Rocquancourt — Wikipédia
Rocquancourt | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Calvados |
Arrondissement | Caen |
Intercommunalité | Caen la Mer |
Statut | Commune déléguée |
Code postal | 14540 |
Code commune | 14538 |
Démographie | |
Gentilé | Rocquancourtois |
Population | 1 041 hab. (2021) |
Densité | 379 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 05′ 43″ nord, 0° 19′ 16″ ouest |
Altitude | Min. 68 m Max. 92 m |
Superficie | 2,75 km2 |
Élections | |
Départementales | Évrecy |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Castine-en-Plaine |
Localisation | |
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Rocquancourt est une ancienne commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 1 041 habitants[Note 1] (les Rocquancourtois). Le , elle devient commune déléguée de Castine-en-Plaine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Rocquancourt est une commune située à 10 km au sud de Caen. C'est une commune péri-urbaine qui se situe dans le canton de Bourguébus.
La commune est traversée du nord au sud par la RN 158 qui relie Caen à Falaise. Le village est traversé par la route départemental D 41.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Rokencort en 1217[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]Des travaux récents pour le franchissement de la RN 158 ont mis au jour des vestiges révélant l'existence d'une ferme gauloise remontant à 2 000 ans environ.
En 1225, l'église de Rocquancourt est donnée à Acarin, le premier doyen du chapitre du Saint-Sépulcre par Pétronille de Mondeville. Les sols manquant de fertilité, c'est ainsi qu'au milieu du XVIIIe siècle, un tiers des terres de la paroisse sont laissées à l'abandon. L'année doit être pluvieuse pour réussir une récolte.
Par contre, le sous-sol est riche en minerai de fer. De ce fait, au début du XXe siècle, une course de vitesse s'engage entre les différentes compagnies minières pour l'obtention des concessions sur la commune. En 1923, le puits Urbain Le Verrier à Lorguichon est ouvert par la mine de May-sur-Orne ; il sera fermé en 1962. Le site sera repris par GDE, une entreprise de recyclage de déchets industriels, en 1968.
La commune a beaucoup souffert lors des combats de la bataille de Normandie et a été détruite à plus de 95 %. Elle a été libérée le , lors de l'opération Totalize par les Canadiens du South Saskatchewan Regiment de la 2e division d'infanterie. Une stèle sur la place du village commémore cet événement.
Le , elle fusionne avec Hubert-Folie et Tilly-la-Campagne pour former la commune nouvelle du Castine-en-Plaine dont la création est actée par un arrêté préfectoral du [3].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal était composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[4].
Démographie
[modifier | modifier le code]En 2021, la commune comptait 1 041 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2005, 2010, 2015, etc. pour Rocquancourt[5]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Malgré les bombardements de la Libération, il reste encore des vestiges d'une histoire vivace, notamment l'église Saint-Martin du XIIe siècle dont la tour avait déjà été remplacée en 1900 par un clocher en pierre[8].
Existence d'un château avant sa destruction en 1944 ; des travaux du franchissement de la N 158 ont mis au jour des vestiges révélant l'existence d'une ferme gauloise qui datait de 2 000 ans.
La dernière dentellière exerça son activité jusqu'au début des années 1980[9].
- L'église Saint-Martin.
- Stèle commémorant la libération du bourg par les troupes canadiennes le 8 août 1944.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Le Football Club de Rocquancourt fait évoluer une équipe de football en division de district[10].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Georges Lepeltier, maire de Rocquancourt de 1971 à 1995 et conseiller général du canton de Bourguébus de 1979 à 1985. Résistant-prisonnier de guerre, il est l'un des responsables du Mouvement national des prisonniers de guerre et déportés (MNPGD) dirigé par François Mitterrand (président de l'Association départementale du mouvement pour le Calvados, il devient dès novembre 1946 président de la Fédération nationale des prisonniers de guerre). À ce titre, il rejoint les instances dirigeantes de l'UDSR au congrès de Marseille de 1953 et devient membre du comité directeur de ce même parti. Il suit François Mitterrand dans la reconstruction partisane d'une gauche non communiste durant les années 1960 et 1970. Il adhère ainsi au Parti socialiste et est président de la FDSER (Fédération départementale des élus socialistes et républicains) du Calvados. Il perd son mandat de conseiller général du canton de Bourguébus en 1985 face à René Garrec[11],[12],[13],[14],[15]. Il est enterré au cimetière communal.
Sources
[modifier | modifier le code]- Le patrimoine des communes du Calvados, vol. 1, Paris, Flohic Éditions, , 1715 p. (ISBN 2-84234-111-2), p. 296-297
- Archives municipales
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021, légale en 2024.
- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[16].
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée »
- Ernest Nègre - 1996 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 905 - (ISBN 2600001336).
- Laurent Fiscus, « Arrêté préfectoral du 19 décembre 2018 portant création de la commune nouvelle de Castine-en-Plaine », Recueil des actes administratifs spécial n°14-2018-100, , p. 9-12 (lire en ligne)
- « Rocquancourt (14540) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- Date du prochain recensement à Rocquancourt, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- N° 5, Autrefois Rocquancourt, Bulletin municipal de Rocquancourt 2003
- N° 4, Bulletin de CDC Plaine Sud de Caen, janvier 2003
- « Site officiel de la Fédération française de football – FC Rocquancourt » (consulté le )
- Louis Mermaz, Il faut que je vous dise, Paris, Odile Jacob,
- Eric Duhamel, L'UDSR, ou, La genèse de François Mitterrand, Paris, CNRS Éditions,
- Eric Duhamel, « Pleven et Mitterrand », Vingtième Siècle - Revue d'Histoire, janvier - mars 1995 (volume n°45), pp. 67-75
- Pierre Bugeaud, Militant prisonnier de guerre. Une bataille pour l'histoire, Paris, Nouvelles éditions du Pavillon, rééd. L'Harmattan, 1990 et 1991 pour la réédition, 307 p.
- Christophe Lewin, Le retour des prisonniers de guerre français. Naissance et développement de la FNPG 1944-1952, Paris, Publications de la Sorbonne, , P. 326 pour la notice biographique détaillant les fonctions
- « Rocquancourt sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ] (archive Wikiwix)