Pentecôtisme — Wikipédia

Pentecôtisme
Image illustrative de l’article Pentecôtisme
Service à l'Église de la ville de rêve de Phoenix, aux États-Unis, affiliée aux Assemblées de Dieu, en 2007.

Repères historiques
Fondation 1906, États-Unis
Fondateur(s) Charles Fox Parham et William Joseph Seymour
Fiche d'identité
Courant religieux Christianisme évangélique
Membres 279 millions en 2011
Localisation Monde

Le pentecôtisme est un mouvement chrétien évangélique, issu de réveils, lancé par les pasteurs américains Charles Fox Parham et William Joseph Seymour aux États-Unis en 1901 et 1906. Les Églises appartenant au mouvement sont appelées Églises pentecôtistes. Selon les chiffres du Pew Research Center, en 2011, le mouvement recense 279 millions de croyants[N 1]. Un certain nombre de confessions chrétiennes pentecôtistes dans le monde est regroupé dans la Communauté pentecôtiste mondiale.

Le pentecôtisme a ses origines dans le mouvement de sanctification (Holiness Movement, vers une perfection chrétienne), mouvement qui s'est développé dans la seconde moitié du XIXe siècle dans le terreau méthodiste sous l'impulsion de prédicateurs revivalistes itinérants et des camp meetings, vastes rassemblements en plein air où des foules réunies plusieurs jours durant écoutaient des prédications, chantaient et exprimaient toute leur ferveur religieuse. Dans la ligne de la théologie de John Wesley (1703-1791), ce mouvement insistait sur la conversion mais aussi sur la sanctification, c'est-à-dire sur la nécessité pour le croyant de mener une vie exemplaire réellement transformée par la foi[1]. Cette sanctification est considérée comme une seconde bénédiction qui vient après la conversion[1].

Le pentecôtisme prend son essor à partir de plusieurs réveils qui ont eu lieu au début du XXe siècle[2]. Le Grand Réveil de pentecôte commence avec le pasteur américain Charles Fox Parham, à Topeka (Kansas) en 1901. Après une première expérience de « parler en langue (glossolalie) au Bethel Bible College de Topeka, au Kansas, aux États-Unis, le , il affirme selon les épîtres de l'apôtre Paul (par exemple dans le premier épître de Paul aux Corinthiens au chapitre 12 et aux versets 4 à 10) que la glossolalie était un vrai signe du baptême du Saint-Esprit, doctrine essentielle du pentecôtisme. Plusieurs camp de prière seront organisés sous sa direction. C’est ainsi que le Mouvement de la Foi apostolique se développe au Missouri, au Texas, en Californie et ailleurs[3]. Il se poursuit lors du Réveil gallois de 1904-1905 avec Jessie Penn-Lewis et Evan Roberts. Puis en 1906, le Réveil d'Azusa Street prend place dans le centre-ville de Los Angeles sous la conduite du pasteur William Joseph Seymour[4],[5].

Le pentecôtisme est introduit en Europe par le pasteur norvégien méthodiste d'origine anglaise Thomas Ball Barratt (1862-1940) qui fait l'expérience du baptême du Saint-Esprit à New York en 1906[1], expérience doublée d'un épisode de glossolalie, puis il revient en Norvège où il fonde une communauté pentecôtiste qui aura une influence sur les pays voisins : Suède, et Angleterre notamment. Il voyagera dans différents pays pour l’évangélisation : Inde, Suède Finlande, Pologne, Estonie, Danemark et Islande[6].

En , Florence Louise Crawford, ancienne membre de l’église Azusa Street Mission à Los Angeles, lors du réveil d'Azusa Street, a fondé l’Apostolic Faith Church à Portland [7]. D'autres confessions établies ont par la suite adopté les croyances pentecôtistes. En 1907, dans l’Église de Dieu en Christ [8]. En 1908, dans l’Église de Dieu de Cleveland [9] et dans l’Église pentecôtiste internationale de sainteté (International Pentecostal Holiness Church) fait de même[10].

William Seymour, leader du renouveau pentecôtiste d'Azusa Street.

