Paul Flandrin — Wikipédia

Paul Flandrin
Au second plan Paul est dessiné par Hippolyte Flandrin qui est lui-même au premier plan dessiné par Paul, Double autoportrait d'Hippolyte et Paul Flandrin (1835), Paris, musée du Louvre.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Flandrin 3 (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Paul Jean FlandrinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Fratrie
Conjoint
Aline-Agathe Desgoffe (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Louis Flandrin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Alexandre Desgoffe (beau-père)
Marthe Flandrin (petite-fille en lignée masculine)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
Maîtres
Genres artistiques
Vue de la sépulture.

Paul Jean Flandrin, dit Paul Flandrin, né le à Lyon et mort le à Paris, est un peintre français.

Il est le frère cadet des peintres Auguste Flandrin et Hippolyte Flandrin.

Paul Flandrin reçoit d'abord les conseils du peintre paysagiste et animalier lyonnais Antoine Duclaux, ainsi que du sculpteur Jean-François Legendre-Héral, avant d'intégrer l'École des beaux-arts de Lyon, puis celle de Paris et l'atelier de Jean-Auguste-Dominique Ingres.

Il échoue à deux reprises au concours du prix de Rome mais rejoint néanmoins à ses frais son frère Hippolyte, lauréat de cette épreuve, en Italie. Ils demeurent quatre années à Rome, durant lesquelles Paul se spécialise dans la peinture de paysage. Il réalise des études d'après nature qui lui servent à entreprendre des compositions historiques qu'il présente aux Salons parisiens. Il collabore également régulièrement aux paysages des tableaux de son frère aîné.

Flandrin perpétue jusque tard dans le XIXe siècle cette tradition du paysage classique dont il est l'un des meilleurs représentants, aux côtés d'Édouard Bertin ou de son beau-père Alexandre Desgoffe. Il allie celle-ci à un sens de la ligne et de l'idéal hérité des leçons de son maître Ingres. Charles Baudelaire l'accuse ainsi de vouloir « ingriser » le paysage[réf. nécessaire], critique qui lui sera longtemps associée. L'artiste évolue néanmoins dans son travail vers un naturalisme plus présent dans la seconde partie de sa carrière.

Paul Flandrin est également l'auteur de portraits peints et dessinés, ainsi que de caricatures.

Il épouse Aline Desgoffe (née vers 1835), en 1852, fille du peintre Alexandre Desgoffe (1805-1882), qui lui donnera trois enfants, dont : Joseph Flandrin (1857-1939), architecte[1], et Louis Flandrin, père de l'artiste peintre Marthe Flandrin (1904-1987)[2].

Il repose à Paris au cimetière du Père-Lachaise[3].

Collections publiques

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Expositions

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Notes et références

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  1. Son épouse était la nièce d'Eugène Train, lui-même neveu de Victor Baltard.
  2. Geneanet
  3. Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne), p. 157
  4. Éric Moinet, Le Temps des passions. Collections romantiques des musées d'Orléans, Orléans, musée des Beaux-Arts, (ISBN 2-910173-07-0), n°224
  5. latribunedelart.com.
  6. « L'Apollon sauroctone, Paul Flandrin », sur Cat'zArts
  7. Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, Ingres et ses élèves, Carnets d’études 39, Beaux-arts de Paris éditions, 2017, p. 82, Cat. 24.
  8. « Portrait du peintre Signol, Paul Flandrin », sur Cat'zArts
  9. Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, Ingres et ses élèves, Carnets d’études 39, Beaux-arts de Paris éditions, 2017, p. 84, Cat. 25.

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Liens externes

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Emmanuelle Brugerolles (dir.), Ingres et ses élèves, Carnets d’études 39, Beaux-arts de Paris éditions, 2017.