Rue de Castiglione — Wikipédia
![]() 1er arrt Rue de Castiglione ![]() ![]() ![]() ![]() | |||
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Situation | |||
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Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Place-Vendôme | ||
Début | 232, rue de Rivoli | ||
Fin | 235, rue Saint-Honoré | ||
Morphologie | |||
Longueur | 155 m | ||
Largeur | 22,50 m | ||
Historique | |||
Création | 9 octobre 1801 | ||
Dénomination | 1801 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 1595 | ||
DGI | 1603 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris | |||
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La rue de Castiglione est une voie du quartier de la Place-Vendôme du 1er arrondissement de Paris, en France.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Origine du nom
[modifier | modifier le code]Cette rue honore la victoire remportée par le général Bonaparte sur les Autrichiens le à Castiglione delle Stiviere.
Historique
[modifier | modifier le code]La rue est l’ancien « passage des Feuillants », qui séparait le couvent des Feuillants (à l’est) et le couvent des Capucins (à l’ouest)[1].
- « Paris, le 17 vendémiaire an X () de la République. — Les Consuls de la République arrêtent :
- Article 1er. Il sera percé une rue dans l'alignement de celle de la place Vendôme, sur les terrains des Feuillants et ceux du Manège jusqu'à la terrasse des Tuileries.
- Article 2. Les maisons et terrains environnants, mis à la disposition du gouvernement par la loi du 3 nivôse an VIII, seront vendus sur adjudication par la régie du domaine, avec charge aux acquéreurs de bâtir sur les plans et façades donnés par l'architecte du gouvernement, etc. — Le premier Consul, signé Bonaparte. »
La rue prit son nom actuel dès son ouverture.
Le 27 juin 1918, durant la Première Guerre mondiale, l'angle de la place Vendôme et de la rue de Castiglione, sont touchés lors d'un raid effectué par des avions allemands[2].
- La place Vendôme et la rue de Castiglione avec les ruines de l'église des Feuillants - Étienne Bouhot, vers 1808.
- La rue de Castiglione en 1900. Photographie prise au niveau de l'hôtel Continental (devenu l’hôtel Westin Paris Vendôme) en direction de la place Vendôme.
- Rue de Castiglione vue en direction du jardin des Tuileries.
- Photographie prise depuis le pied de la colonne Vendôme.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
[modifier | modifier le code]- No 1 : boutique Jenny Sacerdote, de 1909 à 1914.
- No 3 : l’hôtel Westin Paris Vendôme.
- No 4 : sur l'une des colonnes des arcades, à hauteur de cette adresse, est installée une plaque commémorative en hommage au garde républicain Joseph Tibozzi, mort pour la France le pendant la Libération de Paris[3].
- No 7 : l’hôtel Le Lotti, qui se situe à l’emplacement de l’ancien couvent des Capucins Saint-Honoré[1].
Une plaque y rendait hommage au chorégraphe Serge Lifar. - No 10 : la comtesse de Castiglione
- No 14 : le célèbre restaurant Le Carré des Feuillants, dirigé par le chef Alain Dutournier de la chaîne Relais & Châteaux, restaurant étoilé par le Guide Michelin. À cette adresse se trouvait également la Maison Agry, société de gravure héraldique, désormais 62 rue François-Ier.
- Emplacement de l’entrée de l’ancienne église du couvent des Feuillants[4].
- Plaque au no 4.
- Plaque au no 7.
Au cinéma
[modifier | modifier le code]Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éd. de Minuit, (ISBN 978-2-7073-1054-5).
- ↑ Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
- ↑ « La Garde républicaine dans la Résistance », chantran.vengeance.free.fr, 3 novembre 2021.
- ↑ Philippe Godoy et Jacques Lebar, 1er arrondissement, Parigramme, coll. « Le guide du promeneur », (ISBN 978-2-84096-034-8), page 212.