République du Cameroun (1960-1961) — Wikipédia

République du Cameroun

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(1 an et 9 mois)

Drapeau
Drapeau
Blason
Blason
Devise Paix, Travail, Patrie
Hymne Chant de Ralliement
Description de cette image, également commentée ci-après
Évolution territoriale du Cameroun ; la République du Cameroun est représentée en vert sur les quatrième et cinquième images.
Informations générales
Statut République
Capitale Yaoundé
Langue(s) Français
Religion Catholicisme, Bwiti et islam
Monnaie Franc camerounais
Indicatif téléphonique +237
Démographie
Population (1960) 3 200 000[1]
Gentilé Camerounais, Camerounaise
Histoire et événements
Indépendance
Référendum camerounais de 1960
Promulgation de la constitution camerounaise de 1960
Ahmadou Ahidjo est élu président de la République
Le pays rejoint l'ONU
Fusion avec le Cameroun méridional

Entités précédentes :

Entités suivantes :

La république du Cameroun est un État éphémère d'Afrique centrale issu de l'indépendance du Cameroun français, le . Elle a existé jusqu'au , date à laquelle elle est devenue la république fédérale du Cameroun par association avec le Cameroun méridional (partie sud du Cameroun britannique).

Défilé dans les rues de Douala, le jour de l'indépendance, le .

Le , le pays accède à l'indépendance[2]. Le , un projet de constitution est soumis à un référendum. Inspirée de la Constitution française du 4 octobre 1958, elle est adoptée à près de 60 % et promulguée le [3]. Durant le même mois, la république est proclamée[2]. Le , Ahmadou Ahidjo est élu président de la République et Charles Assalé Premier ministre. Le , le pays devient un État membre de l'Organisation des Nations unies (ONU)[4].

Le , à la suite d'un référendum, le pays fusionne avec le Cameroun méridional pour former une république fédérale[2].

Gouvernement

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Le gouvernement constitué le est composé comme suit[5] :

  • Premier ministre : Charles Assalé
  • Ministre chargé de l'Intérieur : Arouna Njoya
  • Ministre chargé de la santé publique : Pierre Miniym Kandem
  • Finances : Charles Onana Awana
  • Affaires étrangères : Charles Okala
  • Économie nationale : Germain Tsalla Mekongo
  • Travaux publics et transports : Sanda Oumarou
  • Forces armées : Jean-Baptiste Mabaya
  • Postes et télécomunications : Jen Akassou
  • Travail et lois sociales : Jean Pierre Wandji Nkuimy
  • Fonction publique : Eli Tchoungui
  • Secrétaire d’Etat à la présidence du conseil chargé de l’information : Sadou Daoudou
  • Secrétaire d’Etat à l’éducation nationale chargé de l’enseignement technique, de la jeunesse et des sports : Gabriel Ndibo Mbarsola
  • Secrétaire d’Etat à l’économie nationale chargé de l’élevage : Philippe AChingui
  • Secrétaire d’Etat à l’économie nationale chargé de la production rurale : Paul Amougou Nguele
  • Secrétaire d’Etat au commerce et à l’industrie : Yrima Mohaman Lamine

Symboles nationaux

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Le drapeau de la République du Cameroun est un tricolore vert, rouge et jaune avec trois bandes verticales de dimensions égales[6].

Hymne national

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L'hymne national de la République du Cameroun est : « Ô Cameroun, berceau de nos ancêtres »[6].

Langue officielle

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La langue officielle est le français[6].

Notes et références

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  1. Groupe de démographie africaine, Évaluation des effectifs des populations des pays africains : Cameroun, p. 15, Paris, janvier 1980
  2. a b et c « Dates importantes de l'histoire contemporaine du Cameroun », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  3. « 21 février 1960 : adoption par référendum de la toute première constitution du Cameroun », sur Histoire du Cameroun, (consulté le )
  4. United Nations, « États Membres | Nations Unies », sur United Nations (consulté le )
  5. « LES GOUVERNEMENTS DES NOUVEAUX ÉTATS AFRICAINS », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  6. a b et c « Constitution 1960, Cameroun », sur mjp.univ-perp.fr

Liens externes

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