Vague de suicides à Uashat Mak Mani-Utenam — Wikipédia
Vague de suicide à Uashat Mak Mani-Utenam
Date | au |
---|---|
Lieu | Uashat Mak Mani-Utenam Québec |
Résultat | Enquête publique |
Décès de Charles Junior Grégoire-Vollant | |
Décès de Marie-Marthe Grégoire | |
Décès d'Alicia Grace Sandy | |
Décès de Céline Michel-Rock | |
Décès de Nadeige Guanish |
La communauté d'Uashat Mak Mani-Utenam connait une vague de suicides entre et le . Cinq membres de cette communauté d'environ 3 400 habitants située près de Sept-Îles au Québec trouvent la mort.
Le , à la suite de plusieurs mois de pression du conseil Innu Takuaikan Uashat Mak Mani-Utenam et de l'Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador (APNQL), le Ministère de la Sécurité publique du Québec ordonne la tenue d'une enquête publique sur ces cinq décès[1].
Le , le coroner Me Bernard Lefrançois dépose son rapport et 44 recommandations et dénonce le « régime d'apartheid dans lequel les autochtones sont plongés depuis 150 ans sinon plus »[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- ↑ Fanny Lévesque, « Enquête du coroner sur les suicides de 2015 à Uashat mak Mani-Utenam », Le Soleil, (lire en ligne)
- ↑ Audrey Ruel-Manseau, « Les autochtones dans un régime d'«apartheid», croit le coroner », La Presse, (lire en ligne)
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Uashat Mak Mani-Utenam
- Innu Takuaikan Uashat Mak Mani-Utenam
- Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador
- Sept-Îles
- Épidémiologie du suicide