Pièce de 20 francs Coq — Wikipédia

20 francs Coq
Pays Drapeau de la France France
Valeur 20 Francs français
Masse 6,45 g
Diamètre 21 mm
Épaisseur 1,25 mm
Tranche en relief
Composition or 900 ‰
Année d'émission 1898 à 1914
Numéro catalogue -
Avers
Avers
Graveur Jules-Clément Chaplain
Revers
Gravure Valeur et millésime
Graveur Jules-Clément Chaplain

La pièce de 20 francs Coq est une monnaie en franc français émise sous la Troisième République.

Caractéristiques

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  • Dénomination : 20 francs Coq
  • Année d'édition : 1898.
  • Titre : 900,0 ‰.
  • Masse : 6,45 g.
  • Diamètre : 21,0 mm.
  • Épaisseur : 1,25 mm.
  • Contenance en or : 5,80644 g.
  • Tirage : 117 246 529 (incluant le tirage du premier et second type).
  • Lieu de frappe : France.
  • Métal : or.

L’avers de la pièce présente Marianne, la figure symbolique de la République française. Elle porte un bonnet phrygien ainsi qu’une couronne de feuilles de chêne. En arc de cercle se retrouve également la mention « République Française ».

Le revers de la pièce dévoile quant à lui la devise de la France : « Liberté, Egalité, Fraternité ». Cette inscription se trouve autour d’un coq au buste gonflant marchant vers la gauche. Sous le coq se trouve également la valeur de la pièce.

Frappes courantes

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1er type 1899 à 1906 : tranche inscrite : « DIEU PROTÈGE LA FRANCE ». Total de fabrication : 43 034 473 exemplaires.

Millésime Tirage Remarques
1899 1 500 000
1899 ??? flan mat
1900 605 982
1900 9 443 flan mat
1901 2 643 350
1902 2 393 707
1903 4 405 175
1904 7 705 674
1905 9 158 132
1906 14 613 010

Second type 1907 à 1914 : tranche inscrite : « LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ ». Total de fabrication : 74 414 415 exemplaires.

Millésime Tirage Remarques
1907 17 715 935
1908 6 721 325
1909 9 636 955
1910 5 779 072
1911 5 346 044
1912 10 331 805
1913 12 163 138
1914 6 720 141

Le terme de « refrappe » s'applique à une opération menée par l'État français en 1921 et entre 1951 et 1960 consistant à frapper à l'identique des pièces de 20 francs Coq à partir de coins millésimés antérieurs. L'objectif était de reconstituer des stocks d'or sous la forme de pièces (ici assimilables à des jetons et non plus à des monnaies) et de peser sur le cours de l'or quand la vente publique fut rétablie après guerre en augmentant ainsi l'offre. L'opération de 1921 est mal documentée, mais atteindrait seulement 202 359 unités : elle est entreprise alors que le franc Germinal est encore officiellement l'unité de compte du pays, mais l'or et l'argent sont thésaurisés, le cours du franc s'effondre face au dollar qui va grimper jusqu'à cinq fois sa valeur d'avant 1914. Celle organisée à partir de est appelée « refrappe Pinay » et totalise 37 483 500 unités aux millésimes 1907 à 1914 : cette importante masse pesa sur le marché international. En était émis la « rente Pinay », emprunt d'État à 3 % indexé sur le cours officiel du « napoléon ». Ces refrappes des années 1950 consistaient donc à émettre des millions de pièces démonétisées destinées à peser sur le cours de l'or à la baisse au cas où les investisseurs et épargnants en achèteraient, afin de réduire le taux d'endettement public. Elles sont d'apparence différente, généralement dans un état superbe, plus rouge que jaune et contiennent un titre en or de 900,39 ‰ contre 902,63 ‰, pour les frappes originelles : tels sont les moyens de les reconnaître[1].

Frappes commémoratives

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  • 10 francs Marianne de la IIIe République An 2000, argent, belle épreuve, 37 mm, 22,2 g.
  • 5 francs Marianne de la IIIe République An 2000, cupronickel plaqué nickel, brillant universel, 29 mm, 10 g[2]
  • Argus des monnaies Françaises 1795-2001 : Le Franc, t. IV, Éditions les Chevau-légers.

Notes et références

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  1. Yannick Colleu, Fiscalité de l’or : clarifions le grand flou artistique, sur loretlargent.info, 11 mars 2014.
  2. Notice, sur numista.com.

Liens externes

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