Rallye automobile Monte-Carlo — Wikipédia

Rallye Monte-Carlo
Description de l'image Logo_du_Rallye_Monte-Carlo.png.
Généralités
Sport Rallye automobile
Création 1911
1re apparition en IMC: 1970
Organisateur(s) FIA
Automobile Club de Monaco
Éditions 92 (en 2024)
Catégorie Championnat du monde des rallyes (WRC)
Périodicité Annuelle (janvier)
Site web officiel acm.mc

Palmarès
Tenant du titre Thierry Neuville
Martijn Wydaeghe
Hyundai Shell Mobis WRT
Plus titré(s) Équipages:
Sébastien Ogier (9)
Drapeau de la France Julien Ingrassia (8)
Sébastien Loeb (8)
Constructeur:
Lancia (13)
Citroën (10)

Navigation

Pour la dernière compétition voir :
Rallye Monte-Carlo 2024

Le Rallye automobile Monte-Carlo est une manifestation sportive de type rallye automobile organisée par l'Automobile Club de Monaco et dont le cadre de départ et d'arrivée est la principauté de Monaco, même si l'essentiel du parcours a lieu plus au nord, notamment dans les départements français des Alpes-Maritimes, de l'Ardèche, de la Drôme, des Hautes-Alpes, de l'Isère ou encore des Alpes-de-Haute-Provence, selon les années. Cette épreuve se déroule systématiquement en hiver, au mois de janvier.

On entend — ou lit — souvent dans les médias « Rallye de Monte-Carlo », mais la véritable dénomination de cette épreuve n'a jamais inclus la préposition « de ».

Les prémices

[modifier | modifier le code]
Les deux créateurs du rallye Monte-Carlo, René Léon et Antony Noghès.
Affiche de l'édition 1911
Concurrents de l'édition 1912 (au départ de Paris).

Dès 1906, une épreuve de régularité est mise sur pied lors d'un trajet Paris-Monte Carlo aller-retour, entre le et le , pour les nouveaux modèles du salon de Paris[1],[2].

À sa création en 1911 par les Monégasques Gabriel Vialon (un huissier) et Antony Noghès (un cigarettier âgé de 20 ans, futur créateur du Grand Prix de Monaco en 1929, et dont le père, Alexandre Noghès, était président du Sport vélocipédique et automobile monégasque), le rallye automobile Monte-Carlo n'est pas encore à proprement parler une épreuve sportive, mais plutôt un moyen d'attirer la jet set européenne à Monaco en répondant aux divers évènements organisés par le dynamique Automobile Club de Nice et Côte d'Azur, né de la rivalité balnéaire entre les deux villes. Ainsi, durant les années 1930, l'épreuve monégasque est-elle en concurrence de renommée avec le Critérium Paris-Nice, et le Rallye Paris-Antibes-Juan-les-Pins (de son côté l'AC Antibes organise ce rallye international de régularité entre 1931 et 1938, parfois sur trois jours; notamment vainqueurs en 1932 Robert Guyot sur Primastella Renault[3], en 1933 Quinault[4], en 1934 Puinault[5], en 1935 Marcel Pagniez sur Ford[6], et 1938 le Dr Quercy sur 402 légère Peugeot[7]).

Victoire de l'Hotchkiss 1933 Pilote Maurice Vaselle et Michel Buzy co/pilote et mécanicien usine Hotchkiss
Deuxième victoire d'Hotchkiss en 1933.

En 1933, la marque Hotchkiss envoie le premier mécanicien usine officiel Monsieur Michel Buzy pour suivre la voiture et assurer la victoire de l’auto dans l’épreuve.

Chaque véhicule engagé part alors avec son équipage par la route, de la ville où il s'est engagé. Il effectue le parcours de regroupement reliant cette ville à Monte-Carlo, en suivant un itinéraire précis, avec certaines contraintes. À l'époque, traverser l'Europe en plein hiver est un exploit. Arrivés à destination, les vainqueurs sont l'équipage ayant réussi à rallier Monaco en respectant une moyenne horaire imposée par les organisateurs, mais la présentation du véhicule, après autant de kilomètres sur des routes difficilement praticables, est tout aussi importante.

