Saint-Sulpice-de-Cognac — Wikipédia
Saint-Sulpice-de-Cognac | |||||
La mairie de Saint-Sulpice-de-Cognac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Cognac | ||||
Commune | Val-de-Cognac | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Cognac | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Code postal | 16370 | ||||
Code commune | 16355 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Sulpiciens | ||||
Population | 1 183 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 50 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 45′ 38″ nord, 0° 22′ 51″ ouest | ||||
Altitude | Min. 10 m Max. 104 m | ||||
Superficie | 23,82 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Cognac-1 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Charente Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine | |||||
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Saint-Sulpice-de-Cognac est une ancienne commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). Le , elle fusionne avec Cherves-Richemont pour former la commune de Val-de-Cognac.
Ses habitants sont appelés les Saint-Sulpiciens et Saint-Sulpiciennes[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation et accès
[modifier | modifier le code]Saint-Sulpice-de-Cognac est une commune de l'aire urbaine de Cognac située à l'ouest du département de la Charente, auquel elle est la plus occidentale, et limitrophe de la Charente-Maritime, à 8 km au nord-ouest de Cognac et 44 km à l'ouest d'Angoulême.
Le bourg de Saint-Sulpice est aussi à 3 km au nord-ouest de Cherves-Richemont, 4 km au sud-est de Burie, 13 km au sud de Matha, 19 km à l'est de Saintes et 23 km au sud-est de Saint-Jean-d'Angély[2].
La commune est traversée par la D 731 entre Cognac et Saint-Jean-d'Angély, qui passe à 600 m au sud-ouest du bourg et aussi par la D 55, qui va en direction de Mesnac à l'est et Saint-Bris-des-Bois à l'ouest[3].
La gare la plus proche est celle de Cognac, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Saintes et Royan avec correspondance à Angoulême pour Paris, Bordeaux, Poitiers et Limoges, et à Saintes pour La Rochelle et Niort.
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]L'habitat est très dispersé entre le bourg de Saint-Sulpice, les Chaudroles, Canton Buhet, Coulonges, Chez Pommier, la Poterie, Chez Bujeard, Chez Landais, les Béguillères et Chez Joannais à l'ouest, Peuyon, le Vignaud, Sept Fonts, le Chausset près de la voie romaine, etc.[3].
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La commune est située sur les terrains calcaires du Bassin aquitain, à la limite du Jurassique qui occupe le tiers nord-est, et le Crétacé qui occupe la partie ouest.
Le Jurassique date du Tithonien (anciennement appelé Portlandien). Il s'agit du Purbeckien, marne riche en argile et en gypse de la fin du Jurassique supérieur mordant sur la période du Crétacé inférieur (Berriasien), et composant la dépression du Pays Bas, ancienne lagune.
Le Crétacé supérieur occupe le plateau de la moitié ouest du territoire communal. Il s'étage du Cénomanien au Santonien, en passant par le Turonien (ou Angoumien) et le Coniacien. Ce plateau forme une côte marquée au-dessus du Pays Bas, et s'étend ou nord-est de Saintes.
Toute la bordure orientale de la commune est occupée par des alluvions du Quaternaire (vallée de l'Antenne)[4],[5],[6].
Hormis le tiers nord-est de la commune, le relief est assez vallonné et relativement haut. Le point culminant est à une altitude de 104 m, situé à 2 km à l'ouest du bourg, près de chez Tachet. Le point le plus bas est à 10 m, situé en limite sud-est le long de l'Antenne. Le bourg, situé au bord de l'Antenne, est à 16 m d'altitude[3].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par l'Antenne, le Ri Bellot, le ruisseau Fossé du Roi, le Canal, rivière de chazotte, le ruisseau de chez Goron, le ruisseau de chez Landais, le ruisseau de Dandelot, et par un petit cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 18 km de longueur totale[8],[Carte 1].
L'Antenne, affluent rive droite de la Charente, traversant le Pays Bas dans une large vallée, s'engage dans le plateau calcaire au sud de la commune. Elle est de régime pluvial océanique.
Cette rivière de première catégorie piscicole a un débit minimal moyen de 0,49 m3/s.
