Collège des Trente-Trois — Wikipédia

Collège des Trente-Trois
Bâtiment des élèves sur l’impasse des Bœufs.
Présentation
Destination initiale
Séminaire
Destination actuelle
Logements
Style
Architecte
Construction
1737-1745
Propriétaire
Propriété privée
Patrimonialité
Localisation
Pays
France
Commune
Adresse
Coordonnées
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Localisation sur la carte du 5e arrondissement de Paris
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L’ancien collège des Trente-Trois ou « séminaire des Trente-Trois » est un bâtiment situé au 34, rue de la Montagne Sainte-Geneviève et au 11, impasse des Bœufs dans le 5e arrondissement de Paris[1].

Le collège est fondé en 1633 par le père Claude Bernard pour 5 écoliers indigents (5 plaies du Christ) ayant fait la promesse de devenir ecclésiastiques. Ce nombre passa à 12 en l’honneur des 12 apôtres puis à 33 (années de la vie de Jésus) en 1638. Le collège, installé au cours des premières années dans plusieurs collèges de la montagne Sainte-Geneviève, s’établit en 1654 dans un hôtel qui appartenait jusqu’en 1540 à la famille d’Albiac, contigu au collège des Lombards de la rue des Carmes, s’étendant de l’impasse des Bœufs au 34, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève.

Anne d’Autriche, régente du royaume, fit donner à la communauté 33 livres de pain, libéralité ensuite commuée en une pension de 900 livres. En 1657, le collège devient un séminaire ecclésiastique en restant dans les bâtiments anciens de l’hôtel d’Albiac.

Une aide de Louis d’Orléans permet la reconstruction de l’ensemble de 1737 à 1748. Le bâtiment sur rue destiné à la location est l’œuvre de l’architecte Germain-Éloi Legrand. Le bâtiment des élèves qui donne sur l’impasse des Bœufs est construit de 1740 à 1745 par l’architecte Legrand de Charon.

Le séminaire, devenu payant en 1738, est fermé en 1791 et vendu comme bien national. L’immeuble a été restauré en 1973[2].

Architecture

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La façade sur la rue de la Montagne-Sainte-Geneviève est ornée d’un portail à refends surmonté d’un fronton arrondi. Les deux pavillons de style néo-classique dans la cour ont été construits sous le Directoire par l’acquéreur de l’immeuble. L’ancien bâtiment des élèves de style classique est très sobre sans ornementation. Son escalier est d’origine[2].

Notes et références

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  1. Notice no PA00088407, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. a et b Alexandre Gady, La Montagne Sainte-Geneviève et le Quartier latin, Hoëbeke, 1998, 330 p. (ISBN 9782842300678), p. 144-145.

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Articles connexes

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