Saint-Roch-sur-Égrenne — Wikipédia
Saint-Roch-sur-Égrenne | |
Le manoir de Loraille. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Alençon |
Intercommunalité | Communauté de communes Andaine-Passais |
Maire Mandat | Christian Coupel 2020-2026 |
Code postal | 61350 |
Code commune | 61452 |
Démographie | |
Population municipale | 158 hab. (2021 ) |
Densité | 13 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 34′ 35″ nord, 0° 44′ 45″ ouest |
Altitude | Min. 116 m Max. 171 m |
Superficie | 12,29 km2 |
Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Domfront en Poiraie (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bagnoles de l'Orne Normandie |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Saint-Roch-sur-Égrenne est une commune française du pays de Passais, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 158 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Hameaux, lieux-dits et écarts
[modifier | modifier le code]La commune comprend un grand nombre de hameaux dispersés :
B
- La Baillée
- Beauregard
- Beauséjour
- Beau Soleil
- Belle Fontaine
- Berthe
- Le Bignon
- Les Bigotières
- Les Bissons
- Le Bois Fouquet
- Le Bois le Houx
- La Bouëtte
- La Butte
C
- La Chambre
- Les Claireaux
- La Croix
- La Coudre
- La Cousinière
E
- L'Épine
- L'Étanchet
F
- Le Fougeray
G
- Les Gilaudières
- Grain Volé
- La Grande Brasse
- Le Grand Gué
- Le Grand Village
H
- La Halte
- Hameau Bouvet
- Le Haut Bois
- Le Haut Gué
- L'Hôtel au Clair
- L'Hôtel Chesnel
- L'Hôtel Chorin
- L'Hôtel Guiton
- L'Hôtel Hec'
- L'Hôtel Langlais
- L'Hôtel Laurent
- L'Hôtel Martin
- L'Hôtel Ruault
- L'Hôtel Soulard
- L'Hôtel Vézard
- Les Hulis
J
- La Jeune Vente
- Les Jugaudières
L
- Les Lamberdières
N
- La Noë
P
- Le Parc
- La Petite Brasse
- Le Petit Épail
- Le Petit Gué
- Les Planchettes
- La Prise
- La Prise Brault
- La Prise Morel
- La Prise Vaidie
R
- Le Rafeton
- Le Rautaunay
- Les Renaudières
- La Roche Blanche
- Le Ronceret
T
- Les Thébaudières
- La Trappe
- Le Tronchet
V
- Le Vieux Genetet
- Le Village Angers
- Le Village du Bois
- Le Village Bourrée
- Le Village Grandin
- Le Village Pottier
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Bocage normand, bien arrosé, voire très arrosé sur les reliefs les plus exposés au flux d’ouest, et frais en raison de l’altitude[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 864 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Fraimbault à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 11,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 850,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Roch-sur-Égrenne est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Domfront en Poiraie, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[10]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (99,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (71,3 %), terres arables (20,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), zones urbanisées (0,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Saint-Roch-sur-Egrenne, autrefois paroisse de Saint-Jacques-en-la-Brasse (dans le pouillé de 1508)[14], Saint Roch en 1793, Saint-Roch-sur-Egrenne en 1801[15] .
Roch de Montpellier est le saint patron de la localité[16].
L'Égrenne est une rivière, affluent de la Varenne (rive droite).
Histoire
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[19].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].
En 2021, la commune comptait 158 habitants[Note 3], en évolution de −14,13 % par rapport à 2015 (Orne : −3,37 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Claude-Nicolas-Jacques Le Bigot de Beauregard (1748-1810), gendarme de la maison de la reine, maire de Domfront, député du tiers état en 1789, y est né et mort.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2012 (site de l'IGN, téléchargement du 24 octobre 2013)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites Administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- « Orthodromie entre Saint-Roch-sur-Égrenne et Saint-Fraimbault », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Fraimbault » (commune de Saint-Fraimbault) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Fraimbault » (commune de Saint-Fraimbault) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Roch-sur-Égrenne ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Domfront en Poiraie », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Le Pays Bas-normand - Numéros 3 à 4 - Page 33.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 1738.
- « Municipales à Saint-Roch-sur-Egrenne. Bernard Guillaume laisse son siège », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Christian Coupel est le nouveau maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- « Saint-Roch-sur-Egrenne (61350) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.