Silence (revue) — Wikipédia
Silence | |
Pays | France |
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Zone de diffusion | France/Suisse francophone/Belgique francophone[réf. souhaitée] |
Langue | Français |
Périodicité | Mensuel |
Genre | écologie - alternatives - non-violence |
Prix au numéro | 5,50 € |
Diffusion | 4000 ex. |
Date de fondation | 1982 |
Ville d’édition | Lyon |
Directrice de publication | Gaëlle Ronsin[1] |
Rédacteur en chef | Comité de rédaction[1] |
ISSN | 0756-2640 |
Site web | revuesilence.net |
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Silence, stylisé en S!lence, est une revue écologiste, alternative, altermondialiste et non-violente française créée en 1982. C'est le plus ancien des mensuels écologiques français. Elle est publiée par une association portant le même nom[1].
Présentation
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]La revue S!lence est lancée en 1982, deux ans après l'arrêt du pionnier de l'écologie, La Gueule ouverte. Son titre renvoie, par antithèse, à celui de son prédécesseur[2],[3]. C'est le plus ancien des mensuels écolos français[2]. Ses bureaux sont implantés dans les Ateliers de la Croix-Rousse à Lyon[2].
Formule et thèmes
[modifier | modifier le code]Dès son lancement, la revue assure une parution mensuelle centrée sur un dossier thématique accompagné d'une foule de petites informations diverses[4]. Elle a bien souvent été la première à se pencher sur les thèmes nouvellement apparus dans les milieux de l'écologisme radical, par exemple ceux de la décroissance, de l'agriculture biologique, de la ZAD à Notre-Dame-des-Landes, avant leur diffusion auprès d'un plus large public[3],[4],[5].
Collaborateurs notoires
[modifier | modifier le code]Liste non exhaustive[6]
- Michel Bernard (1958-)[7]
- Centre d'informatisation des données socio-politiques, Saint-Martin d'Hères, Isère.
- Centre de sociologie des représentations et des pratiques culturelles, Grenoble.
Distribution et devenir
[modifier | modifier le code]Sous-titrée Écologie, alternatives, non-violence, cette revue de 48 pages « refuse la distribution en kiosque pour éviter le gaspillage de papier », et privilégie « les librairies alternatives, les chaînes de magasins et boutiques bio » par cohérence avec ses choix. Elle connaît cependant, en 2018, une érosion de lecteurs comme le précise un de ses quatre salariés, Olivier Chamarande : « Dans les années 90, nous avions encore 5 000 abonnés, ils ne sont plus que 3 500 à 4 000, auxquels s’ajoute un millier de lecteurs non-abonnés[2] ».
En , les responsables du mensuel lancent une campagne de financement participatif sur la plateforme Zeste « pour continuer à paraître, moderniser leur site Internet et être mieux diffusés »[2].
Accueil
[modifier | modifier le code]Le journaliste du Nouvel Obs Arnaud Gonzague qualifie Silence de « mensuel qui a eu raison presque sur tout, presque avant tout le monde »[2] tandis que le journaliste du Monde Hervé Kempf trouve que Silence « mérite la palme de la ténacité pour avoir été lancée en 1982 au moment d'un vif reflux de l'écologisme en France » et « avoir toujours assuré une parution mensuelle »[4].
Publications
[modifier | modifier le code]- L'Insolente. Dialogues avec Pinar Selek, Guillaume Gamblin, coédition Cambourakis, Silence, 2019 (ISBN 978-2-36624-394-9)
- Non-violence dans la révolution syrienne, Collectif, coédition Silence, les Éditions libertaires, 2018 (ISBN 978-2-919568-98-7)
- Michel Bernard, Les coopératives Longo Maï, Lyon, S!lence, 1995, texte intégral.
- L'Écologisme à l'aube du XXIe siècle, de la rupture à la banalisation ?, Actes du colloque de à l'Université Pierre Mendès France (Grenoble) avec des contributions de Jean-Paul Bozonnet, Joel Jakubec, Centre de sociologie des représentations et des pratiques culturelles (Grenoble), Centre d'informatisation des données socio-politiques (Saint-Martin d'Hères, Isère), Silence (Périodique), Genève, Georg, 2000, (ISBN 2825707015), notice WorldCat.
- Rob Hopkins, Manuel de transition, de la dépendance au pétrole à la résilience locale, préface de Serge Mongeau, 2010, en coédition avec Ecosociété, (ISBN 978-2-923165-66-0), notice.
- L'Écologie en 600 dates : de la naissance de l'acupuncture au scandale des gaz de schiste, avec les contributions de Geneviève Adam Martin Arnould, Yvette Bailly, Julie Barbeillon, en coédition avec Le Passager clandestin (éditions), 2012, (ISBN 978-2-916952-68-0), notice BNF.
- Un écologisme apolitique ? Débat autour de la Transition, préface de Serge Mongeau, 2013, en coédition avec Ecosociété, (ISBN 978-2-89719-063-7), [1].
- Roger Bernard, La Cuisson solaire facile : une délicieuse alternative, préface de Pierre Pradervand, 1999, (ISBN 2883531722), notice.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Revue S!lence Mentions légales », sur www.revuesilence.net (consulté le )
- Gonzague 2018.
- « 27/30 Les écologistes, c'est le bouquet », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Hervé Kempf, « Sauver le monde par la « décroissance soutenable » », Le Monde, , p. 16.
- Gonzague 2018 : « La première fois qu’on a parlé de décroissance dans la presse française, c’est assurément dans "Silence" en 1993... Idem pour l’agriculture bio, pour la ZAD à Notre-Dame-des-Landes et pour la plupart des alternatives à la société de consommation dont bruissent aujourd’hui tous les réseaux sociaux. »
- « Auteurs reliés à Silence (Périodique) », sur Bibliothèque nationale de France (BnF) (version du sur Internet Archive).
- Bernard, Michel sur isni.org.
Bibliographie et sources
[modifier | modifier le code]- Arnaud Gonzague, « Il faut sauver la revue "Silence" ! », L'Obs, (lire en ligne).
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Décroissance
- Écologie sociale (théorie philosophique)
- Écovillage
- Libertaire
- Limite, revue d'écologie intégrale
- Le Naturien
- La Décroissance
Liens externes
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- Site officiel
- Ressource relative à la littérature :
- Ressource relative à la recherche :