Philippe de Saint Robert — Wikipédia

Philippe de Saint Robert
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Fonctions
Président
Académie de la Carpette anglaise
depuis
Président
Association pour la sauvegarde et l'expansion de la langue française (d)
depuis
Commissaire général de la langue française (d)
-
Bernard Billaud (d)
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (90 ans)
Nom de naissance
Philippe Jean JeanmetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Parti politique
Membre de
Distinctions

Philippe de Saint Robert[1], né le 26 septembre 1934, est un écrivain français.

Gaulliste, il a écrit de nombreux articles et ouvrages consacrés à Charles de Gaulle et au gaullisme, ainsi qu'une chronique de la Ve République (cf. Les Septennats interrompus, le Secret des Jours). Critique littéraire, il a écrit notamment sur Montherlant, Malraux et Mauriac. Il est engagé dans la défense de la langue française.

Fils d'un ingénieur[2], Philippe Jean Jeanmet[3] naît le [4] à Paris.

En 1974, il obtient le droit de relever le nom « de Saint Robert », éteint dans sa famille[5],[3].

Jeunesse et formation

[modifier | modifier le code]

Il est diplômé d'études supérieures en économie politique, en sciences économiques, et en histoire du droit et droit romain ; ancien élève de l'École supérieure de journalisme de Paris[6], élève titulaire de l'École pratique des hautes études et ancien auditeur de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN, 24e session).

Écrivain et journaliste, membre de la Fondation Charles-de-Gaulle, il est depuis 1991 le président-fondateur de l'Association pour la sauvegarde et l'expansion de la langue française (ASSELAF)[7],[8], qui a participé à la création de Droit de comprendre.

Il préside depuis 1999 l'académie de la Carpette anglaise. Il a été également président du jury littéraire des Nouveaux Droits de l'homme, de 1990 à . Premier lauréat du prix Combourg en 1995, il est également le président du jury de ce dernier (remis par l'académie Chateaubriand) depuis 1999[9].

Considéré comme gaulliste de gauche du fait de son appartenance à l'Union démocratique du travail (UDT), il fut commissaire général de la langue française de 1984 à 1987[10]. Paul-Marie Coûteaux fut son directeur de cabinet. Il fut, de 1988 à 1991, conseiller culturel et scientifique près l'ambassade de France à Bruxelles. Il a été ensuite conseiller à la langue de la direction de TF1[11].

De 1984 à 2003, il est membre du Haut Conseil de la francophonie.

Il a été candidat à la succession d'Henri Troyat à l'Académie française et a reçu cinq voix au premier tour d'une élection blanche le .

Il fait partie du jury du prix Palestine-Mahmoud Hamchari et du prix Chateaubriand-Combourg.

Il a été membre de l'Académie de Languedoc.

Il a collaboré ou collabore à de nombreux titres de presse, tels que Combat, La Table Ronde (où il fait la connaissance de Gabriel Matzneff[2]), Notre République (membre du comité directeur), Tribune des nations (rédacteur en chef à la mort d'André Ulmann), La Nation française, L'Idiot international, Le Monde, Le Quotidien de Paris, Le Matin de Paris, L'Appel, France Culture, Les Lettres françaises, Valeurs actuelles, Le Figaro, Qui Vive international, France Forum, La Revue 2050, Espoir (revue de la Fondation Charles de Gaulle), Une certaine idée, La Place Royale, Les Cahiers de l'indépendance, Afrique-Asie, Service littéraire, l'Incorrect, Livr'arbitre, le cercle des ronchons, le nouveau conservateur.

De à , il a présenté, à la suite de Jean de Beer, un Libre Journal tous les quatre mardis sur Radio Courtoisie (de 18 heures à 21 heures). En , Alain Cotta prend la relève de son émission.

Décorations

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Philippe de Saint Robert ne fait pas usage d'un trait d'union, dans son nom, entre les mots « Saint » et « Robert ».
  2. a et b http://agora-2.org/francophonie.nsf/Dossiers/Philippe_de_Saint_Robert.
  3. a et b Emmanuel Ratier, Encyclopédie des changements de noms, t. I, Paris, Faits et Documents, , 320 p. (ISBN 2-909769-03-8), p. 119.
  4. BNF 11923402.
  5. Pierre-Marie Dioudonnat, Encyclopédie de la fausse noblesse et de la noblesse d'apparence, Paris, SEDOPOLS, 1982, p. 200 (ISBN 2-904177-00-0).
  6. « « Les anciens élèves célèbres de l'ESJ »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) », sur le site de l'École supérieure de journalisme de Paris.
  7. « Asselaf : Responsables », sur asselaf.fr (consulté le ).
  8. BNF 12225211.
  9. https://www.ouest-france.fr/bretagne/combourg-35270/combourg-le-prince-michel-de-grece-recoit-le-prix-chateaubriand-6602687
  10. « Misère de la francophonie » entretien avec Philippe de Saint Robert paru dans Royaliste page 6 et 7, 1er avril 1987.
  11. Antoine Perraud, « Philippe de Saint Robert, le veilleur de mots », Télérama, no 2312, 4 mai 1994, p. 94-95.

Liens externes

[modifier | modifier le code]