Vallée de Barétous — Wikipédia
Vallée de Barétous | |||
Vallée de Barétous vue du pic d'Issarbe. | |||
Massif | Pyrénées | ||
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Pays | France | ||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||
Département | Pyrénées-Atlantiques | ||
Communes | Aramits, Lanne-en-Barétous, Arette, Ance Féas | ||
Coordonnées géographiques | 43° 07′ nord, 0° 44′ ouest | ||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques | |||
Orientation aval | nord-est | ||
Longueur | 30 km | ||
Type | |||
Écoulement | Vert | ||
Voie d'accès principale | D 919 | ||
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La vallée de Barétous [baʁetus] est une vallée des Pyrénées françaises, située en Béarn dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le toponyme Barétous apparaît sous les graphies Baratos (1290[1], titres de Béarn[2]), la terre de Baretoos (1376[1], montre militaire de Béarn[3]), Varatoos (1385[1], censier de Béarn[4]) et Barethous (1477[1], titres de la vallée d'Aspe[5]).
Paul Raymond[1] note, en outre, qu’au XVIIIe siècle Barétous était prononcé Barétons.
Son nom vient du latin vallem (vallée) et du double suffixe -attum, -ones : les petites vallées. L'expression « vallée de Barétous » est donc un pléonasme, « Barétous » suffit[6].
Géographie
[modifier | modifier le code]Arrosée par le Vert d'Arette et le Vert de Barlanès qui se rejoignent à hauteur d'Aramits pour former le Vert, c'est la plus occidentale des trois principales vallées béarnaises creusant la chaîne des Pyrénées.
Elle se compose de quatre communes : Aramits, Lanne-en-Barétous, Arette et Ance Féas.
Vallée mitoyenne à la vallée d'Aspe, c'est aussi la dernière vallée avant le Pays basque (province de Soule).
Elle communique avec la Haute-Navarre (Isaba, dans la vallée de Roncal) par le col de la Pierre Saint-Martin et finit à Oloron-Sainte-Marie.
Histoire
[modifier | modifier le code]La Junte de Roncal est un traité passé entre les bergers français et les bergers espagnols il y a six siècles. Chaque année, on fête et on renouvelle ce traité. Durant une cérémonie, qui a lieu le 13 juillet, à la Pierre Saint-Martin, les bergers se jurent concorde et entraide.
En 1385[1], la vallée dépendait du bailliage d’Oloron.
Dialecte
[modifier | modifier le code]Le parler béarnais de la vallée du Barétous, appelé aspois-barétounais, se distingue du gascon et de son sous-dialecte pyrénéen, par une phonétique caractéristique et des spécificités lexicales[réf. nécessaire]. Les spécificités de ce sous-dialecte aspois-barétounais sont dues au fait que jusqu'au XVIIIe siècle la langue parlée dans la vallée était le basque, tout comme dans la vallée de Barétous (où le basque a continué à y être parlé jusqu'au XIXe siècle dans les communes les plus au sud). Le dialecte aspois-barétounais comporte encore des mots, une phonétique et une morphologie qui révèlent fortement ce substrat basque récent.[réf. nécessaire]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne).
- Titres de la vicomté de Béarn - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Manuscrit de 1376 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
- Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385 (lire en ligne).
- Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques et de la mairie d’Accous
- Michel Grosclaude (préf. Pierre Bec), Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, Pau, Escòla Gaston Febus, , 416 p. (ISBN 9782350680057, BNF 35515059), p. 50.