Une Coupe des Dames était organisée. Elle fut par exemple remportée par Mildred Bruce en 1927 et Simone Louise des Forest en 1934.

Une autre particularité du rallye Monte-Carlo sera pendant longtemps son parcours de concentration, les villes de départ étant réparties aux quatre coins de l'Europe. Les équipages se rejoignaient en un point unique afin de rallier, par un parcours alors commun, Monaco. Cette caractéristique a donné jusqu'au milieu des années 1990 sa réputation au rallye, et en a fixé le déroulement.

L'évolution

[modifier | modifier le code]

Avec les progrès réalisés sur les véhicules ainsi que l'amélioration du réseau routier européen, l'ACM essaie alors de donner un visage plus sportif à son épreuve, afin de compliquer la tâche aux participants et surtout que le rallye ne soit pas une promenade de santé. Ainsi au fil des années, le règlement est sans cesse modifié. On voit apparaître une épreuve de maniabilité, puis une épreuve se déroulant sur quelques tours du parcours du circuit de Formule 1 monégasque afin de départager les équipages. Mais bientôt apparaît une épreuve qui va faire là encore la réputation du rallye : le circuit de montagne dans le Haut Pays niçois. Le Monte-Carlo n'a pas encore pris le visage sportif qu'on lui connaît de nos jours : en effet, les épreuves servant à départager les équipages se basent encore sur la régularité, et non la vitesse pure.

Voiture yougoslave à Dravograd, lors de la concentration 1956.

De 1953 à 1956 puis de 1958 à 1960, le rallye Monte-Carlo compte pour le Championnat européen de Grand Tourisme[8], puis de 1961 à 1967 il s'inscrit alors dans le Championnat d'Europe des rallyes et de 1970 à 1972 dans le Championnat international des marques. Il rejoint le Championnat du monde des rallyes (WRC) en 1973 dès sa création, en étant la toute première épreuve de ce nouveau championnat.

À partir du début des années 1960, les épreuves dites « spéciales » font leur apparition. La notion de régularité est encore présente, mais lors des épreuves spéciales seule la vitesse pure compte. Afin de ne pas défavoriser les véhicules les moins puissants, le classement général prend en compte une méthode de calcul que l'on appelle « indice ». C'est ainsi qu'un véhicule de moindre puissance peut parfois battre un véhicule d'une puissance même largement supérieure: en 1961 par exemple René Trautmann et Jean-Claude Ogier sur Citroën ID19 réalisent le meilleur temps cumulé, mais terminent seulement dix-neuvièmes, loin derrière une modeste Panhard[9].

Au milieu des années 1960, le classement « scratch » entre en vigueur. L'indice a vécu, et c'est maintenant l'équipage qui a réalisé les meilleurs temps lors des épreuves spéciales en étant le moins pénalisé qui est déclaré vainqueur. C'est aussi l'apparition des pilotes « usine » (avec pour la France les services compétition de Renault et Citroën, dirigés respectivement par François Landon -depuis la création en 1951-, et René Cotton -officieusement depuis 1959) ; le temps des « gentlemen drivers » est désormais révolu.

Véhicules Peugeot, Audi et Lancia, au parc d'Aix-les-Bains en 1986.

Au début des années 1970, le rallye se déroule selon un schéma qui va durer près de 25 ans :

  1. le parcours de concentration, qui draine les concurrents vers la ville de départ ;
  2. le parcours de classement ;
  3. le parcours commun ;
  4. le parcours final, autrefois appelé « circuit de montagne ». À cette époque, des épreuves spéciales traversent la Savoie, l'Isère, l'Ardèche, la Drôme, les Hautes-Alpes ainsi qu'une grande partie du Haut Pays niçois.