À partir de 1911, de nombreux ministres blancs affiliés à l’Église de Dieu en Christ ont manifesté leur insatisfaction de la direction afro-américaine[11]. En 1913, 353 ministres blancs ont formé une nouvelle Église, qui donnait ses propres accréditations, bien qu’utilisant toujours le même nom (Église de Dieu en Christ). En , des dirigeants pentecôtistes de différentes confessions, dont le pasteur E.N. Bell de la mission de la Foi Apostolique, ont appelé les assemblées de l’Église de Dieu en Christ ainsi que les assemblées de foi pentecôtistes et apostoliques à s'unir pour coopérer dans la mission. Environ 300 pasteurs et laïcs venant de 20 États et de pays étrangers se sont ainsi rencontrés lors d'une Assemblée Générale à Hot Springs (Arkansas), aux États-Unis[12],[13],[14]. La communauté restante qui a émergé de la réunion a constitué la Conférence générale des Assemblées de Dieu aux États-Unis (General Council of the Assemblies of God in the United States of America).

En 1915, l'évangéliste gallois George Jeffreys a établi la confession chrétienne «Elim Pentecostal Church» à Monaghan, en Irlande [15].

En 1916, la Déclaration de vérités fondamentales des Assemblées de Dieu est officiellement publiée et adoptée par les Assemblées de Dieu des États-Unis[16]. Elle reprend la doctrine de l’Église de professants et du baptême du croyant[17],[18],[19].

Développement

[modifier | modifier le code]

L'Union des Églises Évangéliques du Réveil de Suisse a été établie après la fondation d'une première église à Genève en 1935 par le pasteur Adolphe Hunziker [20].

La Communauté pentecôtiste mondiale a été fondée en 1947 à Zurich, en Suisse lors d’une conférence de pasteurs pentecôtistes, organisée par les pasteurs suisse Leonard Steiner et sud-africain David du Plessis[21],[22].

En 1948, la Pentecostal Fellowship of North America, une alliance entre l'Église Foursquare, les Assemblées de Dieu, l'Église de Dieu (Cleveland), les Open Bible Standard Churches, l'International Pentecostal Holiness Church, et d'autres, est fondée à Des Moines (Iowa)[23].

Les Églises pentecôtistes se sont développées en France avec les prédications de l’évangéliste pentecôtiste anglais Douglas Scott et du pasteur danois Owe Falg qui ont commencé en 1930[24]. Les Assemblées de Dieu de France sont ainsi fondée en 1932[25]. En 1947, elle en compte 60[26]. L’Institut de théologie biblique à Léognan a été fondé en 1968[27]. En 2004, elle comptait 40 000 membres et 395 églises[28].

L'expansion contemporaine

[modifier | modifier le code]

Les missions américaines et européennes pentecôtistes sont nombreuses, mais le pentecôtisme va surtout se développer de façon autonome dans diverses régions du monde, notamment en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie[29].

Baptistère dans l’église pentecôtiste de Västerås, en Suède, 2018.

La théologie pentecôtiste reprend la théologie évangélique et ainsi la doctrine de l’Église de professants [30],[31].

L'accent sur le Saint-Esprit

[modifier | modifier le code]

Une des caractéristiques distinctives du pentecôtisme est l'importance donnée au Saint-Esprit[32]. Selon les pentecôtistes, le Saint-Esprit vient habiter en tous ceux qui sont véritablement sauvés et travaille à travers eux de manière visible[33],[34]. Ce baptême vient souvent après celui de l'eau mais peut parfois arriver en même temps que celui-ci, voire le précéder. Les pentecôtistes croient que le baptême du Saint-Esprit est toujours accompagné au départ par la manifestation extérieure du parler en langues[35],[36],[37]. Les pentecôtistes insistent également sur les divers dons du Saint-Esprit (prophétie, guérison, parler en langues), considérés comme manifestation spirituelle et continue de Dieu dans l’histoire humaine et dans les histoires des vies humaines, et grâces surnaturelles nécessaires à chaque chrétien afin qu'il œuvre à la mission de l'Église[38].

À l'origine, conformément à la théologie du Mouvement de sanctification, les pentecôtistes distinguaient trois étapes dans la voie du salut : la conversion également appelée régénération, la sanctification considérée comme une seconde bénédiction et le baptême du Saint-Esprit attesté par le parler en langues, considéré comme une troisième bénédiction[39],[1]. Mais au fil des années, la plupart ont accepté deux étapes : la conversion-sanctification d'une part et le baptême du Saint-Esprit d'autre part[1],[40],[41].

