Extraterrestre dans la fiction — Wikipédia

Extraterrestre
Description de cette image, également commentée ci-après
Stéréotype de l'extraterrestre.
Créature
Autres noms - Extraterrestrial (dans le monde anglophone)
- Alien (nom familier)
- E. T. (initiale)
Groupe Créature de fiction
Caractéristiques - Corps très différent de celui de l'humain
- Vit sur des planètes inconnues
- Corps de couleur variable (assez souvent vert ou gris)
- Capacités physiques et/ou psychiques différentes de celles de l'Homme
Habitat Exoplanètes
Proches Vie extraterrestre
Origines
Origines Inconnu
Région Monde
Première mention Xe siècle

L'extraterrestre dans la fiction est la représentation dans la littérature, le cinéma, la bande dessinée, l'animation, le jeu vidéo, des différentes créatures fictives venant d'autres planètes, imaginées principalement par les auteurs de science-fiction. L'extraterrestre a été popularisé par le cinéma, qui en a établi les stéréotypes.

Premières apparitions de l'extraterrestre en fiction

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Le conte du coupeur de bambou dans le Japon du Xe siècle raconte l'histoire d'une princesse de la Lune envoyée sur Terre pour sa protection pendant une guerre. On y trouve des images de soucoupes volantes[1]. À la même époque, les aventures de Bulukiya, un conte médiéval de la littérature arabe tiré des Mille et une Nuits, décrit un cosmos constitué de différents mondes avec leurs habitants[2].

Le premier film de science-fiction à mettre en scène des extraterrestres est Le Voyage dans la Lune de Georges Méliès, sorti en 1902[3]

Petits hommes verts et petits gris dans la culture populaire contemporaine

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En mai 1954, le chef du Projet Blue Book de l'US Air Force, le capitaine Edward J. Ruppelt évoque une rumeur selon laquelle l’armée aurait des bâtiments remplis de morceaux de soucoupes volantes et d'extraterrestres conservés dans l’alcool, en ajoutant ironiquement : « habituellement les petits hommes sont verts, mais ceux qui sont entre les mains de l'armée sont gris[réf. souhaitée] ».

Mais c’est avec la rencontre de Kelly-Hopkinsville, dans une ferme du Kentucky, que la représentation des petits gris sera véritablement ancrée dans la conscience populaire. Durant l’été 1955, la famille Sutton déclare avoir été assaillie durant toute une nuit par de nombreux êtres phosphorescents d’un mètre de haut avec de grands yeux. Selon leurs dires, ils auraient bataillé pendant plusieurs heures à coups de carabine avec ces étranges assaillants pour finir par s’enfuir et raconter l'histoire à la police. La presse désignera ces êtres comme des little grey men, des « petits hommes gris », ou « petits gris »[4].

Évolution du concept d'extra-terrestre dans la fiction du XXe siècle

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Plusieurs expressions populaires sont utilisées pour désigner les extraterrestres : Les petits hommes verts ou les martiens, les aliens (selon l'expression anglaise pour « étranger ») ou les petits gris.

La couleur verte a longtemps été celles des extraterrestres, le plus souvent appelés Martiens. Cette couleur pourrait avoir son origine dans le roman d’Edgar Rice Burroughs, A Princess of Mars (1912), où il décrit les différentes espèces de martiens, dont l’une a la peau verte. Cette couleur sera reprise par plusieurs autres auteurs, qui, pour certains, fera même le titre de leur ouvrage, comme Harold Sherman dans The Green Man (1946) ou encore Damon Knight dans The Third Little Green Man (1947)[5]. Dans la tradition des contes, la couleur verte est omniprésente pour évoquer certaines créatures féeriques ou fantomatiques. Claude Lecouteaux, dans son ouvrage Les Elfes et les nains, rapporte que cette couleur est l’apanage des forces de l’au-delà.

En septembre 1954 l'œuvre de Fredric Brown, Martiens, Go Home! met en scène des martiens immatériels insupportables, non sans une pointe d'humour.

Figures extraterrestres dans la fiction

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Logo utilisé pour la mission d'exploration martienne Spirit représentant le personnage de cartoon Marvin le Martien.

Séries télévisées

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Littérature

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Bande dessinée

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BD franco belge

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BD américaine

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  • Saiyan (Dragon Ball)
  • Dans Yu-Gi-Oh! Zexal, le personnage principal Astral est un esprit extraterrestre formant un duo avec le héros humain : Yuma.
  • Lamu (Urusei Yatsura) : Ataru (Rony), le personnage principal se retrouve malgré lui « marié » à Lamu, une extraterrestre.

Jeux vidéo

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Notes et références

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  1. (en) Matthew Richardson, The Halstead Treasury of Ancient Science Fiction, Rushcutters Bay, New South Wales, Halstead Press, , 191 p. (ISBN 978-1-875684-64-9, OCLC 62503830) (cf. « Once Upon a Time », Emerald City, no 85,‎ (lire en ligne, consulté le ))
  2. (en) Robert Irwin, The Arabian Nights : A Companion, Londres, Tauris Parke Paperbacks, (1re éd. 1994), 344 p., poche (ISBN 978-1-86064-983-7), p. 204 & 209
  3. Jacques Malthête et Laurent Mannoni, Méliès : magie et cinéma, Paris musées, , p. 181.
  4. Magazine L’Histoire numéro 304
  5. Roland Lehoucq, Les extraterrestres expliqués à mes enfants, Le Seuil, , p. 42.

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Bibliographie

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  • (en) Donald R. Burleson, « The Alien », dans S.T. Joshi (dir.), Icons of Horror and the Supernatural : An Encyclopedia of Our Worst Nightmares, vol. 1, Westport (Connecticut) / Londres, Greenwood Press, , 796 p. (ISBN 978-0-313-33780-2 et 0-313-33781-0), p. 1-30.
  • Fabrice Canepa, Aliens. 70 ans de culture et de contre-culture, Paris, Tana Editions, , 208 p. (ISBN 979-10-301-0151-5)

Articles connexes

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Liens externes

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