Politique dans les États fédérés de Micronésie — Wikipédia
Les États fédérés de Micronésie sont une république fédérale présidentielle. Le président est à la fois chef de l’État et chef du gouvernement. Le pouvoir exécutif est aux mains du gouvernement tandis que le pouvoir législatif est partagé entre le gouvernement et le parlement. Le pouvoir judiciaire est indépendant des deux premiers.
La constitution de 1979 garantit le respect des droits humains ainsi que la séparation des pouvoirs. La Micronésie est en libre association avec les États-Unis depuis l’accord signé en 1982 et entré en vigueur le .
Institutions
[modifier | modifier le code]Pouvoir exécutif
[modifier | modifier le code]Fonction | Nom | Parti | Depuis |
---|---|---|---|
Président | Wesley Simina | ||
Vice-président | Aren Palik (en) |
Le président et le vice-président sont élus par le Congrès parmi les quatre sénateurs élus hors circonscription pour un mandat de quatre ans. Leurs sièges sont ensuite repourvus à l'occasion d’élections spéciales.
Pouvoir législatif
[modifier | modifier le code]Le Congrès compte 14 membres hors parti dont dix sont élus pour deux ans dans des circonscriptions à siège unique et quatre élus au scrutin proportionnel pour quatre ans.
Pouvoir traditionnel
[modifier | modifier le code]La constitution des États fédérés de Micronésie, chacune des constitutions des quatre États du pays, Yap, Chuuk, Pohnpei et Kosrae, et même certaines constitutions de municipalités telles que Lukunor et Namoluk dans l’État de Chuuk reconnaissent et protègent à des degrés divers le rôle et le poids des coutumes et traditions dans le droit[1]. Au niveau fédéral, la constitution prévoit la possibilité de création d'une chambre des Chefs constituée de chefs traditionnels ou de représentants élus, mais ce projet, impulsé à la fin des années 1970 par les États de Pohnpei et de Yap[1] n'a pas été couronné de succès[2].
L’État de Yap est le seul à avoir attribué au moyen de conseils traditionnels, une position institutionnelle aux chefs garants du yalen u Wa’ab[1]. Elle est d'ailleurs unique dans le Pacifique[3]. Les chefs possèdent un droit de veto, qui ne peut être annulé, sur les actes de la législature de l'État de Yap[4].Traditionnellement, les chefs yapais ont tout pouvoir sur le foncier et autorité sur quiconque. Ils avaient également, dans le passé, pouvoir de vie et de mort[3].
Pouvoir judiciaire
[modifier | modifier le code]Élections
[modifier | modifier le code]Bien qu’autorisés, il n’y a pas de partis politiques formellement constitués en Micronésie. Les relations politiques reposent largement sur des alliances familiales et traditionnelles.
Politiques publiques
[modifier | modifier le code]Politique étrangère
[modifier | modifier le code]Politique culturelle
[modifier | modifier le code]Politique économique
[modifier | modifier le code]Politiques sociales
[modifier | modifier le code]Politiques environnementales
[modifier | modifier le code]Éléments récurrents de la politique micronésienne
[modifier | modifier le code]État fédéral et États constitutifs
[modifier | modifier le code]Sécession
[modifier | modifier le code]Possession des terres
[modifier | modifier le code]Traité de libre-association
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- [PDF](en) Gonzaga Puas, The Federated States of Micronesia’s Engagement with the Outside World: Control, Self-Preservation, and Continuity, Canberra, Australian National University, , 281 p. (lire en ligne), p. 52-54.
- (en) Glenn Petersen, « At the Intersection of Chieftainship and Constitutional Government: Some Comparisons from Micronesia », Journal de la Société des Océanistes, vol. 141, , p. 255-265 (ISSN 1760-7256, lire en ligne).
- (en) Brian Z. Tamanaha, « The Role of Custom and Traditional Leaders under the Yap Constitution », University Hawai'i law review, , p. 81-104.
- [PDF](en) John Haglelgam, « Traditional leaders and governance in Micronesia », State society and governance in Melanesia, vol. 98, no 2, , p. 1-7 (ISSN 1328-7834, lire en ligne). Texte repris dans (en) John Haglelgam, « Big men », dans Brij V. Lal, Kate Fortune, The pacific islands : an encyclopedia, vol. 1, Honolulu, Hawaï, , 704 p. (ISBN 0-8248-2265-X, lire en ligne), p. 273-276.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- François Taglioni, « Les petits espaces insulaires au cœur des revendications frontalières maritimes dans le monde », L’Espace Politique. Revue en ligne de géographie politique et de géopolitique, no 1, (ISSN 1958-5500, DOI 10.4000/espacepolitique.732, lire en ligne, consulté le ).
- (en) John Haglegam, « Traditional leaders and governance in Micronesia », Research School of Pacific and Asian Studies, Discussion Paper series, , p. 1-7 (DOI 10.25911/5f20075e274dc, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- http://www.forumfed.org/libdocs/FedCountries/FC-Micronesia.pdf
- Florence Faberon, « Chronique constitutionnelle des États d’Océanie », Revue française de droit constitutionnel, vol. N°118, no 2, , p. 453 (ISSN 1151-2385 et 2105-2867, DOI 10.3917/rfdc.118.0453, lire en ligne, consulté le ).
- Josh Levy, Micronesian government : yesterday, today, and tomorrow : a Micronesian civics textbook, Palikir, National Department of Education of the Federated States of Micronesia, , 315 p. (OCLC 320897601, lire en ligne)