La majorité des associations pentecôtistes du monde croient uniquement à la sexualité dans le mariage entre un homme et une femme [42].

Certaines associations pentecôtistes soutiennent le mariage des personnes de même sexe. C'est le cas de The Covenant Network[43].

Ministères

[modifier | modifier le code]

Les ministères pentecôtistes sont principalement ceux de pasteur, diacre, chantre et évangéliste[44]. D’autres ministères peuvent également être présents, tel que celui d’ancien avec des fonctions similaires à celles du pasteur[45]. Le ministère d’évêque avec des fonctions de surveillance sur un groupe de pasteurs est présent dans certaines confessions chrétiennes pentecôtistes[46]. Dans certaines églises du mouvement de la nouvelle réforme apostolique, il y a la présence de cinq ministères; ceux d'apôtre, prophète, évangéliste, pasteur, enseignant[47].

Ministères féminins

[modifier | modifier le code]

Certaines confessions chrétiennes pentecôtistes autorisent officiellement le ministère des femmes dans les églises[48], dans les Assemblées de Dieu des États-Unis, depuis 1927[49], et, en 1975, dans l’Église Foursquare[50].

Gouvernance

[modifier | modifier le code]

La gouvernance dans les églises pentecôtistes est majoritairement congrégationaliste[51]. Elle est de type épiscopalien dans certaines confessions chrétiennes pentecôtistes[51]. Dans un certain nombre de communautés, l'église est dirigée par un conseil d’anciens[52]. De nombreuses églises sont également affiliées à des confessions chrétiennes pentecôtistes et sont ainsi redevables à l’organisation pour certains règlements, malgré l’autonomie de l’église[53].

Service à l'Église AD Béthel de Dakar, au Sénégal, affiliée aux Assemblées de Dieu, en 2023.

Le service pentecôtiste est de type évangélique et comprend ainsi la louange, l’adoration, des prières à Dieu, et un sermon fondé sur la Bible, et périodiquement la Sainte-Cène[54]. Dans beaucoup d'églises, il y a des classes adaptées pour les enfants, voire pour les adolescents[55]. Des réunions de prière ont également lieu en semaine[56].

Lieux de culte

[modifier | modifier le code]
Temple Salem de Cotonou, au Bénin, affilié aux Assemblées de Dieu, en 2018.

Les lieux de cultes sont généralement appelés "temples" ou simplement "bâtiment (d'église)"[57],[58],[59],[60]. Dans certaines megachurches, on parle de "campus"[61],[62].

Ordonnances

[modifier | modifier le code]

Les deux ordonnances (sacrements) sont le baptême du croyant (par immersion dans l'eau) et la Sainte-Cène. Certaines confessions chrétiennes pentecôtistes pratiquent aussi le lavement des pieds comme troisième ordonnance[63].

Statistiques

[modifier | modifier le code]

Dans le monde

[modifier | modifier le code]
Service au Centro de Fe Emanuel, affilié aux Assemblées de Dieu, à Cancún, au Mexique.

Selon le Pew Research Center, le pentecôtisme compterait 279 millions de personnes en 2011[64],[N 2].

Les Assemblées de Dieu, la plus grande confession chrétienne pentecôtiste dans le monde, aurait 367 398 églises et 53 700 000 membres en 2022 [65].

Les autres principales confessions pentecôtistes internationales sont l’Église apostolique avec 15 000 000 membres[66], l’Église de Dieu (Cleveland) avec 36 000 églises et 7 000 000 membres[67], l'Église Foursquare avec 67 500 églises et 8 800 000 de membres[68].

Parmi les recensements effectués par les confessions chrétiennes pentecôtistes publiés en 2020, celles qui revendiquaient le plus de membres étaient sur chaque continent :

En Afrique, la Redeemed Christian Church of God, avec 14 000 églises et 5 millions de membres [69].

En Amérique du Nord, les Assemblées de Dieu USA avec 12 986 églises et 1 810 093 membres[70].

