-Pierre de Bèze, Dijon, publ. E. Bougaud et J. Garnier, .
  • [Chartes Saint-Bénigne] Chartes et documents de Saint-Bénigne de Dijon, Dijon, G. Chevrier et M. Chaume, .
  • [Cartulaire Cluny] Recueil des Chartes de l’Abbaye de Cluny, Paris, A. Bernard - A. Bruel, 1876-1904.

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Guy de Munois, abbé de Saint-Germain au XIIIe siècle, dit que Gersende, la deuxième femme du duc Henri Ier de Bourgogne (père adoptif d'Otto-Guillaume), obtient de son époux que Heldric l’abbé de Saint-Germain, réforme le monastère de Champeaux. Or la charte correspondante est celle de 994 par les rois Hugues Capet et Robert II le Pieux, qui donnent cette petite abbaye à Heldric. En 994, Gerberge était donc morte et Henri de Bourgogne subséquemment remarié à Gersende. Voir Lebeuf 1743, vol. 2, p. 53.
  2. Sur les différentes études et scénarios concernant les grands-parents maternels d'Otte-Guillaume, on se reportera aux articles sur Lambert de Chalon et sur Gerberge (en), avec leurs notes et références.
  3. Voir Bijard 2021, p. 36-37 et annexes (avec plusieurs exemples et leurs références : Ottonem, qui et Vuillelmus dictus ; Otto Comes, cognomento Willelmus ; Ottonis cognomento Wilelmi ; Otto cognomento Vuillelmus ; Ottonis cognomento Willelmi ; Otto comes, qui nominatur Willelmus ; Othonio congomento Vuillalmi…).
  4. Raoul Glaber (L. III, c.2) qualifie alors le jeune homme de puer.
  5. La Chronique La Chronique de Saint-Bénigne de Dijon, page 163, précise : pro anima Hinrici Ducis, qui eum loco filii adoptavit, et genitricis sue Gerberge uxoris predicti Ducis.
  6. Un fragment de la Chronique d'Auxerre en « langue vulgaire », recopié par Dom Viole avant d'être perdu, indique que le roi attaqua Auxerre de laquelle il est dit qu'elle n’a encore jamais été prise ; et que Landri le comte et les bourgeois se défendirent vaillamment. Après quoi le roi s'attaqua au château (formé par l'abbaye Saint-Germain) mais y fut vaincu par miracle et y perdit de nombreux soldats ; il passa ensuite l'Yonne et dévasta la Bourgogne puis se retira en France. Voir Lebeuf 1743, vol. 2, p. 56, note (a).
  7. a et b Cette union est confirmée par trois chartes :
    • Acte no 2694, dans Auguste Bernard et Alexandre Bruel, Recueil des chartes de l'abbaye de Cluny, t. 3, Paris, Imprimerie nationale (lire en ligne), p. 721-722 : « Otto comes et uxor ejus Adelais » ;
    • Acte no 471, dans C. Ragut (éd.), Cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon connu sous le nom de livre enchaîné, Mâcon, impr. Émile Protat, , 588 p. (lire en ligne), p. 271 : « Otto comes et uxor mea Adila […] Otto comes et uxoris sue Adde » ;
    • Acte no 490, dans Ragut, Cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon, p. 284-285 : « Otto comes et uxor mea Adela […] Ottonis comitis, uxoris sue Adele ».
    Une bulle du pape Benoît VIII adressée entre autres aux dirigeants séculiers de Bourgogne et de Provence, mentionne Otte-Guillaume et Adélaïde, sans faire mention d'une union entre eux. L'hypothèse d'identifier cette dernière avec Adélaïde d'Anjou, veuve du comte de Provence, a été proposée d'abord en 1907 par René Poupardin, « Le Royaume de Bourgogne, 888-1038 : étude sur les origines du royaume d'Arles », Bibliothèque de l'École des hautes études, Paris, IVe section, Sciences historiques et philologiques « fasc. 163 »,‎ , p. 418, note 6 (résumé). Thierry Stasser émet un doute quant à cette identification[39].
  8. Selon Clémencet, Renaud de Roucy (Ragenold) comte de Roucy, beau-père d'Otto-Guillaume, est aussi comte de Reims ; il meurt environ 8 ans avant le mariage d'Ermentrude, le 15 mars 973 lors d'une bataille contre Renaud III et Lambert Ier, comtes de Hainaut. Il est enterré à Saint-Rémi de Reims[18].
  9. a et b Rodulfus Glaber indique que Landrico Neuernis comite est marié à la plus âgée des filles de Willemus, Henrici ducis priuignus, Adalberti Longobardorum ducis filius et de sa femme, et qu'il soutient son beau-père contre le roi Robert II. Cité dans « Guglielmo di Ivrea » (MedLands), , dans « Burgundy duchy », note 95.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) Charles Cawley, « Adalberto d´Ivrea (-971) », dans « Northern Italy (part 1) », ch. 5 : « Counties in Piemonte and Val d'Aosta », section C : « Marchesi d'Ivrea », sur MedLands – Foundation for Medieval Genealogy (consulté le ).