De nos jours

[modifier | modifier le code]

Au milieu des années 1990, la Fédération internationale de l'automobile (FIA) repense entièrement les règles du rallye automobile. En effet, le rallye a toujours été un sport populaire, et de ce fait, il attire de nombreux spectateurs sur le bord des routes. Depuis l'interdiction des groupes B fin 1986, les questions de sécurité tant pour les équipages que pour les spectateurs semblent désormais être davantage prises en compte par l'instance internationale. De ce constat, le déroulement du rallye Monte-Carlo est profondément modifié :

  • le parcours de concentration disparaît ;
  • le rallye n'est plus une épreuve en ligne, donc les étapes avec parc de regroupement dans les villes étapes disparaît ;
  • les points d'assistance sont rassemblés en un seul endroit avec contrôle horaire en entrée et sortie (ceci pour éviter que les concurrents ne roulent trop vite en secteur de liaison pour rattraper le temps perdu en assistance) ;
  • afin de limiter les déplacements des spectateurs entre les épreuves spéciales, les organisateurs concentrent au maximum le parcours.
Les lacets de la spéciale La Bollène-Vésubie Sospel.

De 2009 à 2011, le rallye Monte-Carlo est inscrit au championnat IRC et les organisateurs décident alors de profiter d'un règlement moins contraignant pour « étaler » de nouveau le parcours. Valence redevient ville de départ, avec une boucle en Ardèche, puis le rallye retrouve le Vercors pour se terminer après deux passages de nuit au col de Turini. Le col de Braus est lui aussi régulièrement emprunté, tout comme le col des Garcinets.

Sébastien Loeb au volant de la Citroën DS3 WRC en 2015.

En 2012, le Monte-Carlo fait son retour en championnat du monde[10].

L'édition 2021, qui se déroule du 21 au , voit une modification majeure dans son programme initial : afin de respecter les couvre-feux en vigueur (dès 18 heures) dans les endroits traversés par le Rallye – en raison de la pandémie de Covid-19 – les horaires des épreuves spéciales chronométrées sont avancées de deux heures. En conséquence, les vendredi et samedi matins, le Rallye démarre à 5 heures et l'ES (n° 8) prévue le vendredi soir, est finalement repoussée au lendemain en début de journée. Par ailleurs, les organisateurs ont également procédé à un changement de parcours, à la suite de la Tempête Alex, qui a provoqué de nombreux dégâts matériels dans la région[11].

L'année suivante, l'épreuve, qui ne développe qu'une distance chronométrée de 296,03 km, voit s'affronter pour la victoire les champions du monde Sébastien Loeb et Sébastien Ogier dans un duel qui tournera en faveur de l’Alsacien à la suite d'une crevaison du Gapençais dans l'ultime journée.

Henri Rougier devant la Turcat-Méry 25 hp victorieuse en 1911.
Rallye Monte Carlo 1934, défilé des voitures à Monaco.
Ligne d'arrivée du rallye Monte-Carlo 1936.
Rallye Monte Carlo 1937, Le Bègue et Quilin vainqueurs sur Delahaye.
La Hotchkiss 686 GS Riviera Monte-Carlo de 1939
Citroën 15 Six de l'édition 1952 du rallye.
Louis Chiron (G.) et Ciro Basadonna (D.) vainqueurs en 1954 sur la Lancia Aurélia GT 2500 no 69 (le passage par Amsterdam).
La Mini Cooper S victorieuse en 1964.
La Lancia Stratos HF de Bernard Darniche, victorieuse en 1979.
Sébastien Ogier et Julien Ingrassia sur la Volkswagen Polo R WRC, ici lors de leur victoire en 2013.
Palmarès du Rallye automobile Monte-Carlo[12]
Année Pilote Copilote Voiture
1911 Henri Rougier Turcat-Méry 25 HP
1912 Julius Beutler Berliet 16 HP
Pas de course entre 1913 et 1923
1924 Jacques Édouard Ledure Bignan
1925 François Repusseau Mme Repusseau[13] Renault 40 CV
1926 Honorable Victor Bruce Bill Brunel
Mildred Mary Petre (épouse)
AC Six 2 l
1927 Marcel Lefebvre-Despeaux Quatre passagers Amilcar 7 CV 1 100 cm3 (à compresseur Cozette)
1928 Jacques Bignan Fiat 509
1929 Sprenger van Eijk Graham-Paige 27 CV
1930 Hector Petit Robert Lestienne et André Galloisy[14] Corre La Licorne torpédo 2-portes 5V (904 cm3)
1931 Donald Healey Invicta type S 4,5 l
1932 Maurice Vasselle François Duhamel Hotchkiss AM 2
1933 Maurice Vasselle

Germaine Rouault

Michel Buzy Mécanicien de l’Usine Hotchkiss.