En Amérique du Sud, la Convention générale des Assemblées de Dieu au Brésil avec 12 000 000 de membres[71].

En Asie, l’Église indonésienne Bethel avec 5 000 églises et 3 000 000 de membres[72].

En Europe, les Assemblées de Dieu de France avec 530 églises[73] et 40 000 membres [28].

En Océanie, les Australian Christian Churches (Assemblées de Dieu) avec 1 000 églises et 375 000 membres[74].

Controverses

[modifier | modifier le code]

Divers groupes chrétiens ont reproché au mouvement pentecôtiste et charismatique, la trop grande attention aux manifestations mystiques, comme la glossolalie qui serait le signe obligatoire d’un baptême du Saint-Esprit pour un croyant, les chutes au sol, les gémissements et cris, lors des services, ainsi que son anti-intellectualisme[75].

La théologie de la prospérité, qui s’est répandue dans les années 1970 et 1980 aux États-Unis, principalement par des télévangélistes pentecôtistes et charismatiques, est une doctrine particulièrement controversée dans les églises évangéliques[76],[77]. Elle est centrée sur l’enseignement de la foi chrétienne comme un moyen de s’enrichir financièrement et matériellement, par une « confession positive » et une contribution aux ministères chrétiens[78]. Certains pasteurs menacent de malédictions, d’attaques du diable et de pauvreté ceux qui ne donnent pas la dîme[79],[80]. Les offrandes et la dîme occupent ainsi beaucoup de temps dans certains cultes[81]. Les collectes d’offrandes sont multiples ou séparées dans divers paniers ou enveloppes afin de stimuler les contributions des fidèles [82],[81]. Souvent associée avec la dîme obligatoire, cette doctrine a été comparée à un business religieux[83],[84],[85]. Les pasteurs qui adhérent à la théologie de la prospérité ont été critiqués par des journalistes pour leur style de vie bling-bling (vêtements luxueux, grandes maisons, voitures haut de gamme, avion privé, etc.)[86],[85],[87]. En 2012, le Conseil national des évangéliques de France a publié un document dénonçant cette doctrine, en mentionnant que la prospérité était bien possible pour un croyant, mais que cette théologie poussée à l'extrême amène au matérialisme et à l’idolâtrie, ce qui n'est pas le but de l’Évangile[88],[89].

Des dérives ont accompagné l’enseignement de la guérison par la foi. Dans certaines églises pentecôtistes, des tarifications de prière contre des promesses de guérison ont été constatées[90]. Certains pasteurs et des évangélistes ont été accusés d’avoir mise en scène de fausses guérisons[91],[92]. Certaines églises, aux États-Unis ou au Nigeria, ont déconseillé à leurs membres la vaccination ou la médecine, en déclarant que cela était pour les faibles dans la foi et qu’avec une confession positive, ils seraient immunisés [93],[94]. Des églises pentecôtistes qui interdisent le recours à la médecine ont causé des décès qui auraient pu être évités, entrainant parfois la condamnation de parents à des peines de prison pour la mort de leurs enfants [95],[96]. Cette position n’est pas représentative de toutes les églises évangéliques, comme l’indique le document La Guérison miraculeuse publié en 2015 par le Conseil national des évangéliques de France, qui mentionne que la médecine est l’un des dons de Dieu faits aux humains[97],[98]. Des églises et certaines organisations humanitaires chrétiennes évangéliques sont également impliquées dans des programmes médicaux de santé[99],[100],[101].

Selon le rapport 2016-2017 de la Miviludes, en France, le deuxième mouvement religieux qui comptait le plus de signalements pour de présumées dérives sectaires était le christianisme évangélique, et majoritairement dans le courant pentecôtiste pour des églises non membres du Conseil national des évangéliques de France[102],[103].

