Promasens — Wikipédia
Promasens | ||||
L'église de Promasens | ||||
Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Fribourg | |||
District | Glâne | |||
Commune | Rue | |||
NPA | 1673 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 46° 37′ 00″ nord, 6° 49′ 00″ est | |||
Altitude | 607 m | |||
Divers | ||||
Langue | Français | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse Géolocalisation sur la carte : Suisse Géolocalisation sur la carte : canton de Fribourg | ||||
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Promasens est une localité et une ancienne commune du canton de Fribourg, dans le district de la Glâne, intégrée à partir du à la commune de Rue.
Géographie
[modifier | modifier le code]La localité se situe sur la rive droite de la Broye, sur la route de Romont à Vevey, à 2 km au sud-est de la gare d'Écublens[1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]La première occurrence écrite du nom de la commune est antérieure à 1166[2].
La commune se nomme Premazin[3] ou Promazin (Écoutez)[4] en patois fribourgeois
Son ancien nom allemand est Promasing[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]La localité se trouve sur l'ancienne voie romaine Vevey-Moudon[2].
Fief des sires de Rue, elle passe à Fribourg en 1536 lors de la conquête du Pays de Vaud et fait dès lors partie du bailliage (1536-1798), puis du district de Rue (1798-1848)[2].
Les ducs de Savoie, le seigneur de Savoie-Vaud, le prieuré de Ripaille et l'abbaye de Hautcrêt y percevaient des cens[2].
Population et société
[modifier | modifier le code]Surnoms
[modifier | modifier le code]Les habitants de la localité sont surnommés les Modzons et lè Fouèta-Tsin, soit les génisses[5] et ceux qui fouettent les chiens en patois fribourgeois[3].
Démographie
[modifier | modifier le code]La commune compte 153 habitants en 1811, 205 en 1850, 243 en 1900, 212 en 1950 et 246 en 2000[2].
Patrimoine bâti
[modifier | modifier le code]Église
[modifier | modifier le code]Promasens est l’une des plus anciennes paroisses du canton de Fribourg, attestée dès 1181. L’église Saint-Pierre-et-Paul, dont les plans de style néo-gothique ont été dessinés en 1864 par l’architecte Adolphe Fraisse, est l’une des rares possédant encore son mobilier d’origine, créé par Franz et August Müller en 1871. Rénovation 1927-1928 par Fernand Dumas, avec polychromie intérieure de Gaston Faravel. Nouvelles restaurations, intérieure en 1991, extérieure en 2011. Cette église, qui s’inscrit dans la série du premier néo-gothique d’inspiration savoyarde, est l’une des œuvres majeures du mouvement historiciste dans le canton de Fribourg[6].
- Vitraux : Sur le mur ouest de la nef, trois verrières de Jean-Edward de Castella (vie de saint Pierre, vie de saint Paul, Nativité et baptême du Christ, 1927). – Au collatéral nord, deux verrières de Willy Jordan, Thérèse de Lisieux, 1948, et Vierge à l’Enfant, 1953. ‑ Par ailleurs, onze verrières de Yoki, alias Émile Aebischer, de 1958-1970[7].
- Cloches : Quatre cloches néogothiques datées 1870, par Gustave Treboux, et une autre datée 1915, par Charles Arnoux[6].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- André Locher, « Deux atterrissages forcés dans la Glâne [Promasens et Drognens] », Passé simple, no 65, , p. 28-29.
Lien externe
[modifier | modifier le code]- Marianne Rolle, « Promasens » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
Références
[modifier | modifier le code]- Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol. 3 : Langenberg - Pyramides, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910, p. 765 [détail des éditions] [lire en ligne (page consultée le 29 mai 2023)]
- Marianne Rolle, « Promasens » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274 p. (ISBN 2-88412-000-9), p. 107
- Dictionnaire-Dikchenéro: Français-Patois/Patê-Franché. Société cantonale des patoisans fribourgeois. Fribourg: 2013. p. 299
- « Termes régionaux de Suisse romande et de Savoie », sur henrysuter.ch (consulté le )
- Guide artistique de la Suisse, Société d'histoire de l'art en Suisse, , 642 p. (ISBN 978-3-906131-98-6), p. 186-187.
- Gérard Pfulg, Vitraux modernes. Romont (FR) et environs (Guides de monuments suisses 50/499-500), Société d’histoire de l’art en Suisse, Berne 1991, p. 16.