Rivarennes (Indre) — Wikipédia
Rivarennes | |||||
La rue des Dames en 1996. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre | ||||
Arrondissement | Le Blanc | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Brenne - Val de Creuse | ||||
Maire Mandat | Joël Darnault 2020-2026 | ||||
Code postal | 36800 | ||||
Code commune | 36172 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Rivarennois | ||||
Population municipale | 499 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 38′ 11″ nord, 1° 23′ 11″ est | ||||
Altitude | Min. 88 m Max. 171 m | ||||
Superficie | 37,41 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Gaultier | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Indre Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire | |||||
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Rivarennes est une commune française située dans le département de l'Indre, en région Centre-Val de Loire.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le sud[1] du département, dans la région naturelle du Boischaut Sud, au sein du parc naturel régional de la Brenne.
Les communes limitrophes[1] sont : Chitray (2 km), Saint-Gaultier (3 km), Thenay (3 km), Nuret-le-Ferron (6 km), Oulches (7 km) et Luzeret (10 km).
Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont : Saint-Gaultier (3 km), Le Blanc (25 km), Châteauroux (31 km), La Châtre (46 km) et Issoudun (57 km).
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : les Chambons, Barreneuve, Grandes Vignes, la Blancharderie, la Sarnache, Terrières, Gagnerons, Bataillers, Chézeaux, Boudérands, Matronnerie, Clous, les Brunets, Croix Rouge, Croix de Pierre, la Salle, Laveau, Villeneuve, Aiguedat, Piloterie, Motte, Romagère, Kons, la Noraie, Ajasso, Barre, Forêt, Blanzay, Rodigues, Virelaids, Étang de Blanzay et Nébilons[2].
Géologie et hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].
Le territoire communal est arrosé par la rivière Creuse[2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 757 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Rosnay à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 720,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est desservi par les routes départementales : 46, 106, 108, 134, 927 et 951[10].
La gare ferroviaire la plus proche est la gare d'Argenton-sur-Creuse[10], à 13 km.
Rivarennes est desservie par la ligne N du Réseau de mobilité interurbaine[11].
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[10], à 41 km.
Le territoire communal est traversé par le sentier de grande randonnée de pays de la Brenne[2] et par la voie verte des Vallées[2].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Rivarennes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (56,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,4 %), prairies (26,7 %), zones agricoles hétérogènes (22,4 %), terres arables (7,4 %), zones urbanisées (1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
[modifier | modifier le code]Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[17] de la commune :
Date du relevé | 2013 |
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Nombre total de logements | 332 |
Résidences principales | 79,7 % |
Résidences secondaires | 13,6 % |
Logements vacants | 6,7 % |
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale | 79,7 % |
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Rivarennes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Creuse et le Brion. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1999, 2000 et 2016[20],[18].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Luzeraize, est classée au niveau de risque 4, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 93 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 338 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 324 sont en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].
La commune est en outre située en aval du Barrage d'Éguzon, de classe A[Note 1] et faisant l'objet d'un PPI, mis en eau en 1926, d’une hauteur de 58 mètres et retenant un volume de 57,3 millions de mètres cubes. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[26].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Ses habitants sont appelés les Rivarennois[27].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le village est fondé au XIIe siècle.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]La commune dépend de l'arrondissement du Blanc, du canton de Saint-Gaultier, de la première circonscription de l'Indre et de la communauté de communes Brenne - Val de Creuse[13].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2021, la commune comptait 499 habitants[Note 2], en évolution de −12,61 % par rapport à 2015 (Indre : −3,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune dépend de la circonscription académique du Blanc.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Chaque année a lieu la Fête du cheval.
Équipement culturel
[modifier | modifier le code]Santé
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]La commune est couverte par les médias suivants : La Nouvelle République du Centre-Ouest, Le Berry républicain, L'Écho - La Marseillaise, La Bouinotte, Le Petit Berrichon, France 3 Centre-Val de Loire, Berry Issoudun Première, Vibration, Forum, France Bleu Berry et RCF en Berry.
Cultes
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]La commune se situe dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie d’Argenton-sur-Creuse[13].
La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[38].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]- Château de Barreneuve
- Chateau des Chézeaux
- Château de Pleinpinard - ruines
- Château de la Romagère
- Château de Terrières
- Château de la Tour
- Château de Villeneuve
- Pavillon : tour carrée qui fut un logis bâti en 1603, sur une « salle du temps des Anglais ».
- Église Saint-Denis : ancien prieuré, dépendant autrefois de l'abbaye de Lesterps en Charente. Avec son chevet du XIIe siècle orné de beaux chapiteaux, sa chapelle gothique de la fin du XVe siècle, son retable en bois doré du XVIIIe siècle, cet harmonieux édifice romano-byzantin se dresse au cœur d'un centre bourg rénové.
- Monument aux morts
- Cimetière mérovingien
- Cimetière gallo-romain
- L'église Saint-Denis en 2012.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]Chatel de Brancion (Laurence) [dir.], Val de Creuse et Val d'Anglin. Nature et patrimoine. Guide, Bélâbre, Histaval, 2023, p. 215-217, notice de Gérard Coulon.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Rivarennes (Indre-et-Loire)
- Rivarennes
- Liste des communes de l'Indre
- Liste des anciennes communes de l'Indre
Lien externe
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[25].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Indre », sur le site de Lion 1906, consulté le 3 septembre 2018.
- « Rivarennes » sur Géoportail., consulté le 17 septembre 2018.
- « Didacticiel de la règlementation parasismique : Indre », sur le site de la Prévention du risque sismique, consulté le 3 septembre 2018.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Rivarennes et Rosnay », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rosnay », sur la commune de Rosnay - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Rosnay », sur la commune de Rosnay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Rivarennes », sur le site de ViaMichelin, consulté le 3 septembre 2018.
- « Indre (36) - Fiches horaires », sur le site du Réseau de mobilité interurbaine, consulté le 2 septembre 2018.
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Rivarennes ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Site de l'Insee : Rivarennes (Indre), consulté le 6 septembre 2016.
- « Les risques près de chez moi - commune de Rivarennes », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur indre.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur indre.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « Dossier départemental des risques majeurs dans l'Indre », sur indre.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- « Nom des habitants des communes françaises, Rivarennes », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales 2001 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- « Résultats des élections municipales 2008 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur le site du Ministère de l'Intérieur, consulté le 16 avril 2018.
- Site du Monde.fr : Rivarennes (Indre), consulté le 21 septembre 2016.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Liste des établissements scolaires de l'Indre - Année scolaire 2018/2019 » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
- « Regroupements pédagogiques intercommunaux (R.P.I.) » [PDF], sur le site de l'Académie d'Orléans-Tours (consulté le ).
- Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.