Julio Quinlin

Hotchkiss AM 80S

Salmson S4 C (1er cat. voiture légères)

1934 Louis Gas Jean Trévoux Hotchkiss AM 80S
1935 Charles Lahaye René Quatresous Renault Nervasport coupé spéciale
1936 Ion Zamfirescu Petre G. Cristea (en) Ford V8 spéciale
1937 René Le Bègue Julio Quinlin Delahaye 135 MS Spéciale
1938 Gerard Bakker Schut Karel Ton Ford V8 Coupé 1937
1939 Jean Trévoux
Joseph Paul (ex æquo)
Marcel Lesurque
Marcel Contet
Hotchkiss 686 GS Riviera
Delahaye 135 M
Pas de course entre 1940 et 1948
1949 Jean Trévoux Marcel Lesurque Hotchkiss 686 GS
1950 Marcel Becquart Henri Secret Hotchkiss 686 GS
1951 Jean Trévoux Roger Crovetto Delahaye 175 S
1952 Sydney Herbert Allard Guy Warburton Allard P1 Sport
1953 Maurice Gatsonides Peter Worledge Ford Zephyr
1954 Louis Chiron Ciro Basadonna[15] Lancia Aurelia GT 2500
1955 Per Malling Gunnar Fadum Sunbeam-Talbot Mk III
1956 Ronnie J. Adams Frank E. Bigger Jaguar Mk VII
1957 Épreuve annulée (pas de bons d'essence pour les concurrents[16])
1958 Jacques Féret Guy Monraisse Renault Dauphine Spéciale
1959 Paul Coltelloni Pierre Alexandre[15] Citroën ID 19
1960 Walter Schock Rolf Moll Mercedes-Benz 220SE[17]
1961 Maurice Martin Roger Bateau Panhard PL 17 Tigre[18]
1962 Erik Carlsson Gunnar Häggbom Saab 96[19]
1963 Erik Carlsson Gunnar Palm Saab 96[16]
1964 Paddy Hopkirk Henry Liddon Morris Mini Cooper S[20]
1965 Timo Mäkinen Paul Easter BMC Mini Cooper S[21]
1966 Pauli Toivonen Ensio Mikander Citroën DS 21[22]
1967 Rauno Aaltonen Henry Liddon BMC Mini Cooper S[23]
1968 Vic Elford David Stone Porsche 911 T[24]
1969 Björn Waldegård Lars Helmér Porsche 911 S
1970 Björn Waldegård Lars Helmér Porsche 911 S
1971
Résultats détaillés
Ove Andersson David Stone Alpine A110 1600
1972
Résultats détaillés
Sandro Munari Mario Mannucci Lancia Fulvia 1.6 Coupé HF
1973
Résultats détaillés
Jean-Claude Andruet « Biche » Alpine A110 1800
1974 Épreuve annulée (interdiction du sport automobile en France : à la suite du choc pétrolier de 1973, il s'agissait d'une mesure d'économie d'énergie et de réduction de la dépendance des pays producteurs de pétrole)
1975
Résultats détaillés
Sandro Munari Mario Mannucci Lancia Stratos HF
1976
Résultats détaillés
Sandro Munari Sergio Maiga Lancia Stratos HF
1977
Résultats détaillés
Sandro Munari Sergio Maiga Lancia Stratos HF
1978
Résultats détaillés
Jean-Pierre Nicolas Vincent Laverne Porsche 911 Carrera 3.0
1979
Résultats détaillés
Bernard Darniche Alain Mahé Lancia Stratos HF
1980
Résultats détaillés
Walter Röhrl Christian Geistdörfer Fiat 131 Abarth
1981
Résultats détaillés
Jean Ragnotti Jean-Marc Andrié Renault 5 Turbo
1982
Résultats détaillés
Walter Röhrl Christian Geistdörfer Opel Ascona 400
1983
