Politique au Bangladesh — Wikipédia
La politique au Bangladesh repose sur un modèle étatique de république démocratique à régime parlementaire. L'actuelle constitution du Bangladesh est promulguée en 1972.
Le chef de l'État, le président de la République, est élu pour 5 ans au suffrage indirect. Il est élu par le Parlement. Le président bangladais n'a qu'un rôle de représentation. Le Premier ministre exerce l'essentiel du pouvoir exécutif. Il est nommé par le Président et doit être membre du parti majoritaire au Parlement. Le gouvernement est composé de ministres sélectionnés par le premier ministre.
Muhammad Yunus est actuellement le Premier ministre du Bangladesh à titre intérimaire. Deux partis politiques dominent la vie politique du Bangladesh, la Ligue Awami (AL) et le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP). Les deux autres partis politiques minoritaires sont le Parti Jatiya et le Bangladesh Jamaat-e-Islami.
Le pouvoir législatif est exercé par un parlement monocaméral dont la chambre s'appelle la chambre des Nations ou Jatiya Sangsad. Les 350 membres du parlement sont élus au suffrage universel direct pour cinq ans. 300 membres sont élus au scrutin uninominal et 50 qui sont réservés aux femmes sont répartis à la proportionnelle.
La plus haute instance judiciaire est la Cour suprême, dont les membres sont nommés par le président.
En 2020, un tiers des députés est propriétaire d’usines de textile, dans lesquelles les conditions de travail sont généralement particulièrement dégradées. En conséquence, « l’imbrication entre le pouvoir politique et économique est totale. Les députés sont juges et parties, et contribuent à faire en sorte que les lois sur la protection sociale n’évoluent pas pour ne pas perdre des parts de marché », affirme Nayla Ajaltouni, coordinatrice du collectif Éthique sur l’étiquette[1].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) David Lewis, Bangladesh : politics, economics, and civil society, Cambridge University Press, Cambridge, New York, 2011, 233 p. (ISBN 978-0-521-71377-1)
- (en) Virendra Narain et Ramesh K. Arora, Governance in Bangladesh: configuration, culture and constraints, Aalekh Publishers, Jaipur, 2010, 278 p. (ISBN 978-81-8735959-3)
- (en) Ali Riaz et C. Christine Fair, Political Islam and governance in Bangladesh, Routledge, London, New York, 2011, 183 p. (ISBN 978-0-415-57673-4)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Bangladesh : culture, démographie (172 M en 2025), économie, histoire
- Histoire du Bangladesh (avant 1971), histoire de la république populaire du Bangladesh (depuis 1971)
- Droit bangladais, droits humains au Bangladesh (en), liberté de la presse au Bangladesh (en)
- Corruption politique, corruption au Bangladesh (en) (endémique)
- Liste des partis politiques au Bangladesh, dont
- Cour suprême du Bangladesh
- Bangladesh Jail (en) (agence gouvernementale des prisons au Bangladesh (en))
- Peine de mort au Bangladesh
- Loi sur l'introduction de la langue bengali (1987)
- Tentative de coup d'État au Bangladesh en 2011
- Mouvement de réforme des quotas de 2024 au Bangladesh
- Révolte des fusiliers du Bangladesh (en) (massacre/tragédie de Pilkhana, 2009)
- Exécutions extrajudiciaires et disparitions forcées au Bangladesh (en) (2009-2023)
- Bataille des Begums (en)
- Violences de 2013 au Bangaldesh (en)
- Manifestations de 2013 place Shapla (en)
- Mouvement de protestations en 2022-2024 au Bangladesh (en)
- Soulèvement Étudiants-Peuple au Bangladesh en 2022-2024 (en)
- Élections législatives bangladaises de 2024
- Mouvement de réforme des quotas de 2024 au Bangladesh (Anti-discrimination Students Movement)
- Mouvement de non-coopération de 2024 au Bangladesh (en)
- Massacre de juillet 2024 au Bangladesh (en)
- Gouvernement intérimaire du Bangladesh
- Conseiller principal du Bangladesh
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Carole Dieterich, « Au Bangladesh, dans les prisons secrètes de l’ancienne première ministre Sheikh Hasina », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le )