Seigneurie de Piémont — Wikipédia
Statut | seigneurie issue du comté de Savoie ( Saint-Empire) |
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Capitale | Pignerol |
Langue(s) | franco-provençal[1] (savoyard) |
Religion | catholicisme |
Monnaie | deniers forts de Savoie (1271) gros d'argent de Savoie (1291) denier tournois[2] |
1235 | Création de l'apanage de Piémont. |
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1418 | Mort du dernier Savoie-Achaïe, retour à la branche principale des Savoie. |
1424 | Amédée VIII érige la seigneurie en principauté. |
(Ier) 1235-1259 | Thomas II de Piémont |
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(Der) 1402-1418 | Louis de Savoie-Achaïe |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
La seigneurie de Piémont, appelée plus couramment apanage de Piémont, est un ensemble de terres situé dans la partie nord de la péninsule italienne et correspondant en partie à la région du Piémont, possession de la maison de Savoie à partir du XIIIe siècle.
Géographie
[modifier | modifier le code]L'apanage de Piémont est constitué du territoire situé « entre le Pô, Pignerol, choisie comme capitale, et la Doire Ripaire, avec Turin »[3],[4].
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1233, le comte de Savoie Thomas Ier décède. Son fils aîné, Amédée IV, lui succède mais doit donner des terres en apanage à ses frères cadets, Aymon et Pierre[5]. Ainsi son frère Thomas, « appelé Thomas II par commodité de généalogiste »[6], obtient en 1235 l'apanage de Piémont[6], constitué de l'ensemble des possessions situées « en dessous d'Aveillane », place-forte qui verrouillait le val de Suse, soit la région entre Pignerol et Carignan[5].
À la mort du comte Philippe Ier de Savoie, en 1285, les États de Savoie sont partagés entre ses trois neveux, Amédée, le futur Amédée V reçoit la terre et le titre de Savoie et Louis, le pays de Vaud, c'est Philippe, fils de Thomas II qui hérite du Piémont[5].
En 1418, le dernier membre de la branche de la maison de Savoie-Achaïe, Louis de Savoie-Achaïe, meurt sans héritier mâle[7]. Il a épousé Bonne de Savoie, sœur du comte puis duc de Savoie Amédée VIII[3]. Ce dernier récupère pour la branche aînée l'ancien apanage de Piémont[7] et, en 1424, l'érige en principauté. Il nomme son fils aîné Amédée prince de Piémont[3].
Princes de Piémont
[modifier | modifier le code]Les seigneurs de Piémont sont les descendants Thomas II (mort en 1259), puis Thomas III (mort en 1282) qui forment la branche cadette des Savoie-Achaïe. Le dernier héritier de cette famille, Louis de Savoie-Achaïe, meurt en 1418[7].
Références
[modifier | modifier le code]- Demotz 2000, p. 306.
- Arthur Engel et Raymond Serrure, Traité de numismatique du moyen âge", E. Leroux, 1891-1905
- Johannès Pallière, De la Savoie au Comté de Nice en 1760. La question des Alpes : aspects de la question des Alpes occidentales jusqu'à 1760, vol. 2, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 517 p. (ISBN 978-2-84206-339-9, lire en ligne), p. 70.
- Réjane Brondy, Bernard Demotz et Jean-Pierre Leguay, La Savoie de l’an mil à la Réforme, XIe siècle-début XVIe siècle, Rennes, Ouest-France, , 455 p. (ISBN 2-85882-536-X), p. 142.
- Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05-101676-3), p. 159-161.
- Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05-101676-3), p. 39.
- Jean-Pierre Leguay et Thérèse Leguay, Histoire de la Savoie, Jean-Paul Gisserot, , 128 p. (ISBN 978-2-87747-812-0, lire en ligne), p. 60.
Annexes
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