Saint-Ouën-des-Vallons — Wikipédia
Saint-Ouën-des-Vallons | |
La mairie annexe. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Pays de la Loire |
Département | Mayenne |
Arrondissement | Mayenne |
Commune | Montsûrs |
Intercommunalité | Communauté de communes des Coëvrons |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat | Claude Georget 2019-2020 |
Code postal | 53150 |
Code commune | 53244 |
Démographie | |
Population | 182 hab. (2020) |
Densité | 25 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 10′ 07″ nord, 0° 32′ 51″ ouest |
Altitude | Min. 82 m Max. 128 m |
Superficie | 7,38 km2 |
Élections | |
Départementales | Évron |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Montsûrs |
Localisation | |
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Saint-Ouën-des-Vallons est une ancienne commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Montsûrs.
Elle est peuplée de 182 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune fait partie de la province historique du Maine[1], et se situe dans le Bas-Maine.
Géographie physique
[modifier | modifier le code]Géologie
[modifier | modifier le code]Daniel Œhlert indique pour la description de la géologie sur Saint-Ouën-des-Vallons au début du XXe siècle: Schistes précambriens coupés près de la Roche-Pichemer par de nombreux filons de diabase et bordés au Nord par un massif de granulite (Le Clos, la Lande-Royale).
Territoire
[modifier | modifier le code]Il s'agit d'un territoire qui s'incline des bois qui couvrent le canton Nord (122 m.) vers le Sus, où la rivière des Deux-Évailles coule à 500 m. du bourg, pauvre, petit, situé dans un bas écrit Pierre-François Davelu (104 m.). Une voie romaine de Jublains à Montsûrs traversait le territoire du Nord au Sud. Un paroissien, Guillaume de Boissel, est accusé d'avoir labouré un chemin public, 1247. On mentionne : le Chemin Chaussé, qui passe à la Fleurière ; le chemin d'Ernée au Mans et celui de Montgeroul à Evron, qui se confondent peut-être et passent au bourg, XVe siècle.
La superficie, cadastrée en 1830 par M. Declaye, est 738 hect. Miroménil indique en 1696 que Les deux tiers sont en terre à seigle, orge et avoine, un tiers en bois de haute futaie, taillis et landes, ; 3 métairies, 31 bordages.
Toponomye
[modifier | modifier le code]Attestations anciennes
[modifier | modifier le code]Les attestations anciennes référencés par Alphonse-Victor Angot sont :
- Sanctus Audoemus de Vallibus, 1249 (Hist. de France, t. XXIII).
- Saint Thoyn des Vaulx, texte de 1274, copie de 1551 (Cartulaire de Deux-Evailles).
- Saint Ouain des Ouayes, 1367 (Archives nationales, P. 1.343, f. 9).
- Sanctus Audoenus de Anseribus, 1443 (Lib. fund., t. I, f. 104).
- Saint Ouain des Vaux, 1464 (Chartrier d'Hauterives et Archives départementales de Maine-et-Loire, E. 2.362).
- Saint Ouen des Oyes près Laval, 1512 (Archives départementales de la Vienne, H/3. 980).
- Saint Ouen des Vaulx, alias des Ouays, 1523 (Registre paroissial).
- Saint Oüen des Oüays (carte cénomane).
- Saint Ouen des Oyes (carte de Jaillot, Carte de Cassini, cadastre, 1830).
- Saint-Ouen-des-Vallons par décret de 1846.
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]François-Augustin Gérault signale dans le champ de la Coutardière, dépendant de la métairie des Rochers, sur le bord du chemin du Mans, l'existence des ruines d'un édifice construit en petit appareil, près desquelles on a trouvé des briques, des fragments de vases en terre rouge, des verroteries, le tout déposé au château de la Roche-Pichemer au début du XXe siècle.
Peu de localités possèdent des noms anciens : Monceaux (mixte avec Montourtier), Montflours (mixte avec La Bazouge-des-Alleux), le Breil, la Roche-Pichemer, les Bondis.
Féodalité
[modifier | modifier le code]Les paroissiens prennent un congé des Anglais le .