  2. a et b (en) Charles Cawley, « Berengario d´Ivrea », dans « Northern Italy (part 1) », ch. 5 : « Counties in Piemonte and Val d'Aosta », section C : « Marchesi d'Ivrea », sur MedLands – Foundation for Medieval Genealogy (consulté le ).
  3. Settipani 1994, p. 5-63.
  4. Lebeuf 1743, vol. 2, p. 53.
  5. Bijard 2021, p. 40-42.
  6. Ce lien (nepos) entre Hugues et Otte-Guillaume est confirmé par deux chartes: acte no 184 du Cartulaire de Paray, et acte no 43 du Cartulaire de Flavigny.
  7. [Jar et Maerten 2015] Jean-Marie Jal et Michel Maerten, Les châteaux du Charolais (Xe – XVIIIe siècle), Saint-Christophe-en-Brionnais, éd. du Centre d’Études des Patrimoines - Pays Charolais-Brionnais, coll. « Histoire et Patrimoine Rural en Bourgogne du Sud » (no 9), (ISBN 979-10-91041-05-8, présentation en ligne), p. 8.
  8. a b c d e f et g « Guglielmo di Ivrea » (MedLands), dans « Burgundy duchy ».
  9. Historia Ottonis 4, MGH SS III:340.
  10. Benzo de Alba, Ad Henricum IV libri VII, MGH SS XI.
  11. Lebeuf 1743.
  12. Henry 1833.
  13. Bijard 2021, p. 42-43.
  14. a et b Raoul Glaber, Histoire, Livre III, ch. 2.
  15. (en) Charles Cawley, « « Guglielmo d´Ivrea (-1026) » (Otton-Guillaume de Bourgogne) », dans « Northern Italy (part 1) », ch. 5 : « Counties in Piemonte and Val d'Aosta », section C : « Marchesi d'Ivrea », sur MedLands (consulté le ).
  16. a et b Piganiol 1754, p. 165-168.
  17. Bijard 2021, p. 44-47.
  18. a et b Clémencet 1818, vol. 12, p. 281.
  19. Bijard 2021, p. 51-52.
  20. Chronique de Dijon, p. 163.
  21. Chartes Saint-Bénigne, no 227, p. 23-24.
  22. Bijard 2021, p. 53 et 62.
  23. Chronique de Dijon, p. 169.
  24. « Les Monnaies et Jetons de Franche-Comté / Lons » (consulté le ).
  25. Cartulaire Cluny, no 2817.
  26. Chronique de Dijon, p. 162-1643.
  27. Thietmar de Mersebourg, episcopi Chronicon, Darmstadt, MGH, coll. « Scriptores rerum Germanicarum, Nova series 9, Mélanges Baron vom Stein », 1935.
  28. Cartulaire Cluny, no 2894.
  29. Lebeuf 1848, vol. 1, p. 252.
  30. Lebeuf 1743, vol. 2, p. 54.
  31. Lebeuf 1848, vol. 1, p. 253.
  32. [Henry 1833] Vaast-Barthélemy Henry, Mémoires historiques sur la ville de Seignelay… depuis sa fondation au VIIIe siècle, jusqu'en 1830…, vol. 1 (2 volumes), Avallon, Éd. Comynet, , 369 p. (lire en ligne), p. 142-143.
  33. Lebeuf 1848, vol. 1, p. 56.
  34. Lebeuf 1743, vol. 2, p. 54-56.
  35. Raoul Glaber, Histoires, Livre II, ch. 8.
  36. a et b Jean Richard, Société « les Belles-Lettres », Les ducs de Bourgogne et la formation du duché du XIe au XIVe siècle., Paris, Publications de l'Université de Dijon, XII., , p. 5.
  37. Jean-Luc Chassel, « A propos de quelques documents de Saint-Bénigne de Dijon au XIe siècle », Annales de Bourgogne, 65,‎ , p. 147-160.
  38. a et b Bijard 2021, p. 72-80.
  39. Stasser 1997, p. 25.
  40. « S. Otto comes, S. Ermentrude commitissa, S. Vuidoni » : charte du 2 septembre 994, cartulaire de Cluny, no 2265, III, p. 397. Cité dans Settipani 1994, p. 7, note 2.
  41. « S. Willelmi comitis, S. Widonis comitis » : charte du 6 mars 997, cartulaire de Cluny, no 2387, III, p. 485. Cité dans Settipani 1994, p. 7, note 3.
  42. « S. Ottonis adolescentis comitis » : charte du cartulaire de Saint-Vincent, no CCCCLXXXVII, p. 283. Cité dans Settipani 1994, p. 7, note 4.
  43. Settipani 1994, p. 7 (p. 3 du compteur pdf).