Résultats détaillés
Walter Röhrl Christian Geistdörfer Lancia Rally 037
1984
Résultats détaillés
Walter Röhrl Christian Geistdörfer Audi Sport Quattro A2
1985
Résultats détaillés
Ari Vatanen Terry Harryman Peugeot 205 Turbo 16
1986
Résultats détaillés
Henri Toivonen Sergio Cresto Lancia Delta S4
1987
Résultats détaillés
Massimo Biasion Tiziano Siviero Lancia Delta HF 4WD
1988 Bruno Saby Jean-François Fauchille Lancia Delta HF 4WD
1989 Massimo Biasion Tiziano Siviero Lancia Delta Integrale
1990 Didier Auriol Bernard Occelli Lancia Delta HF Integrale 16v
1991 Carlos Sainz Luís Moya Toyota Celica GT-4
1992 Didier Auriol Bernard Occelli Lancia Delta HF Integrale
1993 Didier Auriol Bernard Occelli Toyota Celica Turbo 4WD
1994 François Delecour Daniel Grataloup Ford Escort RS Cosworth
1995 Carlos Sainz Luís Moya Subaru Impreza GT
1996 Patrick Bernardini Bernard Occelli Ford Escort RS Cosworth
1997 Piero Liatti Fabrizia Pons Subaru Impreza WRC 97
1998 Carlos Sainz Luís Moya Toyota Corolla WRC
1999 Tommi Mäkinen Risto Mannisenmäki Mitsubishi Lancer Evo VI
2000 Tommi Mäkinen Risto Mannisenmäki Mitsubishi Lancer Evo VI
2001 Tommi Mäkinen Risto Mannisenmäki Mitsubishi Lancer Evo VII
2002 Tommi Mäkinen Risto Mannisenmäki Subaru Impreza WRC 2001
2003 Sébastien Loeb Daniel Elena Citroën Xsara WRC
2004 Sébastien Loeb Daniel Elena Citroën Xsara WRC
2005 Sébastien Loeb Daniel Elena Citroën Xsara WRC
2006 Marcus Grönholm Timo Rautiainen Ford Focus RS WRC 06
2007 Sébastien Loeb Daniel Elena Citroën C4 WRC
2008 Sébastien Loeb Daniel Elena Citroën C4 WRC
2009 Sébastien Ogier Julien Ingrassia Peugeot 207 S2000
2010 Mikko Hirvonen Jarmo Lehtinen Ford Fiesta S2000
2011 Bryan Bouffier Xavier Panseri Peugeot 207 S2000
2012
Résultats détaillés
Sébastien Loeb Daniel Elena Citroën DS3 WRC
2013
Résultats détaillés
Sébastien Loeb Daniel Elena Citroën DS3 WRC
2014
Résultats détaillés
Sébastien Ogier Julien Ingrassia Volkswagen Polo R WRC
2015
Résultats détaillés
Sébastien Ogier Julien Ingrassia Volkswagen Polo R WRC
2016
Résultats détaillés
Sébastien Ogier Julien Ingrassia Volkswagen Polo R WRC
2017
Résultats détaillés
Sébastien Ogier Julien Ingrassia M-Sport Ford Fiesta WRC
2018
Résultats détaillés
Sébastien Ogier Julien Ingrassia M-Sport Ford Fiesta WRC
2019
Résultats détaillés
Sébastien Ogier Julien Ingrassia Citroën C3 WRC
2020
Résultats détaillés
Thierry Neuville Nicolas Gilsoul Hyundai i20 coupe WRC
2021
Résultats détaillés
Sébastien Ogier Julien Ingrassia Toyota Yaris WRC (en)
2022
Résultats détaillés
Sébastien Loeb Isabelle Galmiche M-Sport Ford Puma Rally1 (en)
2023
Résultats détaillés
Sébastien Ogier Vincent Landais Toyota GR Yaris Rally1 (en)
2024
Résultats détaillés