Sur les autres projets Wikimedia :

Une catégorie est consacrée à ce sujet : Pentecôtisme.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les auteurs ou organisations pentecôtistes annoncent parfois des chiffres très supérieurs. Ainsi, selon Matthew Clarke, leur nombre « s'approche des 500 millions en 1997 » (voir:(en) Matthew Clarke, Handbook of Research on Development and Religion, UK, Edward Elgar Publishing, , p. 171). Pour arriver à des chiffres comparables dans l'étude du Pew Research Center, il faut ajouter les effectifs des églises pentecôtistes et les charismatiques alors que ces derniers n'appartiennent pas à des églises pentecôtistes, ainsi que le Pew Research Center le précise clairement. Voir (en) « Christian Movements and Denominations », sur pewforum.org, (consulté le )
  2. Selon certaines publications pentecôtistes, le nombre de pentecôtistes serait passé de 459 millions en 2005 à 628 millions de pentecôtistes dans le monde en . Voir : International Bulletin of Missionary Research (volume 37, no 1), janvier 2013, p. 32-33.

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d et e Jean-Paul Willaime, « Le Pentecôtisme : contours et paradoxes d'un protestantisme émotionnel / Pentecostalism: Outlines and Paradoxes of an Emotional Form of Protestantism », Archives de sciences sociales des religions, Persée, vol. 105, no 1,‎ , p. 5-28 (DOI 10.3406/assr.1999.1076, lire en ligne).
  2. Randall Herbert Balmer, Encyclopedia of Evangelicalism: Revised and expanded edition, Baylor University Press, USA, 2004, p. 446
  3. J. Gordon Melton, Pentecostalism, britannica.com, consulté le 28 mai 2020.
  4. Randall Herbert Balmer, Encyclopedia of Evangelicalism: Revised and expanded edition, Baylor University Press, 2004, p. 47.
  5. Olivier Favre, Les églises évangéliques de Suisse : origines et identités, Genève (Suisse), Labor et Fides, , 366 p. (ISBN 978-2-8309-1215-9, lire en ligne), p. 53.
  6. (en) « Thomas Ball Barratt 1862-1940 », sur revival-library.org (consulté le )
  7. June Melby Benowitz, Encyclopedia of American Women and Religion, 2nd Edition [2 volumes], ABC-CLIO, USA, 2017, p. 123.
  8. Samuel S. Hill, Charles H. Lippy, Charles Reagan Wilson, Encyclopedia of Religion in the South, Mercer University Press, USA, 2005, p. 203
  9. Allan Anderson, An Introduction to Pentecostalism: Global Charismatic Christianity, Cambridge University Press, UK, 2013, p. 54.
  10. Samuel S. Hill, Charles H. Lippy, Charles Reagan Wilson, Encyclopedia of Religion in the South, Mercer University Press, USA, 2005, p. 587.
  11. Vinson Synan, The Holiness–Pentecostal Tradition: Charismatic Movements in the Twentieth Century, (Grand Rapids, Michigan: William B. Eerdmans Publishing Company, 1997), pages 153–155, (ISBN 978-0-8028-4103-2).
  12. Cecil M. Robeck, Jr, Amos Yong, The Cambridge Companion to Pentecostalism, Cambridge University Press, UK, 2014, p. 78
  13. John Stephen Bowden, Encyclopedia of Christianity, Oxford University Press, Royaume-Uni, 2005, p. 88
  14. Edith Waldvogel Blumhofer, Restoring the Faith: The Assemblies of God, Pentecostalism, and American Culture, University of Illinois Press, USA, 1993, p. 142
  15. J. Gordon Melton, Martin Baumann, Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices, ABC-CLIO, USA, 2010, p. 967
  16. George Thomas Kurian, Mark A. Lamport, Encyclopedia of Christianity in the United States, volume 5, Rowman & Littlefield, USA, 2016, p. 147.
  17. Douglas Jacobsen, Thinking in the Spirit: Theologies of the Early Pentecostal Movement, Indiana University Press, USA, 2003, p. 195.
