Philippe Demierre — Wikipédia
Philippe Demierre | |
Fonctions | |
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Conseiller d'État du canton de Fribourg | |
En fonction depuis le | |
Législature | 2022-2026 |
Département | Santé et affaires sociales |
Prédécesseur | Georges Godel |
Député au Grand Conseil du canton de Fribourg | |
En fonction depuis le | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Nationalité | suisse |
Parti politique | UDC |
Diplômé de | Haute école spécialisée de Suisse occidentale |
Profession | Agriculteur Conseiller en assurance Responsable administratif |
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Philippe Demierre, né le à Billens (originaire de Montet), est une personnalité politique fribourgeoise, membre de l'Union démocratique du centre (UDC).
Il est membre du gouvernement fribourgeois depuis 2022, à la tête de la Direction de la santé et des affaires sociales.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines et famille
[modifier | modifier le code]Philippe Demierre naît le à Billens. Il est originaire de Montet, dans le même district fribourgeois de la Glâne[1]. Aîné d'une famille de trois enfants[2], il grandit à Esmonts, dans le district de la Glâne, avec ses deux sœurs sur l'exploitation agricole de son père[3],[4]. Sa mère, née Josiane Conus, est couturière[1].
Il est marié à Natalie Goumaz Demierre, secrétaire générale du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports puis du Département fédéral de l'économie, de la formation et de la recherche, sous la responsabilité du conseiller fédéral UDC Guy Parmelin[5],[6],[4]. Il a deux enfants d'un premier mariage avec Chantal Favre[1].
Il habite à Esmonts, dans la commune d'Ursy[2].
Études et parcours professionnel
[modifier | modifier le code]Il suit son école secondaire à Romont. Après un apprentissage d'agriculteur suivi d'une maîtrise[4], il travaille sur l'exploitation de son père. En 1993, il obtient un diplôme de chef d'exploitation agricole[3],[7],[2],[4].
À partir de 1998, il exerce la profession de conseiller en assurance auprès de La Mobilière puis d'éducateur social à Bellechasse, avant de reprendre des études à la Haute École de travail social de Fribourg. Il y obtient un bachelor en études en éducation sociale en 2012. Ce diplôme lui permet d'occuper des fonctions de direction dans le système carcéral, jusqu'à devenir directeur adjoint des Établissements de la plaine de l'Orbe[3],[7],[2],[4].
Il suit en parallèle des cours de master en direction à Genève et décroche son diplôme en 2018. En , il devient responsable administratif à l'Hôpital fribourgeois[3],[7],[2],[4]. Il quitte ce poste à la fin 2021 en raison de son élection au gouvernement fribourgeois[8].
Fanfare
[modifier | modifier le code]Il joue de l'euphonium dans des fanfares depuis son enfance. Titulaire d'un diplôme fédéral de chef d'orchestre[4], il dirige des fanfares et des chœurs depuis les années 1990[9]
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Il est membre de l'UDC[10].
En 2003, il est élu au Conseil communal (exécutif) d'Esmont, où il est responsable des routes et de l'aménagement du territoire. Il occupe ce poste jusqu'à la fusion de la commune avec Vuarmarens en 2006[2].
Candidat au Grand Conseil du canton de Fribourg en , il n'est pas élu mais accède au parlement après la démission de son colistier Marc Menoud le [3],[11],[12].
En 2018, il devient conseiller communal (exécutif) d'Ursy, où il est notamment responsable de la santé et des routes, et président de la section UDC de son district[2],[3],[13]. Il est réélu le [14] et devient vice-syndic de la commune[15].
Candidat au Conseil d'État du canton de Fribourg en 2021, il termine à la onzième place (pour sept places) au terme du premier tour le [16]. Il triple ses voix au second tour (avec 40710 voix) le , grâce à l'alliance du centre droit, et obtient la sixième place. Son élection permet à son parti d'être représenté au gouvernement pour la première fois depuis Raphaël Rimaz en 1996[17],[18]. Il prend la tête de la Direction de la santé et des affaires sociales au [19].
Positionnement politique
[modifier | modifier le code]Selon le quotidien Le Temps, « il s'inscrit pleinement dans la tradition agrarienne de l'UDC » et n'hésite pas à se démarquer de son parti, notamment sur la lutte contre la pandémie de COVID-19 en Suisse et le soutien à la culture[4].
Références
[modifier | modifier le code]- « Philippe Demierre, Conseiller d'État. Éléments biographiques », sur site officiel du canton de Fribourg, (consulté le )
- « Portrait personnel », sur site personnel de Philippe Demierre (consulté le )
- Sarah Camporini, « La matinale électorale de Philippe Demierre (UDC) », sur Frapp, (consulté le )
- Yan Pauchard, « Philippe Demierre, l’UDC qui donne le la à Fribourg », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Ann-Christin Nöchel, «Un ensemble de compétences», sur www.lagruyere.ch, (consulté le )
- « Nathalie Goumaz - Fachportal Altertumswissenschaften », sur www.ch-antiquitas.ch, (consulté le )
- « Les créateurs pour la société "L'écho des moants" de Riaz », sur site de l'association gruérienne pour le costume et les coutumes (consulté le )
- « Philippe Demierre: "Je suis complètement prêt à assumer la pression médiatique en tant qu'UDC" », sur rts.ch, (consulté le )
- « Philippe Demierre », sur site de la fanfare de Rue (consulté le )
- « Parlinfo: Membres - Données personnelles Philippe Demierre » , sur site officiel du parlement fribourgeois (consulté le )
- « Conseil d'État, Grand Conseil, préfectures: tous les résultats », sur www.laliberte.ch, (consulté le )
- « Changements de députés - Législature 2017-2021 » [PDF], sur site officiel du canton de Fribourg (consulté le )
- « Philippe Demierre, candidat à la candidature pour le Conseil d’État », sur UDC Fribourg (consulté le )
- « Conseil communal du 7 mars 2021 » [PDF], sur site officiel de la commune d'Ursy, (consulté le ), p. 2
- « Sept avec un nouveau syndic » , sur www.lagruyere.ch, (consulté le )
- « Ballottage général pour l'élection au Conseil d'État fribourgeois, l'alliance de gauche cartonne, soupe à la grimace au Centre », sur rts.ch, (consulté le )
- Yan Pauchard, « La «machine de guerre» de la droite fribourgeoise a triomphé », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Agence télégraphique suisse, « Élection du 7 novembre – L’UDC Fribourg lance un ticket à quatre pour le Conseil d’État », sur 24 heures, (consulté le )
- « Répartition des dicastères pour le nouveau Conseil d'État fribourgeois », sur rts.ch, (consulté le )
Liens externes
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