Saint James (entreprise) — Wikipédia
Tricots Saint James | |
Logo des Tricots Saint James | |
Création | 1889 |
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Dates clés | 1950, 1990, 2013 |
Fondateurs | Léon Legallais |
Personnages clés | Bernard Bonte, Julien Bonte, Yannick Duval et Joël Legendre, Luc Lesénécal et Patrice Guinebault |
Forme juridique | Société par actions simplifiée |
Slogan | Né de la mer |
Siège social | Saint-James France |
Direction | PG Finances Conseils (Granville) représentée par Patrice Guinebault. Deux Ailes Développement (Granville) représenté par Luc Lesénécal[1] |
Activité | Fabrication d'autres articles à mailles. |
Produits | habillement, accessoires |
Sociétés sœurs | Lucfrac (Bayeux) ST James Paris (Paris) Cap Horn (Nice) Comartex (La Greve) |
Effectif | 274 en 2016 |
SIREN | 405 750 753 |
Site web | https://www.saint-james.com |
Chiffre d'affaires | 44 151 700 € en 2016 Comptes récents non disponibles |
Résultat net | 2 918 300 € en 2016 |
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Tricots Saint James (prononcé : [tʁiko sɛ̃ ʒɑm]) est le nom de l'entreprise française implantée dans la commune de Saint-James (Manche) , spécialisée dans la confection de vêtements marins, dont des marinières, qui se nomment Saint James.
Histoire
[modifier | modifier le code]Une première filature textile est fondée en 1850 à Saint-James. Elle fabrique du fil de laine pour alimenter les merceries et bonneteries de la région.
La marque Saint James est fondée en 1889[2] par le directeur de la filature, Léon Legallais, qui souhaite créer des vêtements pour les marins normands et bretons.
Les Tricots Saint James fabrique d'abord des chemises de laine de pays qui donneront plus tard naissance au pull marin tricoté en pure laine vierge[3].
La famille Bonte achète l'entreprise en 1950[4].
En 1982, l'entreprise se lance dans la confection de marinières en coton afin de compléter son offre de vêtements en laine[5].
En 1989, l'entreprise fête son centième anniversaire par un record : elle tricote le plus grand pull du monde, haut de 8 mètres et large de 14 mètres d'une extrémité de manche à l’autre[6].
En 1990, la famille Bonte cède la majorité des actions de l'entreprise à 130 de ses salariés qui constituent une société financière ; Yannick Duval et Joël Legendre en prennent la direction[7],[4],[5].
Entre 1990 et 2005, le chiffre d'affaires des Tricots Saint James a triplé, passant de 9 à 31 millions d'euros[5].
En , Yannick Duval et Joël Legendre cèdent l'entreprise à plusieurs de ses cadres dirigeants. Patrice Guinebault et à Luc Lesénécal, ex-directeur général adjoint de la coopérative laitière Isigny-Sainte-Mère, en prennent la direction[4],[7],[1].
Entreprise du patrimoine vivant
[modifier | modifier le code]En 2013, les Tricots Saint James a été reconnue Entreprise du patrimoine vivant, un label décerné par l'État pour reconnaître le savoir-faire français. Le président des Tricots Saint-James, Luc Lesénécal, est le président de l’Association nationale des Entreprises du patrimoine vivant[8].
Produits
[modifier | modifier le code]À l'origine issue des élevages de moutons des environs du Mont-Saint-Michel, la laine utilisée pour confectionner les vêtements vient de Nouvelle-Zélande, d'Australie et d'Argentine[5].
Siège social et production
[modifier | modifier le code]Les Tricots Saint James possèdent leur siège social et usine dans la commune de Saint-James situé dans le département de la Manche en Normandie.
Une partie des vêtements (chaîne et trame) est produit dans les pays du bassin méditerranéen[9].
Collaborations
[modifier | modifier le code]Saint James collabore ponctuellement avec différentes marques pour créer des collections ou de nouveaux modèles le textile comme, par exemple, avec Slip français[10], Natalys[11], Faguo[12], ou Eden Park[13].
