French
DeutschWeskarinis — Wikipédia
Cet article est une ébauche concernant les Nord-Amérindiens, la Nouvelle-France et l’Outaouais.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) ; pour plus d’indications, visitez le projet Nord-Amérindiens.
première moitié du XVIIe siècle.
Les Weskarinis[n 1] « Peuple de la Petite Nation » (ou peuple du Chevreuil dans la langue algonquine en algonquin) sont un peuple algonquien vivant au sud-ouest du Québec, au Canada. La tribu des Weskarinis vivaient toutefois principalement dans le secteur de la rivière de la Petite Nation, de la Lièvre et de la Rouge en Outaouais[1].
Histoire
[modifier | modifier le code]Il est possible de croire que le groupe des Matouweskarinis qui occupaient la rivière Madawaska en Ontario et les Weskarinis étaient de la même famille.
Ils semblent avoir vécu aux abords de la rivière des Outaouais. La rivière de la Petite Nation, traversant les régions des Laurentides et de l'Outaouais, rappelle également leur ancien territoire. Ils s’étendaient sur un très vaste territoire, soit de la vallée de l’Outaouais et des Hautes-Laurentides, jusqu’à Nominingue au Nord, en passant par le lac Simon, puis descendant jusque dans la région des Grands Lacs[1].
C'était une communauté nomade, vivant de la chasse, de la pêche et de la cueillette. Les Oueskarinis commerçaient par le troc avec les peuples voisins. C'est au retour de l'un de ces voyages commerciaux, en 1653, qu'ils sont décimés par les Iroquois, près du Petit lac Nominingue[2], lors d'une embuscade. À la tête de la seconde partie migrante vers l’est, Sachem Charles Pachirini, une personnalité marquante de ce peuple algonquien se chargea de diriger cette partie de la tribu des Weskarinis. Ce groupe sera baptisé au nom de la religion catholique entre les années 1643 et 1650 par les Pères Jésuites de Montréal. Ils s’installeront finalement près du fort de Trois-Rivières qui leur assurait la protection[1],[3],[4].
Au XVIIe siècle, une partie des Weskarinis convertie au christianisme et menée par le chef Charles Pachirini se fixe près du fort de Trois-Rivières[5]. Parmi eux, la mère de Kateri Tekakwitha.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- On retrouve aussi la graphie « Oueskarinis ».
Références
[modifier | modifier le code]- « Alliances et descendances des familles algonquiennes », sur weskarini.ca (consulté le )
- « Histoire de la vallée de la Petite Nation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?) sur papineau.ca
- Rollande Boivin, « Spicilège pour un weskarini », sur erudit.org, Brèves littéraires, (consulté le )
- « Weskarinis | Conseil tribal de la nation algonquine anishinabeg », sur Conseil Tribal (consulté le )
- Voir l'Inventaire des lieux de mémoire de la Nouvelle-France