Une foire était organisée à la Saint-Barthélemy (le ), dont le seigneur de la Chapelle-Rainsouin avait la prévôté, 1451. La veille de la fête, le seigneur de la Roche-Pichemer baillait ses mesures à vin aux officiers du seigneur de la Chapelle, qui les passaient aux officiers de Montsûrs et ceux-ci aux taverniers. Les profits se partageaient. D'après la tradition, cette foire, devenue dans la suite un simple marché aux oies, aurait donné son surnom à la paroisse. Elle est supprimée depuis longtemps.
Le fief de Saint-Ouain-des-Oyes possédé de temps immémorial par les seigneurs de la Roche-Pichemer, relevait de la Chapelle-Rainsouin, mais devait être mentionné distinctement dans l'aveu, comme estant tenu du corps de la chastellenie de la Chapelle (1614).
Révolution française
[modifier | modifier le code]L'arrêté du département du prétendit réunir la paroisse à la Bazouge-des-Alleux et à Deux-Evailles.
XXIe siècle
[modifier | modifier le code]Le , Saint-Ouën-des-Vallons intègre avec trois autres communes la commune de Montsûrs[2] créée sous le régime juridique des communes nouvelles instauré par la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales. Les communes de Deux-Évailles, Montourtier et Saint-Ouën-des-Vallons deviennent des communes déléguées, celles de Montsûrs (commune déléguée) et Saint-Céneré conservent ce statut et Montsûrs est le chef-lieu de la commune nouvelle.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]En 2020, la commune comptait 182 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2005, 2010, 2015, etc. pour Saint-Ouën-des-Vallons[8]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de la Roche-Pichemer (peintures de la salle à manger), dominant un pittoresque ravin au fond duquel coule la rivière des Deux-Évailles.
- Ruines de l'ancienne église Saint-Ouën romane.
- L'église paroissiale Saint-Ouën.
Galerie
[modifier | modifier le code]- Le château de la Roche-Pichemer.
- L'ancienne église.
- La nouvelle église paroissiale Saint-Ouen.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Charles Maucourt de Bourjolly (1645 au château de la Roche-Pichemer à Saint-Ouën-des-Vallons - 1721), historien.
- Jean-François de Hercé (1776-1849), maire de Saint-Ouën-des-Vallons puis de Laval, puis évêque de Nantes.
- Guillaume-François d'Ozouville (1794-1859), maire de Saint-Ouën-des-Vallons et historien.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]- Registre paroissial depuis 1523
- François-Augustin Gérault, Notice sur Evron, 212, 227, 289.
- Archives de Maine-et-Loire, C. 1.329.
- Archives nationales, Q/3. 78.
- Chartrier de la Chapelle-Rainsouin.
- Bulletin de l'Industrie de la Mayenne, t. I et IV.
- « Saint-Ouën-des-Vallons », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (lire en ligne)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2020, légale en 2023.
- Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : IGN[11].
- Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 3, , p. 468
- « Recueil des actes administratifs du 14 décembre 2018, p. 117 » [PDF], sur le site de la préfecture de la Sarthe (consulté le ).
- Né le 22 décembre 1773 à Jublains, décédé le 18 juin 1854 à Saint-Ouen-des-Vallons. Chevalier de la Légion d'honneur en 1812.
- Né le 17 février 1832 à Laval, décédé le 16 septembre 1908 à Saint-Ouen-des-Vallons, Chevalier de la Légion d'honneur en 1858.
- Admis à l'Ecole centrale des arts et manufactures en 1893 ; sous-lieutenant de réserve au 10ème régiment d'artillerie le 1er septembre 1896 ; lieutenant de réserve le 25 mars 1908 ; mobilisé en 1914 au 44e d'artillerie ; capitaine de territoriale le 26 décembre 1918 ; démobilisé le 20 janvier 1919.
- « Ghislaine Hilbert ne briguera pas un 3e mandat de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- « Saint-Ouën-des-Vallons (53150) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
- Date du prochain recensement à Saint-Ouën-des-Vallons, sur le-recensement-et-moi.fr, site spécifique de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 2017 2018 .
- « Saint-Ouën-des-Vallons sur le site de l'Institut géographique national » [archive du ] (archive Wikiwix)