  18. John H. Y. Briggs, A Dictionary of European Baptist Life and Thought, Wipf and Stock Publishers, USA, 2009, p. 322.
  19. Keith Warrington, Pentecostal Theology: A Theology of Encounter, T&T Clark, UK, 2008, p. 164.
  20. Olivier Favre, Les églises évangéliques de Suisse: origines et identités, Labor et Fides, Suisse, 2006, p. 336
  21. J. Gordon Melton, Martin Baumann, Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices, ABC-CLIO, USA, 2010, p. 2223.
  22. Jelle Creemers, Theological Dialogue with Classical Pentecostals: Challenges and Opportunities, Bloomsbury Publishing, UK, 2015, p. 49.
  23. J. Gordon Melton and Martin Baumann, Religions of the World: A Comprehensive Encyclopedia of Beliefs and Practices, ABC-CLIO, USA, 2010, page 1461
  24. (en) Sébastien Fath, Du ghetto au réseau. Le protestantisme évangélique en France, 1800-2005, Genève, Labor et Fides, , p.183.
  25. Allan Anderson, An Introduction to Pentecostalism: Global Charismatic Christianity, Cambridge University Press, UK, 2013, p. 96.
  26. Franck Poiraud, Les évangéliques dans la France du XXIe siècle, éditions Edilivre, France, 2007, p. 51.
  27. Michel Deneken, Francis Messner, Frank Alvarez-Pereyre, La Théologie à l'université : statut, programmes et évolutions, éditions Labor et Fides, Genève, 2009, page 63.
  28. a et b Fath 2005, p. 217.
  29. Allan Anderson, An Introduction to Pentecostalism: Global Charismatic Christianity, Cambridge University Press, UK, 2013, p. 175.
  30. Donald F. Durnbaugh, The Believers' Church: The History and Character of Radical Protestantism, Wipf and Stock Publishers, USA, 2003, p. 173
  31. Olson 2004, p. 25.
  32. Randall Herbert Balmer, Encyclopedia of Evangelicalism: Revised and expanded edition, Baylor University Press, USA, 2004, p. 533.
  33. Allan Anderson, An Introduction to Pentecostalism: Global Charismatic Christianity, Cambridge University Press, UK, 2013, p. 184.
  34. Veli-Matti Karkkainen, The Spirit in the World: Emerging Pentecostal Theologies in Global Contexts, Wm. B. Eerdmans Publishing, États-Unis, 2009, p. 39.
  35. Olivier Favre, Les églises évangéliques de Suisse: origines et identités, Labor et Fides, Suisse, 2006, p. 55 et 208.
  36. RTS, Émission Temps présents Rock, miracles & Saint-Esprit, Suisse, 21 avril 2011.
  37. (en) Roger E. Olson, The Westminster Handbook to Evangelical Theology, UK, Westminster John Knox Press, , p.203.
  38. Allan Anderson, An Introduction to Pentecostalism: Global Charismatic Christianity, Cambridge University Press, UK, 2013, p. 19.
  39. (en) Walter J. Hollenweger, The Pentecostals The Charismatic Movement in the Churches, Minneapolis (Minnesota), Augsburg Publishing House,
  40. Fath 2005, p. 314 et 370.
  41. Yannick Fer, Pentecôtisme en Polynésie française: l'évangile relationnel, Labor et Fides, Suisse, 2005, p. 253.
  42. Adrian Thatcher, The Oxford Handbook of Theology, Sexuality, and Gender, Oxford University Press, USA, 2015, p. 362
  43. Adrian Thatcher, The Oxford Handbook of Theology, Sexuality, and Gender, Oxford University Press, USA, 2015, p. 368
  44. (en) Walter A. Elwell, Evangelical Dictionary of Theology, USA, Baker Academic, , p. 778.
  45. Elwell 2001, p. 370.
  46. Elwell 2001, p. 171.
  47. (en) Karl Inge Tangen, « Ecclesial Identification beyond Late Modern Individualism?: A Case Study of Life Strategies in Growing Late Modern Churches », BRILL, Leiden, vol. 10,‎ , p. 27.
  48. Brian Stiller, Evangelicals Around the World: A Global Handbook for the 21st Century, Thomas Nelson, USA, 2015, p. 117.
  49. Lisa Stephenson, Dismantling the Dualisms for American Pentecostal Women in Ministry, BRILL, Leiden, 2011, p. 46.
