Sportunion — Wikipédia
Sportunion | |
Sport(s) représenté(s) | multisports et entretien |
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Création | 1900 |
Président | Peter Haubner |
Siège | Falkestrasse 1 1010 Wien Autriche |
Affiliation | Fédération internationale catholique d’éducation physique et sportive |
Clubs | 4 300 associations (2019) |
Licenciés | 921 000 membres (2019) |
Site internet | http://www.sportunion.at Webpräsenz der Sportunion Österreich |
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Sportunion, fédération d'obédience catholique, est une des trois confédérations sportives autrichiennes
Historique
[modifier | modifier le code]Sous l'Autriche impériale
[modifier | modifier le code]Influencées par l'expansion du Turnen allemand de Jahn[1] et des travaux du suisse Pestalozzi[2], des sociétés de tir et de gymnastique locales apparaissent dès le milieu du XIXe siècle au sein des confréries artisanales catholiques (katholische Gesellenverein)[MT 1]. Et elles s'élargissent à la randonnée pédestre, au football et au cyclisme à l'aube du XXe siècle. Mais il faut attendre 1900 pour voir apparaître à Vienne une Union de gymnastique chrétienne allemande (Christlich Deutsche Turnenshaft)[MT 2] rattachée à la Fédération de gymnastique autrichienne (Osterreichischer Turnbund) qui fait déjà place aux femmes et aux enfants dans ses activités. L'activité reste cependant réduite et avec 9 000 membres, elle ne représente pas 10 % des pratiquants sportifs autrichiens à l'aube de la Grande Guerre qui marque l'arrêt des activités.
Sous la République
[modifier | modifier le code]Dès la fin de la guerre une importante réflexion théorique sur le sport et l'éducation physique se développe en Autriche avec Karl Gaulhofer[3]. Il faut cependant attendre 1921 pour voir resurgir une Christlich Deutsche Turnenshaft Osterreich (CDTO) qui connait son heure de gloire avec l'avènement du pouvoir démocrate-chrétien allemand en 1934[MT 3]. Les activités restent essentiellement gymniques et plus tournées vers le service de la patrie que vers la performance ; cependant les sports, pratiqués comme dérivatifs par les gymnastes, commencent à prendre des formes plus institutionnelles. En 1937 les effectifs dépassent 58 000 membres mais la CDTO qui a milité contre l'Anschluss est dissoute dès le [MT 4].
Après 1945
[modifier | modifier le code]Le CDTO et le Reichband s'entendent pour fonder en l'Osterreischische Turn und Sport Union (OTuSU) qui devient vite un des trois piliers du sport autrichien[MT 5]. Au elle regroupe plus de 921 000 membres dans environ 4 370 clubs[4]. Son siège est à Vienne. De par ses statuts Sportunion, comme Allgemeiner Sportverband Osterreich (ASVO) autre pilier du sport autrichien, est apolitique. Cependant de nombreux hauts responsables sont très proches du parti populaire autrichien (OVP).
Fonctionnement
[modifier | modifier le code]Sportunion est implantée dans les 9 länder autrichiens où chacune de ses structures dispose de l'autonomie décisionnelle. Elle couvre toutes les branches du sport, du sport de haut niveau au sport pour tous, et s'investit particulièrement dans les domaines de la forme et du fitness. Ses associations recherchent un haut standard dans leurs prestations et c'est l'une d'entre elles qui a obtenu la seule certification ISO 9001 décernée pour la qualité du management des activités sportives et le label Austria Gütezeichen. Elle milite au plan national pour un sport propre et sans dopage[5].
Relations internationales
[modifier | modifier le code]En dépit de contacts avec les autres fédérations catholiques européennes, l'Autriche ne s'affilie à l'Union internationale des œuvres catholiques d’éducation physique (UIOCEP) qu'en 1929[MT 6], deux ans après la fédération allemande, Deutsche Jungend Kraft (DJK). Elle en devient immédiatement un partenaire dynamique et reprend sa place au sein de la nouvelle Fédération internationale catholique d’éducation physique et sportive (FICEP) en 1947[MT 7]. Elle en organise alors à plusieurs reprises les Jeux européens et en assume la présidence de 1975 à 1991 avec Josef Finder et le secrétariat général de 2003 à 2011. Depuis 2011 elle en a pris en charge le secrétariat administratif confié à une de ses employées et Gerhard Hauer, président de la FICEP[6] depuis 2011, est un de ses membres.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Sportunion » (voir la liste des auteurs).
Références
[modifier | modifier le code]- Laurence Munoz et Jan Tolleneer 2011, p. 95.
- Laurence Munoz et Jan Tolleneer 2011, p. 97.
- Laurence Munoz et Jan Tolleneer 2011, p. 100.
- Laurence Munoz et Jan Tolleneer 2011, p. 102.
- Laurence Munoz et Jan Tolleneer 2011, p. 103.
- Laurence Munoz et Jan Tolleneer 2011, p. 106.
- Laurence Munoz et Jan Tolleneer 2011, p. 107.
- Autres références
- Claude Piard 2001, p. 31.
- Claude Piard 2001, p. 66, 67.
- Claude Piard 2001, p. 36.
- « Wer wir sind (Qui nous sommes) », sur sportunion.at (consulté le )
- Initiative gegen Doping, für sauberen Sport
- http://www.ficep.org/consulté le 5 février 2012
Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Claude Piard, Éducation physique et sport : Petit manuel d'histoire élémentaire, Paris, L'Harmattan, coll. « Espaces et Temps du sport », , 123 p. (ISBN 2-7475-1744-6, BNF 37716034) .
- Laurence Munoz et Jan Tolleneer, L’Église, le sport et l’Europe : La Fédération internationale catholique d’éducation physique (FICEP) à l’épreuve du temps (1911-2011), Paris, L’Harmattan, coll. « Espaces et Temps du sport », , 354 p. (ISBN 978-2-296-54931-9, BNF 42427985, lire en ligne) .