Thierry Neuville Martijn Wydaeghe Hyundai i20 N Rally1 (en)
Palmarès de la Coupe des Dames (1927 à 2000)
Année Vainqueure(s)
1927 Mildred Bruce
1928 Charlotte Versigny
1929 Lucy Schell
1930 Mme Michel Doré
1931 Jeanne Rosengart (<1 100 cm3) et Eda Jardine (>1 100 cm3)
1932 Al Lindh (>1 500 cm3) et Morna Vaughan (<1 500 cm3)
1933 Marguerite Mareuse - Louise Lamberjack
1934 Fernande Hustinx - Simone Louise des Forest
1935 Mme MJ. Marinovitch - Louise Lamberjack
1936 Mme MJ. Marinovitch - Hellé Nice (et Miss J. Astbury pour les Royal Scottish Automobile Cup et Thistle Cup)
1937 Greta Molander
1938 Germaine Rouault / Suzanne Largeot
1939 Yvonne Simon / Suzanne Largeot
1949 Van Limburg Stirum / Van Vredenburgh
1950 Germaine Rouault / Régine Gordine
1951 F. De Cortanze / Ginette François Sigrand
1952 Greta Molander / Helga Lundberg
1953 Madeleine Pochon / Iréne Terray
1954 Madeleine Pochon / Lise Renaud
1955 Sheila Van Damm / Ann Hall / Françoise Clarke Sunbeam
1956 Madeleine Blanchoud / Alziary De Roquefort
1957 -
1958 Madeleine Blanchoud / Renée Wagner
1959 Pat Moss / Ann Wisdom
1960 Pat Moss / Ann Wisdom
1961 Ann Hall / Valérie Domleo
1962 Pat Moss / Ann Wisdom Morris
1963 Ewy Rosqvist / Ursula Wirth
1964 Pat Moss-Carlsson / Ursula Wirth
1965 Pat Moss-Carlsson / Elizabeth Nystrom
1966 Lucette Pointet / Jacqueline Fougeray
1967 Sylvia Osterberg / Ingalill Edenring
1968 Pat Moss-Carlsson / Elizabeth Nystrom
1969 Pat Moss-Carlsson / Elizabeth Nystrom
1970 Marie-Claude Beaumont / Martine De La Grandrive
1971 Hannelore Werner / Oda Dencker Andersen
1972 Pat Moss-Carlsson (8 fois, record) / Liz Crellin
1973 Sylvia Osterberg / Inga Lill Edenring
1974 -
1975 Pas de coupe proposée
1976 Michèle Mouton / Françoise Conconi
1977 Christine Dacremont / Colette Galli
1978 Michèle Mouton / Françoise Conconi
1979 Michèle Mouton / Françoise Conconi
1980 Michèle Mouton (4 fois) / Annie Arrii
1981 Giselu Blume / Petra Schuster
1982 Élisabeth de Fresquet / Marie-Christine Valette
1983 Louise Aitken / Ellen Morgan
1984 Minna Sillankorva / Johanna Nieminen
1985 Élisabeth de Fresquet / Marie-Christine Valette
1986 Élisabeth de Fresquet (3 fois) / Catherine Pernot
1987 Carole Vergnaud / Maris-Claude Jouan
1988 Pascale Neyret / Carole Cerboneschi
1989 Paola De Martini / Umberta Gibellini
1990 Louise Aitken-Walker / Tina Thorner
1991 Minna Sillankorva / Michela Marangoni
1992 Isolde Holderied / Dagmar Lohmann
1993 Isolde Holderied / Tina Thorner
1994 Isolde Holderied / Tina Thorner
1995 Isolde Holderied / Tina Thorner
1996 Ana Arche / Arielle Tramont
1997 Maria-Paola Fracassi / Rebecca Lumachi
1998 Roberta Rossi / Laura Bionda
1999 Isolde Holderied (5 fois) / Cathy François
2000 Marta Candian / Mara Biotti