Au nord du bourg, le ruisseau de chez Landais provenant de Burie et alimenté par d'autres sources, en particulier celle de Sept-Fonts, se jette dans l'Antenne. Le ruisseau de chez Goron, autre affluent de l'Antenne, est un ruisseau temporaire[3].
Gestion des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].
Climat
[modifier | modifier le code]Saint-Sulpice-de-Cognac a comme les trois quarts sud et ouest du département de la Charente un climat océanique aquitain.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2 | 2,8 | 3,8 | 6,2 | 9,4 | 12,4 | 14,4 | 14 | 12,1 | 8,9 | 4,7 | 2,6 | 7,8 |
Température moyenne (°C) | 5,4 | 6,7 | 8,5 | 11,1 | 14,4 | 17,8 | 20,2 | 19,7 | 17,6 | 13,7 | 8,6 | 5,9 | 12,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,7 | 10,5 | 13,1 | 15,9 | 19,5 | 23,1 | 26,1 | 25,4 | 23,1 | 18,5 | 12,4 | 9,2 | 17,7 |
Ensoleillement (h) | 80 | 103,9 | 153,3 | 184,5 | 204,9 | 239,6 | 276,4 | 248,3 | 199,4 | 159 | 96,8 | 78,8 | 2 024,9 |
Précipitations (mm) | 80,4 | 67,3 | 65,9 | 68,3 | 71,6 | 46,6 | 45,1 | 50,2 | 59,2 | 68,6 | 79,8 | 80 | 783,6 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Saint-Sulpice-de-Cognac est une commune rurale[Note 1],[12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cognac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (45,3 %), forêts (30,8 %), zones agricoles hétérogènes (17,6 %), zones urbanisées (3,9 %), prairies (2,5 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Saint-Sulpice-de-Cognac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par ruissellement et coulée de boue, notamment l'Antenne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1985, 1986, 1993 et 1999[20],[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 615 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 608 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom est attesté sous la forme ancienne, en latin, Sanctus Sulpitius prope Compiniacum (Saint-Sulpice près de Cognac)[24].
Saint Sulpice était évêque de Bourges au VIIe siècle[25],[26].
Pendant la Révolution, Saint-Sulpice s'est appelé Sulpice Antenne[27].
Histoire
[modifier | modifier le code]Des tombes rupestres qui dateraient de l'époque gauloise ont été retrouvées aux Chaudrolles[28].
La commune était un lieu de passage car traversée par la voie romaine d'Agrippa de Saintes à Lyon, dite chemin des Romains[29] ou Chemin chaussé[30],[Note 3], avec une borne milliaire à la limite de la Charente-Maritime, au lieu-dit Chez Rateau[28].
L'église a été donnée en 1072 à l'abbaye Saint-Léger d'Ébreuil dans l'Allier, par Guillaume Paluel, un de ses fondateurs et seigneur du lieu. Elle a été ainsi réunie au prieuré de l'église Saint-Léger de Cognac qui dépendait aussi de cette abbaye[31].
Les carrières de pierre de taille provenant de la bordure de la vallée de l'Antenne, au lieu-dit les Chaudrolles, au grain jaune, ont été exploitées depuis l'antiquité.
Le fief de Coulonges est attesté dès le XVIe siècle[32]. Ce fief a appartenu à cette époque aux Montalembert, puis par mariage en 1653 aux de Curzay, seigneurs de Boisbertaud (dans la paroisse de Rouillac), jusqu'en 1737 où il est passé aux mains de Charles Tizon, chevalier.
L'autre fief important de la paroisse était Vaujompe. Il a appartenu à la famille de Régnier, noble depuis 1545, puis est passé à la famille de Badiffe.
Le pont de Saint-Sulpice a joué un rôle important dans l'histoire de l'Angoumois et Saintonge. Lors des guerres de Religion, c'est en effet à ce pont que l'amiral de Coligny a rallié les débris de l'armée protestante après la bataille de Jarnac, en 1569. C'est aussi à ce pont que l'avant-garde du comte d'Harcourt, commandée par le sieur de Folleville, maréchal de camp, culbuta, en 1651, les avant-postes du prince de Condé[33].