  50. Lisa Stephenson, Dismantling the Dualisms for American Pentecostal Women in Ministry, BRILL, Leiden, 2011, p. 55.
  51. a et b Elwell 2001, p. 258.
  52. Richard Alex Neff, Évangéliques en réseau: Trajectoires identitaires entre la France et les États-Unis, Editions L'Harmattan, France, 2016, p. 20.
  53. Brad Christerson, Richard Flory, The Rise of Network Christianity, Oxford University Press, USA, 2017, p. 58.
  54. Geoffrey Wainwright, The Oxford History of Christian Worship, Oxford University Press, USA, 2006, p. 576.
  55. (en) Vally Lytra, Dinah Volk et Eve Gregory, Navigating Languages, Literacies and Identities : Religion in Young Lives, USA, Routledge, , p. 219.
  56. Yannick Fer, « Salut personnel et socialisation religieuse dans les assemblées de Dieu de Polynésie française », Anthropologie et Sociétés,‎ , p. 183-199 (DOI https://dx.doi.org/10.7202/015988ar).
  57. D. A. Carson, Worship: Adoration and Action: Adoration and Action, Wipf and Stock Publishers, USA, 2002, p. 161.
  58. Jörg Stolz, Olivier Favre, Caroline Gachet, Emmanuelle Buchard, Le phénomène évangélique: analyses d'un milieu compétitif, Labor et Fides, Suisse, 2013, p. 99.
  59. Anne C. Loveland, Otis B. Wheeler, From Meetinghouse to Megachurch: A Material and Cultural History, University of Missouri Press, USA, 2003, p. 149.
  60. Harold W. Turner, From Temple to Meeting House: The Phenomenology and Theology of Places of Worship, Walter de Gruyter, Allemagne, 1979, p. 258.
  61. Justin G. Wilford, Sacred Subdivisions: The Postsuburban Transformation of American Evangelicalism, NYU Press, USA, 2012, p. 78.
  62. Anne C. Loveland, Otis B. Wheeler, From Meetinghouse to Megachurch: A Material and Cultural History, University of Missouri Press, USA, 2003, p. 2.
  63. Chris Green, Pentecostal Ecclesiology: A Reader, BRILL, Leiden, 2016, p. 176
  64. (en) « Christian Movements and Denominations », sur pewforum.org, (consulté le ).
  65. Assemblies of God World Missions, Vital statistics 2022, agwm.com, USA, 2022
  66. Marcus Jones, Apostolic Church celebrates 100th anniversary, premier.org.uk, UK, 30 juillet 2016
  67. Church of God (Cleveland), A BRIEF HISTORY OF THE CHURCH OF GOD, churchofgod.org, USA, consulté le 5 décembre 2020
  68. The Foursquare Church, History, foursquare.org, USA, consulté le 29 janvier 2022
  69. Stephen M. Cherry, Helen Rose Ebaugh, Global Religious Movements Across Borders: Sacred Service, Routledge, Abingdon-on-Thames, 2016, p. 35
  70. Assemblies of God USA, Churches and Membership and Adherents and Ministers 1960 through 2019, ag.org, USA, consulté le 5 décembre 2020
  71. G1, José Wellington é reeleito presidente da Assembleia de Deus, g1.globo.com, Brésil, 11 avril 2013
  72. Michael Wilkinson, Global Pentecostal Movements: Migration, Mission, and Public Religion, Brill, Leiden, 2012, p. 10
  73. CNEF, Cartes et statistiques, lecnef.org, France, consulté le 14 janvier 2023
  74. Australian Christian Churches, WHO WE ARE, acc.org.au, Australie, consulté le 5 décembre 2020
  75. Wolfgang Vondey, Pentecostalism: A Guide for the Perplexed, T&T Clark, UK, 2012, p. 37-38
  76. Kate Bowler, Blessed: A History of the American Prosperity Gospel, OUP USA, USA, 2013, p. 73
  77. Randall Herbert Balmer, Encyclopedia of Evangelicalism: Revised and expanded edition, Baylor University Press, USA, 2004, p. 562
  78. Kate Bowler, Blessed: A History of the American Prosperity Gospel, OUP USA, USA, 2013, p. 59
  79. Robert Nussbaum, Un pasteur des Montagnes neuchâteloises a-t-il abusé de la dîme?, arcinfo.ch, Suisse, 17 janvier 2018
  80. Eniola Akinkuotu, You’re under financial curse if you don’t pay tithe – Oyedepo, punchng.com, Nigeria, 18 juillet 2020