Vainqueurs multiples

[modifier | modifier le code]

Sont mentionnés ci-dessous les pilotes vainqueurs 2 fois minimum.

Pilotes les plus titrés sur le Rallye Monte-Carlo
Victoires Pilotes Années
9 Sébastien Ogier 2009 A, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2021, 2023
8 Sébastien Loeb 2003, 2004, 2005, 2007, 2008, 2012, 2013, 2022
4 Jean Trévoux A 1934, 1939 B, 1949, 1951
Sandro Munari 1972, 1975, 1976, 1977
Walter Röhrl 1980, 1982, 1983, 1984
Tommi Mäkinen 1999, 2000, 2001, 2002
3 Didier Auriol 1990, 1992, 1993
Carlos Sainz 1991, 1995, 1998
2 Maurice Vasselle A 1932, 1933
Erik Carlsson 1962, 1963
Björn Waldegård 1969, 1970
Massimo Biasion 1987, 1989
Thierry Neuville 2020, 2024


Notes
A : Hors WRC.
B : Premier ex æquo avec Joseph Paul.

Constructeurs

[modifier | modifier le code]

Sont mentionnés ci-dessous les constructeurs vainqueurs 2 fois minimum.

Constructeurs les plus titrés
Victoires Constructeurs
13 Lancia
10 Citroën
08 Ford
05 Hotchkiss
Renault
Toyota
04 Peugeot
Porsche
03 Delahaye
Mini
Mitsubishi
Subaru
Volkswagen
02 Alpine
Fiat
Saab
Hyundai

Podiums uniformes

[modifier | modifier le code]

Faits marquants

[modifier | modifier le code]

Rallye Monte-Carlo Historique

[modifier | modifier le code]
Lors du Rallye Monte Carlo Historique 2024, départ de Reims aux Halles Boulingrin.
Rampe de départ du Monte-Carlo VHC 2014.
Renault 8 Gordini participant au Rallye Monte Carlo historique 2010 à La Motte-Chalancon (Drôme).

Depuis 1998, l'Automobile Club de Monaco organise, une épreuve, réservée aux véhicules d'époque, qui reprend les itinéraires et surtout l'esprit des rallyes des années 1950-1970 : le Monte-Carlo Historique avec de nouveau un parcours de concentration.

Palmarès du Monte-Carlo Historique
Année Vainqueur (voiture)
1998 Patrick Lebon / Robert Vandevorst (Alfa Romeo 2000 GT de 1971)
1999 Daniel Cool / Robert Rorife (Porsche 911 de 1966)
2000 Ake Gustavsson / Tom Granli (Mercedes-Benz 300 SE de 1963)
2001 Philipp Armstrong / Franck Hussey (Mercedes-Benz 220 SE de 1963)
2002 Otto Kristensen / Brita Kruse Kristensen (Lancia Fulvia 1,3L S de 1970)
2003 Jean Ferry / Patrick Curti(F) (Autobianchi A112 Abarth de 1975)
2004 Monty Karlan / Sten Roed (Volvo 142 de 1972)
2005 Marco Aghem / Stefano Delfino (Lancia Fulvia 1600 HF de 1972)
2006 Jean-Jacques Compas / Didier Buhot (Porsche 914/6 de 1970)
2007 Alain Lopes / J.Lambert(L) (Porsche 911 Carrera 2.7L de 1974)
2008 Ernst Jüntgen / Marcus Müller (Mercedes-Benz 300 SE de 1961)
2009 Svein Lund / Tore Fredriksen (Datsun 240Z de 1971)
2010 Jose Lareppe / Joseph Lambert(L) (Opel Kadett GT/E de 1978)
2011 Mario Sala / Maurizio Torlasco (Porsche 911 de 1965)
2012 José Lareppe / J.Lambert(L) (Opel Kadett GT/E 1978)
2013 Gérard Brianti / Sébastien Chol(F) (Alpine A110 1600 S de 1970)
2014 José Lareppe / Lieven David (Opel Kadett GT/E 1978)
2015 Piero Lorenzo Zanchi / Giovanni Agnese (Volkswagen Golf GTI de 1978)
2016 Daniele Perfetti / Ronnie Kessel (