Le , les représentants de Saint-Sulpice et de l'enclave de Migron à l'assemblée préliminaire des États généraux qui se tient à la salle capitulaire des Récollets de Cognac sont le notaire H. Phelippot, P. de la Robertière, P. Morillaud et J. Rayé[34].
Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer départementaux de Cognac à Saint-Jean-d'Angély. Au début de ce même siècle, l'industrie dans la commune était représentée par les carrières des Chaudrolles, quelques moulins et une laiterie[33].
Le , la commune fusionne avec Cherves-Richemont pour former Val-de-Cognac par décret préfectoral du et en devient une commune déléguée[35].
Administration
[modifier | modifier le code]La commune de Saint-Sulpice a été créée en 1793 dans le canton et le district devenu arrondissement de Cognac. En 1933 elle devient Saint-Sulpice-de-Cognac et en 1993 lors de la division du canton de Cognac en Cognac-Nord et Cognac-Sud, elle se retrouve dans le canton de Cognac-Nord.
Précédemment située dans les locaux de l'ancienne gare, la mairie s'installe en 2009 dans ses nouveaux murs dans l'ancien presbytère.
Fiscalité
[modifier | modifier le code]La fiscalité est d'un taux de 16,35 % sur le bâti, 48,16 % sur le non bâti, et 8,35 % pour la taxe d'habitation (chiffres 2007).
La Communauté de communes de Cognac prélève 12,14 % de taxe professionnelle.
Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].
En 2021, la commune comptait 1 183 habitants[Note 4], en évolution de −4,37 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
D’après le recensement Insee de 2007, Saint-Sulpice-de-Cognac compte 1 252 habitants (soit une augmentation de 4 % par rapport à 1999). La commune occupe le 7 645e rang au niveau national, alors qu'elle était au 7 330e en 1999, et le 50e au niveau départemental sur 404 communes.
Le maximum de la population a été atteint en 1861 avec 1 966 habitants.
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,4 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 600 hommes pour 606 femmes, soit un taux de 50,25 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Remarques
[modifier | modifier le code]En 1791 elle est notée avoir 1 478 habitants[34].
Bien qu'elle voit sa population croître à nouveau depuis 25 ans, la commune a toujours 35 % d'habitants en moins qu'en 1861, et n'a pas retrouvé son niveau de population d'il y a deux siècles.
La population se répartit en 569 actifs dont 54 chômeurs et 663 inactifs. Les retraités représentent 22,7 % de la population[43].
Il existe en 2006 un total de 585 logements (+ 58 en 6 ans) dont 492 résidences principales, 16 résidences secondaires et 77 logements vacants (+ 36 en 6 ans).
Économie
[modifier | modifier le code]C'est principalement une commune agricole et viticole, située dans la zone de Borderies de l'appellation d'origine contrôlée du cognac[44].
Une tonnellerie artisanale s'est spécialisée dans le reconditionnement de fûts.
Une zone d'activité accueille des commerces, boulangerie, coiffure et un marché hebdomadaire.
Il y a un gîte et des chambres d'hôtes au moulin de chez Gauthier et deux gîtes au domaine de chez Brandon.
Équipements, services et vie locale
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Saint-Sulpice possède une école primaire publique regroupant cinq classes (une classe de maternelle et quatre d'élémentaire), située à canton Buhet.
Le secteur du collège est Cognac (Claude-Boucher)[45]. Cognac accueille aussi les lycées.
Équipements sportifs
[modifier | modifier le code]Il y a un stade où s'entraîne le club de football.
Autres services
[modifier | modifier le code]Ils sont à Cherves, bourg de la commune limitrophe (pharmacie, infirmières, cabinet médical, médiathèque), ou un peu plus loin à Cognac (collège, lycée, hôpital, médecins spécialistes) ou à Burie en Charente-Maritime toute proche.
Vie culturelle
[modifier | modifier le code]En 2014, l'association Vivre en Borderies organise un important marché le troisième dimanche de novembre.
Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Patrimoine religieux
[modifier | modifier le code]L'église date du XIe siècle[33] et a été reconstruite vers la fin du XIIe siècle. Elle est à un vaisseau avec un plan en croix latine avec une voûte en berceau plein-cintre. Elle est couverte de tuiles creuses, de tuiles plates et d'ardoises. L'abbé Lamande, son curé est à l'initiative d'une restauration radicale au milieu du XXe siècle[46]. Elle semble être inscrite monument historique depuis 1950[47].
Le patrimoine religieux comporte aussi une croix de chemins[48].
Patrimoine civil
[modifier | modifier le code]Plusieurs logis sont anciens, comme le logis du Plessis dont il reste le passage couvert du XVIe siècle et qui a été reconstruit au XIXe siècle.
Bel Endroit est situé le long de la voie romaine, le Chemin chaussé. Les seigneurs de Bel-Endroit sont attestés dès 1570 et l'édifice comporte une tour d'escalier polygonale en pierre de taille daté du XVIIe siècle[49].
De la ferme de la Motte il reste une porte remarquable après des remaniements au XIXe siècle. La ferme de la Plante a conservé un portail du XVIIIe siècle. Le château de Coulonges a lui aussi été totalement remanié au XIXe siècle[32]. De très nombreuses fermes et maisons ont été construites aux XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle.
Le moulin de Coulonges existait déjà au XVIIIe siècle ainsi que les deux moulins à vent.
La pyramide sur le pont de Saint-Sulpice sur l'Antenne commémore le rassemblement des troupes protestantes après la bataille de Jarnac. Ce pont était le lieu de franchissement de la voie romaine Saintes-Lyon. Il a été reconstruit au XVIe siècle puis au XIXe siècle.
Les deux puits de chez Jouannet et de chez Millet sont répertoriés sur la base Mérimée, ainsi qu'un four à pain et de nombreuses maisons du XVIIIe siècle[50]. Le travail situé devant l'église, permettait de ferrer les bœufs et de soigner les gros animaux.
Le pont de fer a connu la voie de chemin de fer local. Il permet aux randonneurs d'aller de Saint-Sulpice à Cherves.
Patrimoine environnemental
[modifier | modifier le code]Le site Natura 2000 de la vallée de l'Antenne présente sur la commune de Saint-Sulpice, deux habitats d'intérêt communautaire très spécifiques aux Chaudrolles : les cavités souterraines des carrières de pierre abandonnées forment un gite à chauves-souris et au-dessus les pelouses calcicoles site à orchidées remarquables et plantes rares telle l'astragale de Montpellier.
Ces pelouses sèches ont fait l'objet de la signature d'un contrat Natura 2000 et la commune pratique depuis 2006, en partenariat avec des bénévoles de Charente Nature et de la société française d'orchidophilie un entretien bisannuel adapté qui vise à maintenir le site ouvert et propice aux espèces rares que sont Orchis odorant, Astragale de Montpellier et Biscutelle de Guillon.
Le GR 4 qui va de Royan à Grasse traverse la commune.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- À rapprocher toponymiquement du lieu-dit le Chausset situé en limite de cette voie au sud de la commune.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Saint-Sulpice-de-Cognac » sur Géoportail (consulté le 22 juin 2022).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le ).
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- Carte du BRGM sous Géoportail
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Saintes », sur Infoterre, (consulté le ).
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Saint-Sulpice-de-Cognac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
- « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le ).
- « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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- Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 385
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- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 629.
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Sulpice-de-Cognac (16355) », (consulté le ).
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- « [PDF] Recensement de 2006 », sur INSEE (consulté le ).
- [PDF] Union générale des viticulteurs pour l'AOC Cognac, « Liste des communes par circonscriptions », (consulté le ).
- Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le ).
- « Église de Saint-Sulpice (notice) », notice no IA00059361, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Église de Saint-Sulpice », notice no PA00104482, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture (confusion probable avec Saint-Sulpice-de-Ruffec)
- « Croix », notice no IA00059388, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Site Catillus Carol
- « Saint-Sulpice-de-Cognac », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Saint-Sulpice-de-Cognac », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- Catillus Carol, « Saint-Sulpice-de-Cognac », (consulté le )