Place Georges-Clemenceau (Pau) — Wikipédia

Place Georges-Clemenceau
Image illustrative de l’article Place Georges-Clemenceau (Pau)
Situation
Coordonnées 43° 17′ 45″ nord, 0° 22′ 06,95″ ouest
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Subdivision administrative Pyrénées-Atlantiques
Subdivision administrative Béarn
Ville Pau
Quartier(s) Centre-ville
Morphologie
Type Place
Fonction(s) urbaine(s) Résidentielle, économique et culturelle
Forme Polygone
Superficie 10 000 m2
Histoire
Anciens noms Place de la Nouvelle-Halle
Lieux d'intérêt Préfecture
Galeries Lafayette
Palais des Pyrénées
Monuments La Source de Paul Auban
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Aquitaine)
Place Georges-Clemenceau
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
(Voir situation sur carte : Pyrénées-Atlantiques)
Place Georges-Clemenceau

La place Georges-Clemenceau, localement appelée place Clemenceau, est un espace public situé dans la ville de Pau, dans le département français des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Situation et accès

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Place centrale de la ville, elle fait le lien entre l'axe historique que constitue la rue Maréchal-Joffre, et l'est de la ville.

Elle est directement reliée au boulevard des Pyrénées par l'avenue de Lattre-de-Tassigny et le boulevard d'Aragon.

Origine du nom

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Elle rend honneur à l'homme d'État français Georges Clemenceau.

À l'origine, l'emplacement est occupé par un ensemble de bâtiments religieux dont la chapelle Notre-Dame-des-Morts, un cimetière, l'église ainsi que le couvent de Notre-Dame fondé vers 1616[1].

Au début du XIXe siècle, l'église Notre-Dame est très dégradée, et une caserne de gendarmerie s'installe dans une partie du bâtiment.

La nouvelle halle est construite en 1837, et est inaugurée l'année suivante. Celle-ci, mêlant marché paysan et marché de gros, accueille également les services de la mairie avant leur déménagement en 1876 dans l'actuel bâtiment. Une promenade bordée de platanes est également aménagée autour de l'édifice à ce moment-là.

La place est alors également pourvue de plusieurs hôtels dont le Henri IV (actuel hôtel Le Bourbon), l'hôtel des Pyrénées et l'hôtel de l'Europe et Moderne.

Elle accueille également dès 1908, les Nouvelles Galeries, brièvement Galeries modernes, puis par la suite Galeries Lafayette.

Durant l'entre-deux-guerres, sous l'impulsion du maire Alfred de Lassence, le promoteur et homme politique Henri Lillaz s’intéresse à ce lieu en vue d'un réaménagement futur.

En ce sens, la nouvelle halle est démontée à partir de 1929 afin d'être déplacée vers la seconde halle construite en 1876, place des Écoles (actuelle place de la République). L'espace libéré constitue alors l'actuel parterre de la place[2].

Dans le même temps, l'ancien couvent Notre-Dame, devenu par la suite couvent des Ursulines, est également détruit.

L'église est cependant épargnée et est alors démontée pierre par pierre, puis remontée entre 1930 et 1932, rive gauche dans le quartier du 14-juillet sous le nom de Église Notre-Dame du Bout-du-Pont.

Le palais des Pyrénées est construit dans le style "paquebot" déclinaison tardive de la mouvance Art déco et celui-ci est inauguré le par le maire Alfred de Lassence.

Un square elliptique est également aménagé sur le parterre du palais par le paysagiste Louis Decorges et agrémenté d'une élégante fontaine sur laquelle trône La Source statue en marbre blanc sculptée par Paul Auban en 1913.

Le palais des Pyrénées contient alors divers commerces comme une agence de voyages, des boutiques d'ameublement, des cafés, un casino, un mini golf et un concessionnaire automobile. La salle de spectacle accueille des artistes comme Édith Piaf mais également des combats de boxe avec Marcel Cerdan.

Entre 1951 et 1958, le palais est largement remanié. La coupole placée au centre du bâtiment ainsi que la colonnade couverte en dessous sont détruites en 1952 permettant ainsi de dégager la perspective sur les Pyrénées depuis la place Clemenceau au moyen d'un passage piétonnier devenant l'avenue de Lattre-de-Tassigny.

À partir de 1956, deux tours de logements sont construites sur les plans des architectes Delahalle et Jules-Antoine Noutary à la demande du maire Louis Sallenave.

En 2006, la municipalité décide de totalement rénover la place et le palais des Pyrénées. Un parking souterrain de 400 places est construit et la place devient dès lors entièrement piétonne avec l'installation d'une fontaine et de jets d'eau. Le palais des Pyrénées est entièrement rénové pour accueillir 16 enseignes commerciales sur 10 000 m2 et des bureaux sur 2 500 m2[3].

Notes et références

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