Parti du peuple (Islande) — Wikipédia

Parti du peuple
(is) Flokkur fólksins
Image illustrative de l’article Parti du peuple (Islande)
Logotype officiel.
Présentation
Fondateur Inga Sæland
Fondation
Positionnement Centre gauche[1] ou attrape-tout[2],[3]
Idéologie Socialisme[4]
Populisme[5]
Défense des droits des malades[6]
Défense des droits des personnes âgées[7]
Réduction de la pauvreté[7]
Euroscepticisme[3]
Opposition à l'immigration[3]
Couleurs Rouge et bleu
Site web flokkurfolksins.is
Représentation
Députés
11  /  63

Le Parti du peuple (en islandais : Flokkur fólksins) est un parti politique islandais fondé par Inga Sæland (en).

Son objectif principal est de venir en aide aux personnes malades et pauvres[5]. Il est décrit par le New York Times comme un parti qui milite contre l'immigration, la pauvreté et la corruption[8].

ancien logo

Il participe aux élections législatives de 2016, mais ne remporte aucun siège. C'est à l'occasion des élections anticipées de 2017 que le Parti du peuple fait son entrée à l'Althing en remportant quatre sièges sur 63.

En , deux de ses députés, Karl Gauti Hjaltason et Ólafur Ísleifsson, sont impliqués dans une affaire qui secoue l'opinion islandaise, après avoir tenu des propos sexistes dans un bar de Reykjavik en compagnie de quatre autres de leurs collègues membres du Parti du centre. Ils sont alors exclus de leur parti[9].

Auparavant, le parti avait fait l'objet de controverses lorsqu'Inga avait fait des commentaires considérés par les médias comme « xénophobes » et « anti-immigrés » en critiquant les avantages perçus par les demandeurs d'asiles en comparaison de la situation de nationaux précaires dormant dans leurs voitures. Inga a fait des efforts pour se démarquer de ces propos, appelant même à une prise en charge accrue des réfugiés[5].

Résultats électoraux

[modifier | modifier le code]

Législatives : Au niveau national

[modifier | modifier le code]
Élection Voix % Sièges Gouvernement
2016 6 707 3,54
0  /  63
Extra-parlementaire
2017 13 502 6,88
4  /  63
Opposition
2021 17 675 8,85
6  /  63
Opposition
2024 29 288 13,78
10  /  63

Législatives : Par circonscription

[modifier | modifier le code]
Année Nord Ouest Nord Est Sud Sud Ouest Reykjavik Sud Reykjavik Nord
% Sièges % Sièges % Sièges % Sièges % Sièges % Sièges
2016 2,5
0  /  8
2,8
0  /  10
3,6
0  /  10
3,3
0  /  13
4,6
0  /  11
3,8
0  /  11
2017 5,3
0  /  8
4,3
0  /  10
6,5
1  /  10
8,9
1  /  13
8,2
1  /  11
7,1
1  /  11
2021 8,8
1  /  8
8,6
1  /  10
12,9
1  /  10
7,6
1  /  13
8,9
1  /  11
7,7
1  /  11

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Eva H. Önnudóttir, « Élections parlementaires en Islande, 25 septembre 2021 », BLUE, vol. 2, no 1,‎ , p. 156–160 (DOI 10.3917/blue.002.0156, lire en ligne, consulté le )
  2. Romaric Godin, « En Islande, des élections anticipées pour redéfinir le paysage politique », sur Mediapart, (consulté le )
  3. a b et c (en-US) « From Iceland — Iceland's Political Parties: Who Are These People? », sur The Reykjavik Grapevine, (consulté le )
  4. Ragnhildur Siguroardottir, « A Guide to the Parties in Iceland’s Nail-Biter Election », sur The New York Times, (consulté le )
  5. a b et c « Flokkur Fólksins: The Populist Uprising? - The Reykjavik Grapevine », sur The Reykjavik Grapevine, (consulté le )
  6. Ragnhildur Siguroardottir, « Iceland's Ruling Conservatives Emerge Weakened After Vote », sur Bloomberg Politics, Bloomberg, (consulté le )
  7. a et b Jelena Ćirić, « Icelandic Parliamentary Election 2017: Party Overview », Iceland Review,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. (en-US) Dan Bilefsky, « Iceland’s Government Falls After Letter Asking to Pardon Pedophile », sur The New York Times, (ISSN 0362-4331, consulté le ).
  9. Anne-Françoise Hivert, « En Islande, les railleries sexistes de six députés ne passent pas », Le Monde,‎ (lire en ligne)