Patrick Cocriamont — Wikipédia
Député de la Chambre des représentants de Belgique |
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Patrick Cocriamont est un homme politique belge né à Nivelles le
Ancien chauffeur d'autocar, il a été conseiller communal d'Anderlecht de 1994 à 2000.
Il a été député du Front National dans la circonscription électorale du Hainaut du , en remplacement de Daniel Féret, démissionnaire le (élu au Parlement bruxellois), au scrutin de . À cette occasion, où il se présentait en tête de la liste Front National, il a été réélu député[1]. Il a siégé jusqu'aux élections anticipées de , où la débâcle du FN lui a fait perdre son siège.
Patrick Cocriamont est également conseiller communal à Charleroi depuis .
Depuis la démission de Daniel Huygens, il préside le Front National au sein du Bureau réunifié qui s'est reconstitué à la suite des accords conclus entre les deux clans qui se revendiquaient du FN, sous le parrainage du député européen et vice-président du FN français, Bruno Gollnisch.
Patrick Cocriamont a été remplacé par Charles Pire à la présidence du FN à la suite d'un vote du Bureau politique du parti au début du mois d'.
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Militant au sein des JBJ (Jeunesses belges - Belgische jeugd), formation patriotique, royaliste et nationaliste, issue de l’aile la plus à droite du parti catholique de l’époque (CEPIC), il rejoint en 1975 le Front de la jeunesse (FJ) - Belgique[2], formation d’extrême droite qui sera dissoute en 1982 pour donner naissance au Parti des Forces Nouvelles (PFN) après que Cocriamont ainsi que ses principaux dirigeants subissent une condamnation pour constitution de milice privée à l’issue d’un procès retentissant. En 1993 ce qui subsiste du PFN rejoint le Front national de Daniel Féret, dont Patrick Cocriamont devint l'un des plus fidèles lieutenants.
À la suite de l'incarcération du sénateur FN Michel Delacroix, il fonde le «Comité pour la liberté d’expression» destiné à venir en aide à «tous les militants nationalistes victimes de procès politiques»[réf. nécessaire].
Il a défrayé la chronique en opérant le salut nazi lors de sa prestation de serment en tant que conseiller communal d'Anderlecht.
Citation : « J’entends défendre la nation, la culture, l’identité européenne, ainsi que la race. La race est l’ensemble des caractères innés transmis héréditairement. »
Le le journal Le Soir annonce que le MRAX porte plainte à charge de Patrick Cocriamont pour faits de négationnisme et incitation à la haine raciste en raison de propos tenus par ce dernier au mois de face à un étudiant qui l'interviewait[3],[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Résultats des élections du 10 juin 2007, site du SPF Intérieur
- DH Les Sports+, « Tueries du Brabant : les ex-dirigeants du Front de la jeunesse, mouvance d'extrême droite, doivent se soumettre à un test ADN », sur DH Les Sports +, (consulté le )
- Cocriamont interviewé par Thierry Huart-Eeckhoudt, dans Le Soir,
- Le député FN Patrick Cocriamont attaqué pour propos antisémites, dans La Dernière Heure,