Prise de Malines (1794) — Wikipédia

Prise de Malines

Informations générales
Date 27 messidor an II ()
Lieu Malines
Issue Victoire française
Belligérants
Drapeau de la France République française Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire
Drapeau des Provinces-Unies Provinces-Unies
Drapeau de la Grande-Bretagne. Royaume de Grande-Bretagne
Commandants
Jean Proteau (†)

Guerre de la première coalition

Batailles

Coordonnées 51° 01′ nord, 4° 28′ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Prise de Malines
Géolocalisation sur la carte : province d'Anvers
(Voir situation sur carte : province d'Anvers)
Prise de Malines

La prise de Malines ou combat de Malines est un épisode de la Première Coalition, victorieux pour les troupes françaises de l'armée du Nord qui s'emparent de la ville le 27 messidor an II ().

Après la prise de la ville par les troupes françaises en 1792, Malines retourna sans combat dans les mains de l'Empereur du Saint-Empire romain germanique au printemps suivant.

La position de la ville changea un an après, lorsque les batailles de Hondschoote et de Fleurus eurent changé la face des affaires.

L'armée du Nord passe le , le canal de Welvorden, se dirige sur Malines, et campe devant cette ville à Hourbecke.

Le 15 elle attaqua les armées anglaise et hollandaise, retranchées derrière le canal de Louvain à Malines, qui occupaient cette dernière place ainsi que le terrain compris entre ce canal et la Dyle.
L'action fut très-vive, mais l'audace des soldats français déconcerta les ennemis et occasionna leur déroute.
Impatients des préparatifs que l'on faisait pour traverser le canal, la plupart passèrent à la nage et repoussèrent l'ennemi. L'armée les suivit dès que le pont fut établi, et l'on arriva à Malines par la porte de Louvain, qui se trouva obstruée par un énorme tas de fumier; les soldats escaladèrent avec des échelles les remparts, débloquèrent la porte, et y entrèrent au même instant que les ennemis évacuaient cette ville par la chaussée d'Anvers.

Il y eut quelques prisonniers et peu de morts, mais le général Proteau y perdit la vie.

Bibliographie

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  • Nouveau dictionnaire des sièges et batailles tome IV ; M..... M..... ; Paris; Chez Gilbert, Libraires, rue Serpente n10.