Serge Mérillou — Wikipédia

Serge Mérillou
Illustration.
Fonctions
Sénateur français
En fonction depuis le
(4 ans, 1 mois et 18 jours)
Élection 27 septembre 2020
Circonscription Dordogne
Groupe politique SER
Prédécesseur Claude Bérit-Débat
Conseiller départemental de la Dordogne
En fonction depuis le
(20 ans, 7 mois et 22 jours)
Élection 28 mars 2004
Réélection 16 mars 2008
27 mars 2011
29 mars 2015
20 juin 2021
Circonscription Canton de Lalinde
Prédécesseur Michel Suchod
Maire de Saint-Agne

(35 ans et 8 mois)
Élection 19 mars 1989
Réélection 18 juin 1995
18 mars 2001
16 mars 2008
30 mars 2014
28 juin 2020
Prédécesseur Jean Mérillou
Successeur Nelly Jobelot
Biographie
Date de naissance (72 ans)
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste
Profession Directeur adjoint de la Chambre d'agriculture

Serge Mérillou, né le , est un homme politique français, membre du Parti socialiste et sénateur de la Dordogne.

Serge Mérillou est né à Bergerac en 1952. Après des études secondaires au lycée agricole de Périgueux, il a obtenu un BTS « économie et technique de l’entreprise agricole » à Toulouse.

Il a ensuite rejoint le Crédit Agricole du département de Lot-et-Garonne, au service des prêts. Il a intégré, en 1974, la Chambre d'agriculture de la Dordogne, au sein de laquelle il a gravi les échelons jusqu’à en devenir directeur adjoint[1].

Ses parcours personnel et professionnel l’ont conduit à être particulièrement sensible à différents thèmes : le monde agricole, les filières locales, les conditions d’activité et de vie des agriculteurs, le désengagement de l’État en matière de présence des services publics, la démographie médicale, le désenclavement routier et numérique et l’accès à la formation et à l’enseignement supérieur.

Il a occupé les mandats de maire de Saint-Agne et de conseiller départemental de la Dordogne. Il est sénateur depuis le .

Proposition de loi pour un choc de compétitivité en faveur de la Ferme France

[modifier | modifier le code]

Serge Mérillou est l'un des trois co-auteurs de la proposition de loi « choc de compétitivité en faveur de la ferme France » avec les sénateurs Laurent Duplomb et Pierre Louault. Cette proposition contenait un certain nombre de mesures qui visaient à redonner à l'agriculture française les moyens de garantir la souveraineté alimentaire du pays. Parmi les dispositions prévues par le texte, on peut noter la création d’un Haut-commissaire à la compétitivité agricole, la mise en place de dispositifs fiscaux avantageux à destination des agriculteurs, la possibilité pour les structures agricoles d'effectuer un diagnostic carbone et de performance agronomique des sols, ou encore une amélioration des modalités d’étiquetage[2].

Cette loi contient plusieurs dispositions polémiques : son article 13 qui prévoit de modifier les missions de l'ANSES sur la question des pesticides ; la sanctuarisation des projets de mégabassines au nom d’un « intérêt général majeur » ; son objectif de lutte contre des « surtranspositions » de la réglementation européenne[3].

Le durcissement de certains dispositifs au stade de la commission a conduit Serge Mérillou à s'abstenir lors du scrutin public solennel.

Mandats électifs

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Hervé Chassain, « Qui sont les deux nouveaux sénateurs (de gauche) de Dordogne », sur Sud Ouest, (consulté le ).
  2. Sénat, « Propostion de loi pour un choc de compétitivité en faveur de la Ferme France », sur Sénat, (consulté le ).
  3. Stéphane Foucart, « Proposition de loi sur la « ferme France » : « L’objectif du texte du Sénat n’est pas d’œuvrer pour l’agriculture française, mais d’élargir la fenêtre d’Overton » », sur Le Monde, (consulté le ).
  4. Anne-Marie Siméon, « Sénatoriales en Dordogne : les résultats du premier tour », sur Sud Ouest, (consulté le ).

Liens externes

[modifier | modifier le code]