L'entreprise décline également ses couleurs ou ses inspiration marines en partenariat, en 2017, avec l'entreprise Rondinaud pour des charentaises[14] ou avec Rivieras, en 2018, pour des mocassins[15]. Saint James collabore également avec The Woolmark Company, un fournisseur de laine[16] ou avec 1083 pour la fabrication de pulls.
Les collaborations peuvent prendre différentes formes : un partenariat lors du festival Papillons de nuit P2N, en habillant les bénévoles[17], une collaboration avec la chanteuse Hoshi sur une chanson mettant à l'honneur la marinière[18] ou encore avec le couturier Sami Nouri pour une nouvelle collection[19].
Collaboration Saint James X Avnier, la marque du chanteur Orelsan, avec vêtements en laine, sweat-shirt, bonnet, gant, écharpe et chaussettes. Le chanteur étant d’origine Normande, il a voulu associer entre l'entreprise avec sa marque pour un retour au source sur ses terres[20],[21].
Références
[modifier | modifier le code]- Marion Deslandes, « Saint James change de main dans la continuité », Fashion Daily News, Éditions Larivière, nos 691-692, , p. 13 (ISSN 1283-3584).
- « Tout savoir sur la marque Saint James » sur plurielles.fr. Consulté le 2 octobre 2011.
- « Le diagnostic de l’entreprise » publié sur revuecasgestion.com (page 18) [PDF]
- « Manche. Les Tricots Saint James repris par un groupe de cadres dirigeants », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- « Dans le secret des tricots Saint James », sur journaldunet.com (consulté le ).
- « New York expose un pull Saint James géant », sur actu.fr (consulté le ).
- Timothée L’Angevin, « L’entreprise Saint-James reprise par des cadres du groupe », sur usinenouvelle.com, (consulté le ).
- « Parole d'expert. En Normandie, les entreprises du Patrimoine vivant exportent le « made in France » », sur ouest-france.fr, .
- Dominique Chapuis, « Les tricots Saint James misent sur le tourisme industriel », sur lesechos.fr, (consulté le ).
- Elodie Le Gall, « La collab’ d’été Saint James x Le Slip Français », sur femmeactuelle.fr, (consulté le ).
- Valentin Biret, « Saint James s'associe a Natalys pour habiller les enfants », sur lamanchelibre.fr, (consulté le ).
- « Saint James et Faguo revisitent le fameux pull de Noël », sur ladepeche.fr (consulté le ).
- « Saint James et Eden Park réinterprètent l'iconique maillot de rugby », sur ladepeche.fr (consulté le ).
- Valentin Biret, « Manche : Saint-James s'associe à Rondinaud pour créer des pantoufles 100% françaises », sur lamanchelibre.fr, (consulté le ).
- Sarah Ahssen, « Rivieras prend le large avec Saint James et booste son réseau avec des pop-up », sur fr.fashionnetwork.com, (consulté le ).
- Fashion Network, « Saint James et The Woolmark Company célèbrent 50 ans de partenariat », sur fr.fashionnetwork.com, (consulté le ).
- Nicolas Thomas, « Papillons de Nuit aux couleurs des Tricots Saint-James », sur lamanchelibre.fr, (consulté le ).
- Thierry Wojciak, « La Marinière de Saint James avec M6 et la chanteuse Hoshi », sur cbnews.fr, (consulté le ).
- Jacques Benzakoun, « Tours : les Tricots Saint-James de Sami Nouri », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le ).
- « Orelsan s’attaque à la marinière avec Saint James », sur Numéro Magazine (consulté le ).
- https://www.ouest-france.fr/economie/avec-orelsan-les-vetements-saint-james-s-offrent-un-coup-de-jeune-6605200
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Économie de la Basse-Normandie
- Polène, marque fondée par les petits-enfants de Léon Legallais