  81. a et b Serge Alain Koffi, Prolifération des églises évangéliques en Côte d’Ivoire: Le réveil du business spirituel (ENQUÊTE), connectionivoirienne.net, Côte d’Ivoire, 04 avril 2021
  82. Yannick Fer, Le système pentecôtiste de gestion de l'argent : Entre illusion subjective et rationalité institutionnelle, Congrès de l'association française de sociologie (AFS), France, 2011, p. 7-8
  83. Laurie Goodstein, Believers Invest in the Gospel of Getting Rich, nytimes.com, USA, 15 août 2009
  84. Jean-Christophe Laurence, Le business religieux, lapresse.ca, Canada, 17 novembre 2010
  85. a et b Trésor Kibangula, RDC : pasteur, un job en or, jeuneafrique.com, France, 06 février 2014
  86. Cathleen Falsani, Falsani: Get real, ‘Preachers of L.A.’, ocregister.com, USA, 7 octobre 2013
  87. Mfonobong Nsehe, Les pasteurs les plus riches du Nigéria, forbesafrique.com, France, 28 novembre 2015
  88. Henrik Lindell, Théologie de la prospérité : quand Dieu devient un distributeur de miracles, lavie.fr, France, 8 aout 2012
  89. AFP, Le ruineux Evangile des "théologiens de la prospérité", lepoint.fr, France, 26 mars 2013
  90. Laure Atmann, Au nom de Dieu et… du fric!, notreafrik.com, Belgique, 26 juillet 2015
  91. Bbc, Un pasteur qui 'prétend guérir' le Sida condamné au Zimbabwe, bbc.com, UK, 6 février 2019
  92. South Africa funeral firm to sue pastor for 'resurrection stunt', bbc.com, UK, 26 février 2018
  93. Marwa Eltagouri, A televangelist’s flu-season advice: ‘Inoculate yourself with the word of God’, cnn.com, USA, 6 février 2018
  94. Richard Burgess, Nigeria's Christian Revolution, Wipf and Stock Publishers, USA, 2008, p. 225
  95. Noelle Crombie, Followers of Christ criminal investigations: A history, oregonlive.com, USA, 10 mars 2017
  96. Jean François Channon Denwo, « Au Cameroun, trois morts dans une Église évangélique qui interdit à ses patients les soins médicaux », africa.la-croix.com, France, 6 mars 2019.
  97. Serge Carrel, Un texte du CNEF pour dialoguer autour de la guérison, lafree.ch, Suisse, 13 mai 2016
  98. CNEF, La guérison miraculeuse, lecnef.org, France, Juin 2015
  99. Stephen Offutt, New Centers of Global Evangelicalism in Latin America and Africa, Cambridge University Press, UK, 2015, p. 143
  100. Melani McAlister, The Kingdom of God Has No Borders: A Global History of American Evangelicals, Oxford University Press, USA, 2018, p. 223, 256
  101. Sharon Henderson Callahan, Religious Leadership: A Reference Handbook, SAGE Publications, USA, 2013, p. 494
  102. Miviludes, Rapport annuel d'activité 2016-2017, derives-sectes.gouv.fr, France, 20 mars 2018, p. 17, 28
  103. Bernadette Sauvaget, Les dérives sectaires prennent la tangente, liberation.fr, France, 22 mars 2018

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Sur l'histoire du pentecôtisme :
    • George R. Stotts, Le Pentecôtisme au pays de Voltaire, Viens et Vois, France, 1982
    • Gabriel Tchonang, Véronique Lecaros, Le pentecôtisme: racines et extension : Afrique-Amérique latine, L'Harmattan, France, 2014
  • Sur la sociologie du pentecôtisme :
  • Sur l'histoire du pentecôtisme dans le monde :
    • Donald E. Miller, Kimon H. Sargeant, Richard Flory, Spirit and Power: The Growth and Global Impact of Pentecostalism, OUP USA, USA, 2013
    • Cecil M. Robeck, Jr, Amos Yong, The Cambridge Companion to Pentecostalism, Cambridge University Press, UK, 2014
  • Dictionnaire :
    • Stanley M. Burgess, Eduard M. van der Maas, The New International Dictionary of Pentecostal and Charismatic Movements, Zondervan, USA, 2010

Liens externes

[modifier | modifier le code]